«J’adore ton idée ! Alors évite de t’endormir en rentrant tout à l’heure! »

Je me claquais une barre avant de me laisser soulever et de le suivre dans la salle de bain. Sous la douche, je m’amusais à le toucher et à le laver, je frissonnais et soupirais d’aise sous ses mains plus qu’insistantes. Puis je m’habillais simplement d’un mini short en jeans et d’un débardeur puis d’une chemise à carreau que je nouais sur le devant. Puis je suivais mon homme au restaurant, traînant un peu les pieds parce que je n’étais pas pressé de dîner avec son amie.

Je le laissais faire les présentations, restant sur mes gardes parce que je ne la sentais pas cette fille. Je gardais ma main dans celle de mon chéri, m’installant à ses côtés, je n’aimais pas trop qu’il l’embrasse sur le front de cette façon, après on s’étonnait qu’ils étaient pris en photo et qu’on disait qu’ils avaient une liaison. Hannah faisait la conversation avec Aaron et moi je restais en retrait. J’écoutais tranquillement ce qu’ils se disaient, regardant Aaron en souriant, je posais ensuite ma tête contre son épaule tout en me reposant un peu. Hannah en vint à parler de la raison de ma présence ici, elle me dit que je n’avais pas à être jalouse et qu’elle ne comprenait pas ce que Aaron faisait avec moi. Elle ajouta qu’elle se verrait bien en couple avec lui et qu’au moins il serait heureux parce qu’elle ne serait pas sans cesse sur son dos. «Je suis jalouse si je veux et puis qu’est-ce qui te fait dire qu’il n’est pas heureux ? » Elle me dit que cela se voyait sur son visage et qu’il lui faisait parfois des confidences le soir sur notre couple. Là s’en était trop, je me levais et sortais du restaurant, je ne pouvais pas en supporter plus, elle gagnait certes la première manche mais j’étais bonne joueuse et je parviendrais à lui renvoyer la balle d’une autre façon. Je marchais rapidement dans la rue pour retourner sur le tournage, je me fichais bien de ce que ferais Aaron, si il voulait rester et bien grand bien lui fasse !

J’étais à coté de ma petite femme au restaurant et je posais doucement une main sur sa cuisse tandis que je discutais avec Hannah. Je regardais Arizona en lui souriant alors qu’elle posa sa tête contre mon épaule. Soudain, Hannah se mit à parler à Arizona. Je me disais qu’elle allait faire amie amie avec ma petite femme. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’elle dise qu’elle ne comprenait pas ce que je faisais avec Arizona. Hannah dit qu’elle se voyait mieux en couple avec moi et que je serais plus heureux avec elle. Ma petite femme lui demanda ce qu’il lui faisait dire que je n’étais pas heureux et Hannah inventa que je venais me plaindre de notre couple. Je n’en revenais pas, Arizona se leva d’un coup et quitta le restaurant.

« Non mais ça va pas de dire des choses comme ça ! T’es conne ou quoi ! J’aime ma femme et je ne la quitterais jamais pour toi alors ce genre de commentaire et d’invention, tu te les gardes ! »

Je me levais et je quittais à mon tour rapidement le restaurant pour rejoindre Arizona. J’arrivais à la rattraper sans problème et je fis en sorte qu’elle s’arrête, qu’elle se tourne vers moi.

« Je suis désolé, je ne m’attendais pas du tout à ça. Je ne sais pas où elle a été cherché certaines choses. Je ne lui ai jamais parlé de notre couple et je ne lui ai jamais fait de confidences là-dessus, je te le promets… Elle m’a franchement dégouter là et je ne suis pas prêt de lui pardonner tout ce qu’elle vient de dire. »

Je n’acceptais pas ce que sa collègue venait de dire. Elle prenait un malin plaisir à me faire douter de lui, ajoutant qu’elle serait beaucoup mieux en couple avec lui. Je me levais sans faire de scène, sortant rapidement du restaurant pour rejoindre le lieu de résidence de mon homme. Mais il me rattrapa sur la route et je me tournais vers lui, le regardant dans les yeux en l’écoutant me parler. Il me dit qu’il ne lui avait jamais parlé de notre couple et qu’il ne savait pas où elle avait été chercher ça.

«Oublie ça ok? Elle a été claire je pense, elle te veux mais toi tu n’as rien vu venir. Je sais que je suis pas toujours agréable et trop collante tout ça et que t’es peut-être pas heureux avec moi, j’aimerais juste que tu ais le courage de me le dire. »

Je m’écartais de lui, puis je marchais à côté de lui pour rejoindre son lieu de vie, j’avais besoin de rentrer et de m’allonger dans le lit pour disparaitre sous la couette. Je me sentais mal vis-à-vis de lui parce qu’il se pouvait très bien que cette fille ait raison et qu’il ne soit pas totalement heureux avec moi. Bref, je rentrais en sa compagnie restant silencieuse, je me débarrassais de mes vêtements, ne gardant que mes dessous, je me glissais sous la couette que je ramenais bien au dessus de ma tête, je laissais mes larmes coulées, refusant qu’il me voit comme sa simplement à cause de ce que sa collègue avait pu dire. Je le laissais venir s’installer dans le lit, me collant ensuite à lui pour avoir un peu plus chaud et me calmer un peu. Je posais ma tête contre son torse et fermais les yeux en soupirant d’aise.

Arizona me demandait d’oublier de tout ça. Elle avait carrément cru ce que Hannah lui avait dit. Ma petite femme me disait que si elle était désagréable et collante et que je n’étais pas heureux avec elle, elle aurait voulu que j’ai le courage de lui dire en face.

« Je ne vois pas pourquoi j’aurais dû avoir le courage de te le dire car je ne le pense pas ! Elle t’a raconté n’importe quoi ! Je n’ai jamais parlé de nous et encore moins me plaindre ! »

Arizona s’écarta de moi et elle marcha de son coté pour retourner chez moi. Je la laissais rejoindre la chambre pendant que je retirais ma veste. J’y allais également, me déshabillant avant de la rejoindre sous la couette. Je la serrais doucement contre moi alors qu’elle posait sa tête sur mon torse. Je la regardais m’en voulant de tous ce que Hannah avait pu dire.

« Ne pense plus à ce qu’elle a pu dire. Je ne veux que toi et je n’irais jamais avec elle. J’aime notre couple comme il est et je ne m’en suis jamais plain à personne. T’es la femme de ma vie et ce n’est pas prêt de changer. »

Je passais doucement mes mains dans son dos et je la fis basculer pour me retrouver au dessus d’elle. Je la couvrais de baisers pour lui montrer que je l’aimais et que j’étais fou d’elle.

« Je t’aime bébé … »

Je le laissais venir se coucher, m’installant contre lui avec douceur. Je le laissais me prendre dans ses bras, me sentant assez mal de ce que sa collègue avait pu dire sur notre couple. Je m’amusais à lui caresser le torse, me tenant calme et tranquille à l’abri dans les bras de mon homme. Aaron me dit de ne plus penser à ce que Hannah avait pu dire et qu’il aimait notre coupe comme il était et que j’étais la femme de sa vie. Je le laissais basculer sur moi, passant mes bras autour de son cou, tout en le regardant dans les yeux.

«Je t’aime aussi mon Coeur.»

J’étais quelque peu rassurée mais j’étais toujours aussi jalouse de cette fille et il allait falloir que je sois vigilante si je ne voulais pas qu’elle nous sépare. Je passais doucement mes jambes autour de sa taille, le serrant doucement contre moi. J’avais tellement peur de le perdre que je me rendais malade. Je le couvrais de baiser, l’embrassant dans le cou tout en ondulant lentement sous lui. Je lui caressais doucement la joue tout en le regardant dans les yeux.

«J’ai envie de toi bébé… »

Je l’embrassais doucement, passant mes mains sur son torse tout en le regardant dans les yeux. Je me montrais câline, ronronnant de plaisir sous ses petites attentions parce que je me sentais bien au creux de ses bras.

Je souris alors qu’elle me disait qu’elle m’aimait. Je la laissais passer ces jambes autour de ma taille et je passais doucement mes mains sur ces cuisses. Arizona me caressait la joue avant de me dire qu’elle avait envie de moi.

« Je pense que l’on va arranger ça… »

Je prolongeais son baiser tout en frissonnant sous le passage des mains d’Arizona sur mon torse. Je passais mes mains sur elle tandis qu’elle se montrait vraiment câline. Je dois dire que j’adorais ça mais j’avais envie de l’avoir nu entre mes bras. Je me mettais à la déshabiller petit à petit en jetant un peu plus loin ces sous vêtements. Je déposais des baisers sur son cou et je descendais sur sa poitrine pour taquiner sa poitrine avec ma langue et mes dents. Je retirais ensuite mon boxer et je remontais vers elle pour l’embrasser. Je caressais avec insistance son intimité pour lui donner envie de faire l’amour. Je la sentais devenir de plus en chaude et humide et je n’avais plus envie d’attendre. Je la pénétrais avec force et je me mouvais en elle sur un rythme soutenu. J’allais tout faire pour qu’elle prenne son pied et qu’elle comprenne à quel point je l’aimais. Je voulais lui montrer qu’ il n’y avait qu’elle qui me faisait autant d’effet.

Je disais à mon homme que j’avais envie de lui. Il me répondit que l’on pouvait arranger ça et je le laissais m’enlever ma lingerie tout en lui enlevant son boxer. Je soupirais d’aise sous se baisers, me mordant même la lèvre lorsqu’il se mit à me caresser. J’étais de plus en plus chaude et humide, en même temps il savait y faire pour me faire rapidement avoir envie. JE le regardais dans les yeux, gémissant de plaisir lorsqu’il me pénétra avec vigueur. Je bougeais moi aussi le bassin, gémissant de plaisir et de désir mêlés, je dois dire qu’il était en forme ce soir et comme-ci il avait quelque chose à me prouver, il se donnait à fond. Je gémissais de plus en plus fort, me cambrant sous lui, essayant de le faire entrer plus profondément en moi, tout en poussant des cris plus intenses qui reflétaient parfaitement mon plaisir. J’atteignais l’orgasme dans un cri rauque. Je le laissais se rallonger à côté de moi, venant me coller à lui, je l’embrassais doucement dans le cou en soupirant d’aise.

«Je t’aime mon bébé… Je suis désolée d’être parti du restaurant comme ça. »

Je passais ma main le long de son torse, cela m’aidait à me détendre et puis j’étais certaine que cela apaisait mon chéri. En ce moment j’étais sur les nerfs et les hormones en vrac, la pleine lune approchait et mon comportement s’en ressentait.

«Tu avais prévu quoi pour la pleine lune? On pourrait aller se promener un peu et puis reprendre forme humaine et finir la nuit en faisant des folies de nos corps… »

Arizona et moi nous prenions un plaisir intense à faire l’amour ensemble. Je dois dire que je me donnais à fond pour la faire grimper aux rideaux. Je finis par lui faire atteindre le plaisir ultime avant de venir en elle. Je séparais ensuite nos deux corps et je m’allonger à ces cotés.

« Je t’aime aussi… Ne t’en fais pas pour le restaurant, tu as bien fait de partir. Cela ne servait à rien de rester pour entendre des choses aussi ridicule »

Je frissonnais sous le passage des mains d’Arizona sur mon torse, de mon coté je passais mes mains dans son dos pour la détendre. Je la câlinais au maximum pour qu’elle voit que notre couple n’avait rien à voir avec celui qu’Hannah avait pu décrire. Elle ne nous connaissait pas et ne savait rien de la vie que je menais avec Arizona. J’aimais notre vie et j’étais heureux comme nous étions, je n’avais besoin de rien d’autre. Ma petite femme me demanda ce que j’avais prévu pour la pleine lune, elle me proposait de se promener et quand nous reprendrions forme humaine, nous pourrions faire des folies.

« Et bien ton idée me plait. Après pour ce qui est des folies on peut les faire pendant la balade, ce n’est pas parce qu’on est en loup qu’on ne peut pas faire de folies. J’ai envie de faire des folies toutes la nuit avec toi surtout que c’est le genre de nuit où on est en pleine forme »

Je me sentais bien là dans les bras de mon homme, me laissant câliner un maximum. Je soupirais d’aise, me détendant sous les caresses d’Aaron, continuant de passer lentement ma main sur son torse pour le détendre lui aussi. J’aimais bien ce petit moment câlin que nous avions tous les deux après avoir fait l’amour. Je lui proposais alors un plan pour la nuit de la pleine lune, le regardant en souriant. Je lui volais un baiser avant de l’écouter me répondre et m’exposer son point de vue.

«Toute la nuit ? Hum c’est clair qu’on est en pleine forme cette nuit là, je t’avoue que je suis partante, ça me donne envie d’y être. Surtout qu’à l’approche de la pleine lune j’ai les hormones en ébullition et que j’ai très très envie de toi… »

Je le regardais en riant avant de l’embrasser doucement. Je me glissais sur lui, m’appuyant sur mes coudes pour le regarder. Je passais mes jambes de chaque côté de mon homme, me frottant légèrement à lui mais je voyais bien qu’il était fatigué et je m’arrêtais de moi-même.

«T’es fatigué bébé ? Je vais te laisser dormir si tu veux…. »

Arizona paraissait contente de mon idée, faire l’amour toute la nuit lors de la pleine lune avait l’air de la tenter. Je souriais alors qu’elle me disait durant cette nuit elle avait les hormones en ébullition et qu’elle avait très envie de faire l’amour avec moi.

« On fera l’amour comme des bêtes, je ferais tout pour te satisfaire. Je sais que tu es très chaude cette nuit là alors j’ai vraiment envie de te faire grimper aux rideaux »

Je rigolais et je prolongeais son baiser. Je la laissais se glisser sur moi et je passais mes mains sur ces fesses. Arizona se frottait alors à moi et je voyais bien qu’elle avait envie. Moi aussi j’avais bien envie de remettre ça hors j’avais un petit problème technique. Ma petite femme me demanda si j’étais fatigué car elle pouvait me laisser dormir si je voulais.

« Euh non, je suis pas fatiguer… J’ai envie de toi mais je ne sais pas ce qui se passe… Je suis désolé, c’est la première fois que ça m’arrive… »

Je me sentais gêner de ne pas arriver à avoir une érection alors que j’avais cette beauté dans mes bras. Arizona était tout à fait désirable et n’importe quel homme réagirait en ayant une fille comme elle entrain de se frotter. Je me sentais vraiment mal de ne pas réagir et de ne pas pouvoir m’occuper d’elle.

«Comme des bêtes, c’est le cas de le dire ! Mais peut-être qu’une fois en loup on aura plus envie de faire l’amour qui sait ! Il n’y a pas que moi qui suit chaude cette nuit là…»


Je lui adressais un sourire coquin, commençant à me frotter à lui avec douceur.Mais je constatais bien vite que mon homme ne parvenait pas à avoir une érection. Je l’embrassais amoureusement, m’arrêtant de moi-même en lui demandant si il était fatigué, cela pouvait arriver. Il m’expliqua alors qu’il avait envie de me faire l’amour mais qu’il ne parvenait pas à avoir une érection et qu’il ne savait pas ce qu’il se passait.

«C’est pas grave mon cœur, c’est sûrement que tu es un peu fatigué et stressé. Et puis peut-être qu’on a trop fait l’amour aujourd’hui ! »

Je couvrais mon chéri de baisers afin de l’aider à se détendre et qu’il ne s’en veuille pas autant. J’étais peut-être trop exigeante avec lui en ce moment et puis je n’allais pas en mourir parce qu’il avait une panne. Je l’embrassais langoureusement puis souriais contre ses lèvres.

«On devrait dormir un peu, peut-être que demain matin tu parviendras à avoir une érection et qu’on pourra faire l’amour avant que tu ne partes bosser… Même si j’ai envie là tout de suite. »

Je l’embrassais doucement avant de m’installer à côté de lui, me mettant correctement dans ses bras, je fermais les yeux en lui souhaitant bonne nuit. Je m’endormais rapidement et dormais comme une masse, mais en pleine nuit il me réveilla et je me tournais vers lui encore ensommeillée.

«Hum quoiiii ? »

Arizona me disait que ce n’était pas grave si je n’arrivais pas à avoir d’érection. Elle pensait que c’était parce que j’étais fatigué, stresser et que nous avions déjà beaucoup fait l’amour aujourd’hui.

« Oui peut être… »

Je n’étais pas franchement convaincu et je me sentais mal d’avoir une panne comme ça. Ma petite femme tenta de me remonter le moral mais bon j’étais déçu de moi-même là. Je prolongeais son baiser avant de la regarder dans les yeux. Arizona me proposa de dormir et que demain si j’arrivais à avoir une érection nous pourrions faire l’amour avant que j’aille bosser. Mais elle ajouta qu’elle en avait envie là tout de suite.

« Je suis désolé ma puce de pas pouvoir… Je suis vraiment trop nul de même pas pouvoir te faire l’amour… J’espère bien que je vais avoir une érection et que je vais pouvoir te faire l’amour car je vais déprimer si j’y arrive pas encore »

Je prolongeais le baiser de ma petite puce et je la laissais s’allonger à mes cotés. Je la gardais contre moi en lui souhaitant à mon tour une bonne nuit. Je m’endormis aussi rapidement que ma compagne mais je fus réveiller en pleine nuit. Je passais doucement mes mains sur ma femme et je sentis mon érection se formait. Je réveillais alors ma petite femme qui se retourna vers moi alors qu’elle dormait encore à moitié. Je venais me placer au dessus d’elle sans attendre et j’entrais en elle avec force. Elle comprendrait directement pourquoi je la réveillais. Je me mouvais doucement en elle pour ne pas la brusquer plus. Je l’embrassais doucement dans le cou avant de remonter vers ces lèvres.

« T’es bonne bébé… Tu vas voir je vais plus te laisser dormir là, je suis bien parti là pour te faire crier toute la nuit »

Aaron me dit qu’il était désolé de ne pas avoir d’érection et qu’il espérait bien en avoir une le lendemain sinon il allait déprimé, je l’embrassais doucement espérant le rassurer.

«Ce n’est pas grave d’accord ? Ca arrive même aux meilleurs, la preuve en est que ça t’arrive..T’en fais pas, je ne t’en veux pas. »

Je l’embrassais avec douceur, me callant bien dans ses bras, je m’endormais comme une masse pour une fois. Mais alors que je dormais bien profondément, Aaron me réveilla, je me tournais vers lui pas encore bien réveillée et il n’attendit pas que je sorte du brouillard dans lequel j’étais pour me sauter dessus. Il me pénétra rapidement avec vigueur et je comprenais tout de suite qu’il était en forme et qu’il avait très envie de me faire l’amour. Je laissais échapper un gémissement de plaisir bien que je sois encore à moitié endormie. Je frissonnais sous ses baisers, commençant moi aussi à bouger le bassin, appréciant le fait qu’il soit doux. Il me chuchota que j’étais bonne et que là il était bien partit pour ne plus me laisser dormir et pour me faire crier tout le reste de la nuit. Je l’embrassais alors langoureusement, m’enfonçant un peu plus sur lui en criant presque de plaisir. Il accéléra alors le rythme tout en se donnant à fond, je gémissais de plus en plus fort, appréciant vraiment le moment et puis il fallait dire que là c’était merveilleusement bon. Je fermais les yeux et me cambrais contre lui en atteignant l’orgasme dans un cri de jouissance. J’étais essoufflée et à bout de force mais il continua de se mouvoir en moi jusqu’à venir en moi. Je retournais alors la situation, m’allongeant doucement sur lui, espérant avoir quelques minutes de répit tout de même.

«Eh bien tu vois que ce n’était que passager….Je t’aime mon cœur. »

Arizona m’embrassa et j’en conclus qu’elle était bien réveillée maintenant. J’accélérais alors le rythme en me donnant à fond pour lui prouver que je n’étais pas impuissant. Tout à l’heure, je n’avais pas compris ce qui m’arrivait et là je voulais lui faire oublier ce détail. Arizona avait l’air d’aimer et plus elle gémissait, plus je me donnais. Je la regardais se cambrer quand je lui fis atteindre l’orgasme. Je finis par venir ensuite en elle puis, je séparais nos deux corps. Arizona décida de changer de position et je m’allongeais en la laissant se placer au dessus de moi. Je passais doucement mes mains dans son dos pour la détendre.

« Je t’aime aussi… Heureusement que ce n’est que passager, j’ai eu un petit coup de mou mais là je suis reparti à 100% »

Je la câlinais pour l’aider à se détendre mais je dois dire que j’avais encore envie d’elle. Mais je devais être raisonnable et la laisser souffler pour ne pas l’épuiser non plus. J’embrassais tendrement ma petite femme tout en caressant avec douceur ces petites fesses.

« Je crois que t’es pas prête de dormir… »

Je rigolais alors que je savais très bien que j’allais lui faire l’amour jusqu’à ce que je partes travailler. Elle pourrait se reposer ensuite.

Aaron me dit qu’heureusement que ce n’était que passager et que là il était repartit à 100%. Je me laissais câliner, déposant de légers baisers sur son cou tout en soupirant d’aise. «Je vois ça que tu es reparti à 100% je dois dire que ça m’a énormément plu… » Je jouais avec sa langue en prolongeant son baiser, le laissant me caresser les fesses. Lentement, je me mettais à onduler sur lui avant de rire à sa remarque. «Je dormirais tout à l’heure et puis qui a dit que j’avais envie de passer ma semaine à dormir hum ? En venant ici j’espérais bien qu’on ferait l’amour comme des bêtes toute la semaine ! » Je ris de plus belle, l’embrassant doucement et continuant de me frotter à lui en gémissant de désir très bas. Je savais que ça le rendais dingue ce genre de chose alors j’en usais et en abusais même.

Lorsque je le sentis bien dur, je me redressais et à l’aide d’une main, le guidais pour le faire entrer en moi. Je m’enfonçais sur lui en fermant les yeux et me mordant la lèvre, puis je me mettais à bouger, faisant de long et langoureux vas et viens, j’avais envie de prendre mon temps pour l’instant et on verrait pour augmenter ensuite, et pourquoi pas changer à nouveau de position. Je le faisais entrer plus profondément en moi, poussant des cris de jouissance tant c’était bon.

J’étais fier de moi quand elle me dit que ça lui avait énormément plus. Arizona se mit à onduler sur moi et elle me dit qu’elle dormirait tout à l’heure. Elle me dit qu’elle avait espéré qu’on ferait l’amour comme des bêtes toute la semaine.

« Je crois qu’on est sur la bonne voie là »

Je rigolais avant de prolonger langoureusement son baiser. Ma petite femme se mit à se frotter à moi tout en gémissant. Je dois dire qu’elle m’excitait vachement à faire ça et elle le savait très bien. Arizona s’enfonça en moi et elle se mit à bouger. Je posais mes mains sur ces hanches pour l’aider dans ces mouvements, je ne restais pas pour autant inactif et je bougeais selon le rythme qu’elle imposait. Je passais doucement une main sur sa poitrine alors qu’elle poussait des cris de plaisir. Je nous fis changer de position à plusieurs reprises avant de reprendre les choses en main. J’accélérais le rythme afin de lui faire atteindre l’orgasme. Je finis par y arriver puis je vins en elle en soupirant de plaisir. Je séparais ensuite nos deux corps et je venais m’installer à ces cotés. Je passais doucement mes mains sur elle pour la détendre tout en déposant des baisers sur sa peau.

« Je t’aime »

Mon homme ne tenait plus et bien vite nous fîmes l’amour tous les deux. Je le laissais prendre en main la situation, gémissant de plus en plus fort. Je m’adaptais aux positions que mon homme imposait et je finis par atteindre l’orgasme dans un cri rauque. Je le laissais venir en moi, soupirant d’aise puis m’allongeais à ses côtés, me blottissant contre son torse.

«Je t’aime aussi… »

J’étais fatiguée mais je n’avais pas la moindre envie de dormir maintenant, j’avais envie de rester éveillée et de profiter de mon homme encore un peu. Je déposais de légers baisers sur son cou et son torse avant de le mordiller en riant. Je frissonnais sous ses mains avant de le laisser me faire de nouveau l’amour, nous faisions nos petits pervers en manque jusqu’à ce qu’il soit obligé de se lever pour aller travailler. Je soupirais, n’ayant pas réellement envie qu’il s’en aille.

«T’es vraiment obligé de t’en aller ? Tu pourrais rester avec moi…. »

Je le regardais dans les yeux avec un air coquin en me mordant la lèvre mais cela ne marcha pas, je soupirais, me redressant à genoux sur le lit et tenant le drap contre moi. Je passais mes bras autour du cou de mon homme qui était assis sur le bord pour terminer de fermer sa chemise. Je l’embrassais doucement dans le cou, glissant mes mains dans sa chemise et me collant à son dos.

«Vraiment certain que tu dois partir ? Je pourrais faire tout ce que tu désires mon amour…. »

Je lui caressais le torse avec douceur, lui mordillant l’oreille avant de rire. Je voulais qu’il reste avec moi, comme-ci je n’en avais pas eu assez cette nuit mais en même temps j’étais très accro à lui.

Nous n’en restions pas là et je dois dire que nous recommencions à faire l’amour jusqu’au petit matin. Mais j’allais devoir aller travailler et laisser ma petite femme toute seule. C’était à contre cœur que je devais partir, j’aurais largement préférer rester là à la câliner et plus si affinité. Je me préparais pour partir au travail et bien sur je m’attendais très bien à ce qu’Arizona tente de me retenir.

« Je suis obliger ma puce, j’ai déjà allégé ma journée d’hier. Je ne peux pas trop leur en demander après je vais mettre tout le monde en retard. »

Je voyais bien qu’elle voulait me retenir mais je devais résister. Je la laissais passer ces bras autour de mon cou tandis que je finissais de m’habiller. Ma petite tentatrice tenta une dernière approche, je n’avais vraiment pas envie de la laisser mais j’avais des obligations.

« Oui je dois vraiment y aller, tu peux pas savoir à quel point je voudrais rester là avec toi. Je dois aller travailler et je te promets de me rattraper quand je reviendrais. On fera l’amour comme des bêtes et on restera au lit à profiter l’un de l’autre. »

Je me levais et je me retournais posant mes mains de chaque coté de son visage. Je l’embrassais amoureusement et longuement, je souriais ensuite contre ces lèvres.

« Je t’aime ma puce, tu vas me manquer mais je vais tout faire pour rentrer le plus vite possible. Ne commence pas sans moi »

Je rigolais et je lui volais un baiser avant de partir pour le tournage. Je commençais à faire mes scènes tout en évitant d’adresser la parole à Hannah, je lui en voulais énormément pour ce qu’elle avait dit hier soir. Bien sur mademoiselle fit en sorte que je l’écoute et que je ne puisse pas faire autrement. Mais soudain, je me détendis sans comprendre. J’étais entrain de me faire hypnotiser par Hannah qui était un vampire. Elle me disait que j’étais fou d’elle et qu’elle était la femme de ma vie. Elle me dit que je devais mettre dehors Arizona qui n’était qu’une petite profiteuse qui ne pensait qu’à coucher avec moi pour nous séparer. Hannah me demanda d’aller voir Arizona pour que je lui dise que je ne l’aimais pas et qu’il n’y avait qu’Hannah. Après le tournage et complètement hypnotiser, je me retournais chez moi. J’entrais et je me rendais dans la chambre où Arizona était resté.

« Sors d’ici ! Si tu crois que je vais coucher avec toi pour que mon couple éclate tu peux toujours courir ! Je ne t’aime pas et je ne t’aimerais jamais ! Hannah est la femme de ma vie, toi tu n’es rien alors tu vas me laisser tranquille car tu ne me feras jamais craquer ! »

Aaron me promit de revenir rapidement et qu’en rentrant il me ferait l’amour comme une bête, je soupirais, me résignant à le laisser partir. Je prolongeais doucement son baiser avant de rire légèrement.

«Je t’aime aussi mon cœur…Hum je vais surtout dormir alors pas de risque que je commence sans toi. »

Je le laissais partir puis me recouchait bien vite. Je m’endormais comme une masse, je me réveillais près de six heures plus tard, je me levais et mettais de la musique. Je prenais ma douche tranquillement puis choisissais avec soin mes sous vêtements qui plairaient sans aucun doute à mon homme. J’étais en train de les enfiler lorsqu’il entra, je me précipitais à sa rencontre en souriant.

«Ah te voilà ! Ca te plaît ? »

Je m’exhibais fièrement, faisant un tour sur moi-même pour le faire jouir du spectacle. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’il allait me dire, je restais interdite, le regardant. Le pauvre garçon ne savait plus ce qu’il disait, il me disait qu’il n’allait pas coucher avec moi pour briser son couple, qu’Hannah était la femme de sa vie, je sentis les larmes me monter aux yeux, le regardant sans comprendre.

«Que quoi ?! Aaron regarde moi ! Pas plus tard que ce matin tu disais que tu m’aimais et qu’on passerait notre soirée ensemble. Tu me fais une mauvaise blague hein ? Tu te venges d’hier soir ? Bébé s’il te plaît arrête de dire de pareilles choses, tu me fais mal….»

Je le regardais sans comprendre ce qui lui prenait, mes larmes roulaient à présent toutes seules sur mes joues et je me sentais ridicule. Je jouais nerveusement avec l’anneau qu’il m’avait offert lors de sa demande en mariage.

Alors que j’arrivais dans la chambre, je vis Arizona s’exhiber devant moi et je ne me démontais pas. Je lui disais que je voulais qu’elle parte et que je n’aimais qu’Hannah. Je vis alors Arizona à la limite de pleurer. Elle demandait de la regarder et que ce matin je lui avais dit que je l’aimais et qu’on passerait la soirée ensemble.

« Non mais ma pauvre, tu hallucine ! Jamais je n’aurais dit une chose pareille ! Hier soir j’étais avec Hannah alors pas la peine d’essayer de m’embrouiller ! Je ne traine pas avec des trainées comme toi ! Tu crois que tu vas me tenter en te voyant en petite tenue ? La seule qui me fait bander c’est Hannah ! »

Je l’attrapais le haut du bras d’une poigne de fer. Je la regardais d’un air mauvais car sa vue commençait à m’énerver plus que de raison.

« Alors maintenant tu vas sortir d’ici espèce de trainée ! Hors de ma vue ! »

Je la poussais vers la sortie avant de lui lancer ces vêtements. Je voulais qu’elle sorte de chez moi, je ne voulais pas risquer de mettre en danger mon couple à cause d’elle.

Je regardais Aaron avec les larmes aux yeux, il me dit qu’hier soir il était avec Hannah, que j’hallucinais parce que la seule qui le faisait bander c’était cette pute qui était en train de briser mon couple.

«Arrête ! Aaron qu’est-ce qui te prends ? Et cette bague je l’ai volé peut-être ? Ose dire que tu ne m’as jamais demandé d’être ta femme ! »

J’enlevais mon alliance, la lui tendant, il y avait fait inscrire nos deux prénoms dedans avec la date de sa demande. Je la lui abandonnais dans sa main, grimaçant tandis qu’il m’attrapait par le haut de mon bras en serrant plus que de raison. Je pleurais à chaude larmes quand il me traita de trainée, je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait et je me retrouvais dehors en petite tenue.

«Espère d’enfoiré ! Je te déteste ! Tu m’as mentit depuis le début…. »

Je le regardais avant de me rendre compte qu’Hannah était là non loin de nous à nous regarder le sourire aux lèvres. Je rageais, abandonnant là mes vêtements, je tournais le dos à Aaron et m’enfonçais dans la forêt, je me transformais en loup, préférant errer dans la forêt et cacher mon chagrin plutôt que de rester là sans savoir où aller. Je passais la troisième nuit non loin de la caravane de Aaron, restant à la lisière de la forêt, j’étais assise au pied d’un arbre, seuls mes yeux brillaient dans cette nuit pluvieuse, j’étais trempée et alors ? Mon poil me protégeait du froid. Je restais là à regarder, me faisant du mal je le savais mais je ne pouvais pas me résoudre à partir. Il était en train de s’amuser avec cette pute, convaincu que c’était elle sa femme et non pas moi. Et puis je repensais à ce que Nate était capable de faire, il pouvait contraindre les gens et si cette fille était elle aussi un vampire ? Cela expliquerait tout, je me mettais à gronder, aboyant à la mort en comprenant son manège. Mais j’allais les interrompre et elle devrait me rendre des comptes !

« Foutaise, t’es tellement cinglé que tu as du la faire faire ! »

Je prenais la bague qu’elle me donnait et je la lançais dans la pièce. Je finis par la mettre dehors alors qu’elle pleurait à chaudes larmes, je n’en avais rien à faire. Elle me dit que je lui avais menti depuis le début et qu’elle me détestait.

« Je n’ai pas menti c’est toi qui t’es fait un film toute seule ! »

Je m’étais débarrassée d’elle et maintenant je pouvais passer du temps tranquille avec ma petite femme Hannah. Cela faisait trois jours qu’elle était partie et que je restais avec Hannah. Mais ce soir alors que j’étais entrain de déshabiller ma petite femme, j’entendis aboyer dehors et cela commencer à m’énerver. Je voulais faire l’amour avec Hannah et nous étions totalement interrompus, je grognais et je sortais dehors. Je vis alors une louve, je me changeais alors en loup et je lui faisais face en grognant prêt à bondir. Hannah arriva et elle sauta sur la louve, je restais sur mes gardes pour intervenir si Hannah avait un problème. Elle finit par blesser Arizona aux cotes qui laissait échapper un cri de douleur. Soudain, j’eus comme des sortes de flash et tout devenait clair. Hannah m’avait manipulé, j’avais mis la femme de ma vie dehors et là…Là Hannah venait de la blesser. Je grognais de toutes mes forces et je sautais à la gorge d’Hannah, une morsure de loup était mortelle pour un vampire et je me fichais royalement de son sort. Hannah prit la fuite et je m’approchais d’Arizona. Je frottais mon museau au niveau de sa tête pour voir si elle allait bien. Je jappais en la regardant totalement inquiet mais aussi parce que je m’en voulais de l’avoir blesser à ce point à cause d’Hannah.

J’observais en grognant et aboyant la scène qui se déroulait dans la caravane, je savais qu’il avait déjà fait l’amour avec elle la veille et cela me rongeait de l’intérieur. Je me mettais à aboyer furieusement et à hurler à la mort, cela les dérangerait et connaissant Aaron il allait finir par sortir. Je le regardais alors qu’il se tenait sur le perron, me mettant à grogner, me plantant solidement sur mes pattes arrières, il m’avait appris à me battre et je n’allais pas laisser passer une si belle occasion.

Je le regardais, ne le lâchant pas jusqu’à ce que Hannah se jette sur moi, il resta en arrière, certainement pour voir si je n’allais pas âbimer sa meuf ! Dans la bataille je me défendais plutôt bien, je parvenais à la mordre mais n’étant pas un loup de naissance, je n’étais pas vénéneuse pour elle. J’avais réussi à la mordre au flanc mais je n’avais pas pris garde à me tenir éloigner de ses bras. Elle me serra à m’en étouffer et je poussais un glapissement de douleur en sentant mes côtes exploser littéralement sous la poigne du vampire. Je m’effondrais au sol, restant allongée en pleurant parce que j’avais mal et que je ne pourrais pas récupérer Aaron. Je ne prêtais pas attention à ce qu’il se passait autour de moi, soudain Aaron poussa ma tête avec son museau en jappant, il se sentait mal certainement. Je le regardais, tentant de me lever mais mes pattes refusèrent de me porter. Je reprenais finalement forme humaine, me retrouvant nue, allongée sur un tapis de feuille et complètement trempée. Je me tenais les côtes, souffrant le martyr mais je n’osais pas regarder Aaron, pleurant beaucoup parce que je savais qu’il avait couché avec cette fille et ses paroles me faisaient encore du mal. «Achève moi et va rejoindre ta pute ! » Cela me coutait de parler, j’avais le souffle court et le moindre mouvement me faisait souffrir. Mais je sentais que déjà mes os se ressoudaient grâce à la capacité des loups à guérir vite.

Je voyais qu’Arizona n’arrivait pas à se lever et qu’elle souffrait. Elle finit par reprendre forme humaine et elle se tenait les côtes. Ma petite femme pleurait et cela me faisait mal de la voir comme ça. Je me dis soudain de l’achever et de rejoindre Hannah. Je vis que les os d’Arizona se ressoudaient et je ne pouvais pas la déplacer maintenant, je devais attendre qu’elle soit guéri. Je m’allongeais à ces cotés pour la réchauffer et qu’elle ne tombe pas malade. Je me faisais tout petit pour ne pas la gêner de ma présence car elle avait l’air de ne plus avoir très envie de me voir. Une fois que je vis qu’elle se sentit mieux, je reprenais forme humaine et je soulevais Arizona pour la ramener chez moi. Une fois à l’intérieur, je la conduisis dans la salle de bain. Je la mis sous la douche et je l’accompagnais pour faire couler l’eau chaude sur nous pour nous réchauffer.

« Je suis désolé ma puce… Elle m’a utilisé… Je ne contrôlais pas ce que je disais… Je m’en veux tu ne peux pas savoir… Pardonne-moi… Je t’aime tellement ma puce, je t’en supplie ne me quitte pas… »

Je posais mon torse contre son dos en la serrant doucement contre moi. Je me sentais horriblement mal et j’avais peur qu’elle me quitte après tout ça. Je ne supporterais pas de la perdre surtout que je l’aime plus que tout. Mais je savais très bien que j’avais pu lui faire tellement mal, je l’avais blessé et je le savais très bien. Ce n’était pas en partie de ma faute car j’avais été manipuler mais quand même.

Je restais allongée sur le tapis de feuilles, grelottant de froid, je n’avais plus ma fourrure pour me protéger du froid. Inconsciemment, je me blottissais contre lui, cherchant à avoir un peu de chaleur. Je ne bougeais pas, n’ayant pas envie de devoir me recasser les os pour avoir une cicatrisation parfaite. Je continuais de pleurer même si cela m’était douloureux à cause de mes côtes. Je le laissais me soulever sans rechigner, passant mes bras autour de son cou pour ne pas tomber. Je restais silencieuse, puis je me redressais lorsqu’il me posa dans la douche, je frissonnais en sentant l’eau chaude sur ma peau. Aaron resta avec moi sous la douche, je ne disais rien, n’ayant pas la force de protester. Il me dit qu’il était désolé et qu’elle l’avait manipulé, il s’excusait platement en me disant qu’il s’en voulait, il me supplia de ne pas le quitter. Je levais les yeux vers lui avant de lui répondre avec une voix étouffée.

«C’est toi qui m’a mise à la porte… C’est toi qui m’a quitté et pas l’inverse… »

Je me dégageais doucement de son étreinte, il me serrait trop fort et mes côtes étaient encore trop douloureuses pour que je le laisse me serrer aussi fort.

«Serre moins fort s’il te plaît… »

Je parlais avec douceur, me massant les côtes où apparaissait à présent un énorme hématome, courant le long de mon buste. Je me tournais vers lui en soupirant, le regardant dans les yeux. Je lui volais un léger baiser avant de sortir de la douche et m’enrouler dans une serviette. Je ne savais pas trop comment me comporter vis-à-vis de lui, j’allais dans sa chambre et dénichais une de ses chemises que j’enfilais, ne sachant pas bien ce qu’il avait fait de mes affaires. Je m’asseyais doucement sur le lit, fixant le mur qui me faisait face, j’étais totalement perdue et je ne savais plus quoi penser. Je le regardais venir dans la chambre à son tour avec une serviette autour de la taille, je ne bougeais pas, me contentant de le regarder.

«Je… Je sais pas ce que je dois faire. Te pardonner ou passer cette porte et ne plus revenir… Je sais que ce n’est pas de ta faute et je t’aime tellement, le problème c’est que je n’arrive pas à accepter que tu ais pu coucher avec elle… »