Aujourd'hui j'avais passé ma journée en dehors de la maison, Aaron avait du boulot et moi aussi. Je me rendais à une petite séance photo pour un magasine de lingerie, je n'en avais pas encore parler à Aaron parce que je savais qu'il allait être jaloux mais je lui réservais une petite surprise ce soir. Bref, sur le chemin du retour je passais chez mes parents pour voir comment se comportait notre fille. Je demandais à ma mère de me la garder cette nuit, lui expliquant que je voulais passer une soirée en amoureux avec Aaron.

Je la remerciais puis rentrais à la maison rapidement, j'avais gardé sur moi l'ensemble en dentelle et soie avec lequel j'avais posé pour m'amuser avec mon chéri ce soir. J'avais fourré pèle-mêle mes affaires dans mon sac, ayant simplement mon manteau par dessus mes sous vêtements. Mais je ne me doutais pas une seule seconde que mon homme avait de la visite de Los Angeles, un de ses amis de fac apparemment. Je savais qu'il était rentré, j'avais pris tout mon temps pour ça, je sonnais alors en riant, j'avais envie de faire ma petite chieuse ce soir et j'allais commencer dès maintenant.

Après ma journée de travail, j’avais rencontré l’un de mes amis de Los Angeles. Je l’avais donc invité chez moi pensant que cela ne dérangerait pas Arizona, de plus je pense qu’elle serait contente de rencontrer mes amis autres que Nate Darling. Je passais un long moment avec mon ami jusqu’à ce que quelqu’un sonne à la porte. Je me levais et j’allais ouvrir la porte. Je vis Arizona sur le pas de la porte et je me mis à sourire. Mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle ouvre son manteau pour me montrer les magnifiques sous vêtements qu’elle portait. Je refermais rapidement le manteau mais mon ami s’était déjà pointer derrière moi et il avait donc tout vu.

« Tu devrais peut être allé te changer. »

Si mon ami n’avait pas été là, je lui aurais sauté dessus mais là ce n’était pas le cas et je ne voulais pas que mon ami la mate. Je la prenais dans mes bras et je l’embrassais tendrement avant de sourire contre ces lèvres.

« Tu me le réserve pour tout à l’heure ?... »

Je souris et je la laissais entrer avant de fermer la porte derrière elle. Je voyais le regard de mon ami se posait sur elle, d’après ce que je voyais elle lui plaisait physiquement.

Lorsque mon chéri ouvrit la porte, je le regardais en souriant et ouvrais mon manteau pour lui faire apprécier la vue de mes dessous. Mais il le referma rapidement visiblement gêné et une voix masculine s'éleva derrière lui. "Oh mec c'est sympa d'avoir commandé une pute! Elle est pas mal!" Je lui lançais un regard méchant avant d'acquiescer à ce que disait Aaron pour aller me changer. Je me doutais que si son ami n'avait pas été là il m'aurait sauté dessus. Je lui adressais un sourire et prolongeais doucement son baiser avant de sourire.

"Aucun problème... Bon je vais me changer... J'ai laissé Kenzie à mes parents, ils nous la gardent toute la nuit."

J'entrais finalement puis me faufilais rapidement dans notre chambre en évitant soigneusement de montrer mes parties à l'ami de mon homme. Je le saluais rapidement au passage avant d'aller m'habiller mais je l'avais mauvaise d'avoir été traité de pute! Je m'habillais vite fait et ressortais de notre chambre, rejoignant mon homme dans la cuisine.

"Tu peux m'expliquer pourquoi il a cru que j'étais une pute?"

Arizona me sourit et me dit qu’elle allait se changer. Elle me dit que Kenzie était chez ces parents car ils la gardaient pour la nuit.

« C’est une bonne chose, on pourra profiter de notre nuit »

Je souriais et je la laissais se rendre dans notre chambre pour qu’elle puisse se changer. Je retournais avec mon ami dans le salon, je n’en revenais pas qu’il ait pensé que c’était une pute. Je savais très bien que j’allais devoir justifier cela et que la réponse ne plairait pas forcement à ma petite femme. Je me rendais dans la cuisine pour préparer et Arizona m’y rejoins. Comme prévu, elle me demanda des explications sur les propos de mon ami.

« C’est que… En faite à LA, on faisait souvent des soirées entre potes et… Enfin tu vois, on faisait des petits extra pour pimenter notre soirée… »

Je savais à l’avance que ça lui plairait moyennement mais cela était du passé. Aujourd’hui, je ne ferais plus une chose pareille surtout que j’avais ma petite famille.

Je savais à l'avance que sa réponse n'allait pas me plaire, d'ailleurs j'avais bien du mal à ravaler ma jalousie lorsque je l'entendis me donner son explication. Mes pouvoirs se déclenchèrent sans que je ne le veuille et les tiroirs s'ouvrirent brusquement.

"Pimenter des soirées hein? Donc tu t'es tapé des putes? C'est pour ça qu'il croit que je suis une pute? Parce que à L.A tu étais libre, loin de ta gamine de petite amie et que tu pouvais te taper des putes sans qu'elle le sache hein?! Et puis je suis devenue trop encombrante alors tu m'as viré de ta vie pour pouvoir faire comme tes copains?"

Je n'en revenais pas de ce qu'il avait pu faire là bas, je ne le reconnaissais pas, le Aaron que je connaissait n'aurait jamais fait une telle chose et pourtant il l'avait fait. Je refermais les tiroirs avec rage avant de me rendre dans le salon, j'étais en rage et il valait mieux que je me calme rapidement. Je m'asseyais sur le sofa, prenant un oreiller contre moi et je me tenais tranquille, ne disant plus rien.

Alors que je donnais mon explication à Arizona, les tiroirs s’ouvrirent brusquement. Je regardais autour de moi avant de reporter mon attention sur Arizona qui était entrain de s’énerver contre moi.

« J’étais célibataire, je m’amusais avec des amis. A cet époque je ne savais pas que j’avais une famille, aujourd’hui ce n’est pas le genre de chose que je referais »

Arizona quitta la cuisine folle de rage et je la suivais. Elle s’installa dans le salon tout en prenant un oreiller contre elle. Je m’asseyais non loin d’elle mais elle avait l’air de ne pas trop vouloir de ma présence. Je continuais à discuter avec mon ami avant de m’absenter quelques instants. Je ne me doutais pas que mon ami tenterait une approche avec Arizona, il était sûr qu’elle était une pute. Soudain, j’entendis des voix s’élevaient depuis le salon et je me dépêchais d’y retourner.

« Vous pouvez me dire ce que vous fabriquer tous les deux ? »

Je préférais ne pas entendre ses explications, il m'avait quitté pour se taper des putes c'est ce que j'avais compris et j'avais du mal à le digérer. Bref, je le laissais parler avec son ami, restant tranquille sur le sofa à lire un livre. Dans des moments pareil, ma fille me manquait énormément parce qu'elle m'apaisait et m'aidait à me détendre. Soudain Aaron retourna dans la cuisine et son ami se rapprocha de moi, il se mit à me faire des propositions salaces.

"Non mais ça va vraiment pas hein! Je suis pas une pute! Et pour rien au monde je ne coucherais avec toi!"

Je me levais pour eviter qu'il ne me touche. Aaron revint dans le salon à ce moment là et je venais me cacher derrière lui comme une gamine.

"Ton pote me prend pour une pute et il veut me sauter pour 500 dollars.... Alors soit tu le mets à la porte, soit c'est moi qui m'en vais!"

Alors que je demandais ce qu’il se passait, Arizona se leva et vint se cacher derrière moi. Je posais une main sur elle pour la rassurer. Arizona me dit que mon ami la prenait pour une pute et qu’il voulait sortir avec elle pour 500 dollars. Elle me demanda de le mettre la porte sinon c’était elle qui partait. Je lançais alors un regard noir à mon ami, il allait vraiment trop loin.

« Sors d’ici ! Comment tu peux penser ça d’elle ? Tu ne vois pas que c’est ma petite amie, tu as bien vu les photos d’elle et de ma fille. Je t’ai parlé d’elle et tu oses encore lui faire ce genre de proposition ? »

Je mettais mon ami dehors vite fait bien fait et je refermais la porte derrière lui. Je retournais voir Arizona dans le salon et je m’approchais d’elle.

« Ca va ? Tu vas bien ? Il ne t’a pas fait de mal ? »

J'étais inquiet et je pense que c'était bien normal après tout.

Je restais derrière Aaron, le laissant poser sa main sur moi, je le regardais mettre son ami dehors en se mettant en colère. J'attendais bien sagement debout au milieu du salon, les bras croisés qu'il revienne vers moi. Bien entendu il était inquiet pour moi à l'idée que son pote ait pu me toucher.

"Oui ça va, non il ne m'a rien fait parce qu'il n'en a pas eu le temps! Il m'a juste blessé en disant que j'étais une pute, j'ai pas la sensation de renvoyer une telle image mais finalement il a peut-être raison..."

Je m'écartais d'Aaron pour me réinstaller sur le sofa, j'étais mère d'une petite fille de deux ans, j'étais âgée de seulement 18 ans et j'étais bien dans ma peau. Jamais je n'aurais cru qu'on aurait pu me prendre pour une pute. Je reprenais mon livre, les yeux embués de larmes, mais je n'en montrais rien à Aaron, gardant la tête baissée, je ne parvenais pas à lire une seule phrase de mon livre mais ce n'était pas grave.

Arizona me dit qu’il n’avait pas eu le temps de lui faire quelque chose. Elle ajouta qu’il l’avait juste blessé en la traitant de pute car elle n’avait pas l’impression de renvoyer une telle image.

« Ne dis pas n’importe quoi… C’est qu’un abruti, n’écoute pas ce qu’il peut raconter… Nate le connait aussi, il pourra te le dire »

Arizona s’écarta de moi pour aller au sofa et lire son livre. Je soupirais alors qu’elle me faisait la tête. Vu comment elle était installée, je ne pouvais pas me rendre compte qu’elle se mettait à pleurer.

« Bon et bien très bien, si tu veux gâcher le reste de la soirée en me faisant la tête à cause des dires de mon ami et bien vas-y ! Moi je n’ai rien fait, ni rien dit mais si tu veux me faire la tête pour ça… »

Je ne pouvais rien faire la dessus. Elle m’en voulait pour mon passé et pour les propos de mon ami.

« Je ne peux pas contrôler ce que les gens disent et mon passé, je ne peux pas le changer mais si cela ne te convient pas et que je te dégoute… Et bien la porte est ouverte et tu connais la sortie… »

Je quittais le salon pour me rendre dans la chambre, je m’allongeais dans le lit tout en regardant le plafond. Je ne pouvais pas la forcer à rester avec moi si mon passé la dégouter et lui poser problème même si ça me déchirer de dire ça.

Aaron me fit un petit discours qui me blessa encore un peu plus, je ne bougeais pas, le laissant sortir du salon pour rejoindre notre chambre. Je relevais la tête et continuais de pleurer comme une enfant. Je ne voulais pas partir, je l'aimais énormément et j'avais bien trop souffert sans lui pour avoir envie de partir maintenant qu'il était là avec moi. Je sanglotais incapable de réfléchir clairement. Je me levais et venais doucement le rejoindre pleurant en silence, je m'allongeais à côté de lui, me disant qu'il ne voulait sans doute pas de ma compagnie mais il était trop tard pour cela. Je me tournais vers lui, le regardant au travers de mes larmes. Il fixait le plafond sans même me calculer une seule seconde, j'essuyais mes larmes mais je n'arrêtais pas de pleurer alors cela ne servait à rien. Je me décidais finalement à prendre la parole.

"Je n'ai pas dit que tu me dégoûtais, je n'ai pas non plus dit que je voulais partir. Ce que je veux, c'est toi mais tu n'as pas l'air de comprendre. Je ne comprends pas pourquoi tu as eu le besoin de faire ça quand tu étais plus jeune, mais ce n'est pas pour ça que je voudrais partir.....Après si tu ne veux plus de moi à cause de ma crise de tout à l'heure ou pour ce qui s'est passé dans la cuisine tu n'as qu'à me le dire...."

J'avais conscience que mes pouvoirs avaient pu l'effrayer d'ailleurs à force de sangloter mes pouvoirs se déclenchèrent une nouvelle fois et les rideaux de notre chambre se fermèrent brusquement.

Alors que j’étais dans la chambre, Arizona vint me rejoindre doucement. Elle était entrain de pleurer et je dois dire que je m’en voulais de la faire pleurer et de l’avoir blesser. Elle me regardait et elle prit la parole, je la regardais pour ne pas qu’elle pense que j’étais froid avec elle. Elle me dit qu’elle ne voulait pas partir et que c’était moi qu’elle voulait. Elle me dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi j’avais eu besoin de faire ça quand j’étais plus jeune. Elle ajouta que je n’avais qu’à lui dire si je ne voulais plus d’elle. Mais alors qu’elle me parlait, les rideaux de la chambre se fermèrent brusquement. Je commençais à me poser des questions sur ces événements étranges qui avaient déjà eu lieu dans la cuisine. Je regardais Arizona et je posais mes mains sur elle pour tenter de la calmer et de la rassurer.

« Tu sais bien que je veux toujours de toi, je serais fou de ne plus vouloir de toi. Je t’aime ma puce et ça ne changera pas, je te l’ai déjà dit. Je sais que ce que j’ai pu faire quand j’étais plus jeune ne te plait pas mais je ne peux pas changer ce que j’ai fait. Tu sais j’étais avec Nate et d’autres amis qui étaient partant pour ça et j’étais bien obliger de suivre… Allez calme toi ma puce… »

Je la serrais doucement contre moi et je déposais un baiser sur son front. Je la câlinais pour la détendre afin qu’elle soit rassurée. Je finis par la regarder, il fallait que je lui pose la question qui me brûlait les lèvres.

« Tu vas peut être rigolé de ma question mais il faut que je te la pose… Est-ce que tu as quelque chose à voir avec les rideaux qui se ferment seuls ou les tiroirs qui s’ouvrent seuls dans la cuisine ? »

"T'étais pas obligé de coucher avec elles... Enfin tu as fait ce que tu as voulu pendant qu'on était plus ensemble, j'ai pas à te juger pour ça, parce qu'on était plus ensemble justement."

J'essayais de ne pas penser qu'il pourrait avoir un autre enfant quelque part à force de coucher avec n'importe qui. Je le laissais me prendre contre lui, posant ma main sur son torse et ma tête contre son épaule. Je me détendais un peu mais ce n'était toujours pas cela. Il me demanda alors si j'avais avoir avec les évènements étrange qui se passaient dans la maison.

"Heum... En quelque sorte oui, c'est moi.... Ecoute, je...j'ai des facultés un peu différente de toi et Mackenzie aussi, sauf que chez elle ce n'est pas encore très bien développé. Je suis une sorcière Aaron, tu as le droit de me détester ou de ne pas me croire mais c'est ce que je suis..."

J'espérais qu'il ne me quitte pas, j'avais toujours redouté le moment où je devrais le lui avouer.

Arizona me dit que je n’étais pas obligé de coucher avec elles. Mais qu’elle n’avait pas à me juger car nous n’étions plus ensemble.

« Tu sais quand on a bien bu, on se laisse plus facilement aller surtout quand on est célibataire… »

Je posais ensuite des questions à Arizona sur les événements étranges qui s’étaient déroulés depuis tout à l’heure. Elle me répondit positivement en me disant qu’elle avait des facultés et que ma fille aussi. Mais celle de Kenzie n’était pas développée. Arizona me dit qu’elle était une sorcière et que j’avais le droit de la détester ou de ne pas la croire.

« Je te crois et je ne te déteste pas… Tu sais, il y a plusieurs choses spéciales dans le monde. Mais comme on est dans les confidences, j’ai quelque chose à t’avouer moi aussi… Je ne suis pas si humain que ça. Tu as du remarquer que j’avais une température corporelle assez élever par rapport à toi et puis parfois, je peux m’absenter une nuit sans explication… Notamment les soirs de pleine lune car… Je suis un loup garou. »

Je me demandais bien comment elle allait réagir. Elle allait peut être pas me croire et penser que je me moque d’elle parce qu’elle m’avait fait sa révélation.

Il m'avoua que lorsqu'on était célibataire et alcoolisé on se laissait plus facilement faire, je ne voulais pas penser à ça, parce que pendant qu'il s'amusait avec des putes, moi j'étais enceinte et j'attendais patiemment le jour où il reviendrait en ville, j'avais toujours cru qu'il reviendrait mais lui il n'avait pas pensé à moi, il avait préféré s'amuser avec ce genre de fille et moi j'avais gâché ma vie d'adolescente à ne plus vouloir vivre sans lui. Je regrettais amèrement d'avoir été une petite fille sage, de l'avoir attendu alors que lui ne m'avait pas attendu pour vivre sa vie.

"Peut-être... Je ne peux pas savoir, parce que j'étais en train d'accoucher et de jouer les petites filles sage pendant que toi tu faisais..ça... Alors non je ne sais pas ce qu'est une soirée bien alcoolisée..."

Il changea de sujet et me parla des phénomènes étranges que j'avais déclenché, je lui révélais alors que j'étais une sorcière et il m'avoua qu'il s'en fichait pas mal parce que lui était un loup garou, je le regardais sans vraiment y croire mais il était vrai qu'il disparaissait toute la nuit les soirs de pleine lune et qu'il était beaucoup plus chaud que moi mais j'avais toujours apprécié cela, pensant que c'était quelque chose de normal.

"Eh bien....c'est.... Je te crois hein, c'est juste que là j'ai du mal à voir que tu es un loup. C'est vrai que tu disparais régulièrement à la pleine lune et que tu es plus chaud mais j'ai toujours trouvé ça normal. Tu crois que Kenzie est elle aussi un loup?"

« N’oublie pas que je n’étais pas au courant de ta grossesse si j’avais su, j’aurais été avec toi et je n’aurais pas fait tout ça… Mais pas la peine de ressasser sans arrêt le passé ce n’est pas une solution. »

Arizona m’avoua qu’elle était une sorcière tout comme notre fille. Je me sentais donc contraint de devoir lui avouer la vérité, elle avait été franche avec moi alors je devais l’être avec elle. Je lui avouais que j’étais un loup garou en lui donnant des justifications pour qu’elle me croit. Arizona parut quelque peu étonné ce que je pouvais comprendre. Elle me dit qu’elle avait un peu de mal à me voir en loup. Elle me demanda si Kenzie était un loup.

« Non, elle est sorcière… C’était soit l’un ou l’autre et heureusement pour elle, elle tient de toi »

Je passais doucement mes mains sur Arizona et je déposais un baiser sur son front. Doucement, je fis en sorte qu’elle se glisse sur moi. Je posais mes mains sur elle et je l’embrassais tendrement avant de la regarder en souriant.

« On forme un sacré couple ! »

En tout cas, j'étais bien content qu'elle ne le prenne pas mal et qu'elle m'acceptait tel que j'étais.

Aaron m'expliqua que notre petite était simplement une sorcière parce qu'elle ne pouvait pas être les deux à la fois. J'étais quelque peu soulagée de l'entendre me le dire, je ne voulais pas que notre petite soit une louve en supplément d'être une sorcière, cela serait déjà bien assez compliqué pour elle comme ça. Je le laissais m'attirer sur lui mais je savais que j'avais gâché la soirée tout à l'heure. Je prolongeais doucement son baiser avant de me tenir sagement contre lui.

"Oui, un loup et une sorcière..... Qui aurait cru ça possible?"

Je ne voyais pas pourquoi je le prendrais mal, moi aussi j'avais eu un secret à garder et je comprenais parfaitement à quel point c'était difficile. Je ne bougeais pas, me tenant tranquille dans ses bras, je me sentais mal même si il était là avec moi. La soirée ne s'était pas déroulée comme je l'avais attendu et je vivais mal le fait qu'il avait pu m'oublier aussi facilement alors que j'étais enceinte de lui, certes il ne le savait pas mais je me demandais si il était réellement attaché autant qu'il le disait.

" Demain je vais rechercher la petite assez tôt, mes parents doivent partir chercher mon frère, il rentre en permission et ma mère préfère que je reprenne Kenzie, histoire de pouvoir faire la route l'esprit tranquille."

« Je pense qu’il doit pas y avoir beaucoup de couple comme le notre. Mais sache que si on a d’autre bébé un jour, il se pourrait que ça soit des loups. »

Je la regardais alors qu’elle me disait que demain, elle ira chercher la petite de bonne heure car ces parents devaient aller chercher son père.

« Ok on pourra aller la chercher ensemble »

Je souriais et je lui volais un baiser. Je passais doucement mes mains sur elle sans pour autant passer pour un pervers. Je me montrais doux avec elle après la soirée qu’on venait de passer.

« Tu veux peut être te reposer ?... J’ai bien envie qu’on rattrape le coup pour la soirée, tu en pense quoi ? »

Je savais qu’elle avait mis un joli ensemble et qu’elle avait espérer une soirée bien différente que celle que nous avions vécu. Je lui proposais donc de reprendre à zéro notre soirée pour rattraper la chose.

"D'accord..."

J'étais d'accord avec le fait qu'il vienne chercher la petite avec moi, ainsi elle passerait un peu de temps avec son père le lendemain. Je frissonnais sous ses mains, me mettant bien contre lui, je le regardais alors qu'il me demandais si je voulais me reposer, je ne savais pas ce dont j'avais envie. Il voulait rattraper le coup pour notre soirée mais je ne savais pas si j'en avais envie, je le regardais sans réellement savoir quoi lui répondre. J'avais l'impression qu'il voulait se faire pardonner ou qu'il avait pitié de moi.

"Je ne sais pas Aaron... Je.... On pourrait sûrement rattraper le coup oui, si tu en as envie...A toi de me convaincre..."

Je le regardais en me disant que de toute façon je ne saurais pas lui résister bien longtemps. Je lui adressais un sourire, lui caressant doucement la nuque avant de l'embrasser doucement.

Arizona me disait qu’elle ne savait pas ce qu’elle voulait faire et si elle voulait rattraper notre soirée. Elle me dit qu’on pouvait le faire si j’en avais envie mais je devais la convaincre.

« Bien sur que j’en ai envie mais c’est que je ne veux pas te forcer »

Je la regardais et je l’embrassais doucement avant de la faire basculer dans le lit. Je me retrouvais au dessus d’elle et je déposais des baisers sur son cou. Je me mettais à la déshabiller doucement et je descendais mes baisers sur sa poitrine. Je faisais en sorte de venir taquiner sa poitrine avec ma langue et mes dents. Je voulais m’occuper d’elle pour lui prouver que je pouvais rattraper notre soirée et faire la paix en quelque sorte. Je remontais doucement vers elle et je l’embrassais tendrement tout en glissant une main entre nous. Je me mettais à la caresser au travers de son sous vêtement.

« Alors convaincu ou il t’en faut encore plus ? »

Je souriais contre ces lèvres avant de l’embrasser en jouant avec sa langue.

Je le laissais basculer au dessus de moi et je frissonnais sous ses petites attentions à mon égard. Je me laissais faire, soupirant de désir pour lui, il savait comment me faire craquer et il en usait.Je prolongeais son baiser avant de sourire.

"Encore....Huuuumm ouii encooree..."

Je prolongeais son baiser tout en jouant avec sa langue et remuant doucement le bassin sous ses caresses. Il allait vite comprendre que j'avais envie de lui. Je lui enlevais sa chemise, passant mes mains sur son dos tout en gémissant de plaisir, pour une fois que nous étions seuls à la maison, on pouvait bien en profiter non?

"Aaroooon... S'il te plaît, hummm s'il te plaît..."

Je voulais qu'il vienne à présent, j'étais impatiente qu'il me fasse l'amour, il savait parfaitement comment faire avec moi.

Arizona me disait qu’elle ne voulait encore. Apparemment j’avais réussi à la convaincre et j’étais bien fier de moi. Arizona me retira ma chemise et elle passa ces mains dans mon dos tout en gémissant de plaisir. Ma petite femme en arriva à me supplier de lui faire l’amour et je dois dire que j’étais prêt à exécuter la moindre de ces envies. Nous nous déshabillons mutuellement et quand nous étions nus, je la pénétrais avec force. Je me mouvais en elle sur un rythme soutenu pour lui procurer le maximum de plaisir. Je m’enfonçais toujours un peu plus en elle pour que le plaisir n’en soit que plus intense. Je finis par la mener au plaisir ultime puis je continuais jusqu’à ce que je vienne en elle. Je séparais nos deux corps et je m’allongeais à ces cotés. Je l’attirais contre moi et je passais doucement mes mains sur elle pour la détendre.

« Je t’aime ma puce… »

Je l’embrassais tendrement tout en la serrant un peu plus contre moi. Je me montrais câlin avec elle et attentionné, je dois dire que nous avions bien rattrapé notre soirée. Enfin c’est ce que je pensais de mon coté.

« Ca te dirait d’aller diner un de ces soirs au restaurant ? »

Je ne restais pas inactive, me mouvant moi aussi pour prendre un maximum de plaisir. J'atteignais finalement l'orgasme dnas un cri rauque et je le laissais s'allonger à côté de moi. Je venais me mettre contre lui, frissonnant sous ses mains.

"Je t'aime aussi..."

Je prolongeais son baiser, restant très calme avec lui et appréciant le fait qu'il se montre aussi câlin avec moi. Je l'embrassais doucement dans le cou lorsqu'il me proposa d'aller dîner au restaurant un soir.

"Oui pourquoi pas.... Il faut qu'on détermine un jour et qu'on demande à mes parents de nous garder la petite."

Je lui caressais doucement le ventre tout en restant calme, il avait su se faire pardonner mais je n'avais pas oublié notre soirée désastreuse à cause de son ami.

"Je suis désolée pour ton ami..."

Arizona était d’accord pour que l’on aille diner mais il fallait qu’on détermine le jour pour pouvoir demander à ces parents de garder Kenzie.

« Que dirais tu d’aller diner au restaurant ce samedi soir ? »

J’avais une petite idée derrière la tête depuis quelques temps et je trouvais qu’il était temps de passer le pas. Je souriais alors qu’elle me caressait doucement le ventre. Arizona revint sur le sujet fâcheux de la soirée et je me rendais compte qu’elle n’avait rien oublié.

« Pourquoi désolé ? Il ne remettra plus le pied ici et je pense que je ne reverrais plus mes autres amis à part Nate. Ca doit bien être le seul qui s’est bien se comporter. »

Je soupirais avant de reposer mon regard sur Arizona. Je passais doucement mes mains sur elle en la gardant contre moi.

« T’es pas prête d’oublier, hein ? Tu m’en veux encore pour toute cette histoire ? »

"Samedi soir? Je suis partante, ça nous changera un peu de la routine."

J'avais hâte d'aller au restaurant avec lui, cela nous ferait du bien de se retrouver ensemble rien qu'une soirée sans personne pour nous déranger, enfin théoriquement. Parce que si notre soirée se passait comme celle-ci je crois que je ne le supporterais pas. Je lui caressais le ventre avec douceur, m'excusant pour son ami, il avait dû le mettre à la porte à cause de moi.

"Parce que tout tes potes sont comme lui? T'es bien différent d'eux...."

J'avais du mal à croire qu'il ait pu trainer avec ce genre de mec lorsqu'il était à Los Angeles. Je frissonnais sous ses mains, me laissant dorloter comme une enfant.

"Non je ne suis pas prête d'oublier mais en même temps je ne peux pas non plus t'en vouloir...Tu étais libre de faire ce que tu voulais après tout, même si j'étais enceinte de toi."