Cela faisait un mois et demi que j’étais seule et au fond du trou. Suite à ma rupture avec Nate, je touchais carrément le fond et tout allait de travers dans ma vie mais à quoi bon… Les premiers temps, je suis restée plusieurs jours chez moi renfermée dans le noir à pleurer et à regarder des films à l’eau de rose qui me faisait souffrir un peu plus. Je n’avais plus de gout à rien et je n’allais plus travailler sans donner de raison valable et sans les prévenir. Je ne voulais voir personne et quand on m’annonça que j’étais virée, je m’en fichais au final même si avant j’aurais été dans tout mes états si je perdais mon travail. Mais là, j’étais déjà tellement au fond que ça ne me fit rien. J’avais perdu l’appétit et je ne mangeais presque plus rien. Les jours suivants, les crises de larmes avaient cessé même si j’étais toujours aussi profondément malheureuse. Je m’étais tellement attaché à lui, je l’aimais tellement alors qu’au final il en avait rien à foutre de moi. Je suis sure qu’il s’en ai déjà trouver une autre et qu’il ne pense déjà plus à sa pauvre Evelyn qui rêvait d’une grande histoire d’amour avec lui. Au fur et à mesure du temps, je décidais finalement de sortir toutes les nuits pour essayer d’atténuer mon chagrin dans l’alcool. Je passais mes soirées dans les bars ou les boites de nuit plus ou moins malfamé de la ville. Je n'arrêtais pas de boire et de danser. J’y allais seule, je ne voyais même plus mes amis. J’étais en phase auto destructrice et je n’avais pas besoin d’entrainer mes amis avec moi. Certains hommes tentaient de m'aborder mais je ne me laissais pas faire, je ne voulais personne et encore moins coucher avec un autre. Je n’avais plus de nouvelles de Nate, je me sentais tellement seule et tellement malheureuse. J’aurais préféré qu’il me batte plutôt que de vivre ça… C’était bien pire… Je n’étais plus la gentille petite Evelyn, je n’étais plus qu’une pauvre idiote malheureuse qui n’arrive pas à noyer son chagrin d’amour.

Voilà un mois et demi que j'avais mis Evelyn dehors, je n'avais plus de contact avec elle et j'étais persuadé qu'elle irait beaucoup mieux sans moi. Oui mais je n'avais pas alors réalisé qu'elle me manquerait à ce point, la maison me paraissait bien vide sans elle et j'avais du mal à me faire à l'idée que je ne la reverrais plus. Mais j'avais pris ma décision et j'avais fait ça pour ne plus la blesser physiquement.

Mon entourage avait bien remarqué que je n'étais plus si concentré qu'avant, que quelque chose clochait chez moi et lorsque l'on me parlait d'Evelyn je me braquais automatiquement, y compris lorsque son père vint me parler d'elle en me disant que son bébé chéri était descendu aux enfers et que c'était de ma faute. Je niais l'évidence, bien sûr que tout était de ma faute j'avais brisé cette fille et elle me manquait. Il n'était d'ailleurs pas le seul à me dire que la jeune femme avait été aperçue dans un club et qu'elle avait vraiment touché le fond. Bref, ce soir je décidais de partir à sa recherche, je passais de club en club afin de la trouver, tout du moins j'écumais ceux dont j'avais entendu parlé et où il semblerait la jeune demoiselle passerait son temps. Je finis par la trouver au bout du 5ème club.

J'étais soulagé de la trouver mais elle avait bien changé en un mois et demi, je m'approchais d'elle tandis qu'elle était déjà bien alcoolisé et réclamait encore à boire, je me plaçais à côté d'elle avant de lancer un regard hostile au serveur.

"Elle a assez bu pour ce soir!"

Je refusais qu'elle boive encore une seule goutte d'alcool et d'ailleurs je lui prenais le verre qu'elle n'avait pas encore terminé pour le poser derrière le comptoir avant de lui adresser la parole.

"Bonsoir Mademoiselle Valentine, vous êtes plutôt difficile à trouver.... Oh non jeune fille tu as assez bu! Arrête de faire l'enfant et écoute moi! On doit parler..."[b]

Comme tous les soirs, j’étais dans un club pour y passer la soirée à danser et à boire. Mais alors que je revenais au bar pour réclamer une nouvelle boisson, je me tournais vers le gars qui me disait que j’avais assez bu pour ce soir. Je ne m’attendais pas à voir Nate et mon cœur déjà bien abimé se resserra. Nate me prit mon verre d’alcool dans les mains pour le poser derrière le comptoir.

« Hé ! Tu te prends pour qui ! »

Nate me disait que j’étais difficile à trouver mais je ne l’écoutais pas, j’étais occupé à me pencher sur le bar pour aller récupérer mon verre qu’il m’avait prit.

« Je bois si je veux t’es pas ma mère, ni mon père et encore moins mon petit ami alors je fais ce que je veux ! »

Nate me dit que j’étais entrain de faire l’enfant et je lui lançais un regard noir. Il voulait parler, monsieur Darling s’était déplacé jusqu’ici pour me parler première nouvelle !

« Et bien, j’ai peut être pas envie de t’écouter. Tu m’as déjà fait assez de mal comme ça alors si c’est pour en rajouter une couche, ce n’est pas la peine tu peux rentrer chez toi ! T’iras rejoindre ta nouvelle soumise que tu pourras baiser comme un pervers ! »

Je m’écartais et je m’éloignais du bar, je n’avais pas envie d’être à ces cotés. C’était beaucoup trop douloureux, j’avais l’impression de rentrer le couteau dans la plaie.

Je l'attrapais par les hanches alors qu'elle tentait de passer par dessus le comptoir pour reprendre son verre, je la forçais à me regarder et elle me claqua que je n'étais pas son petit ami et qu'elle faisait ce qu'elle voulait. Je prenais mal sa remarque, moi qui était là pour arranger les choses. La suite me blessa un peu plus et me mit en colère, comment osait-elle dire ça ici?

"Eh bien ne m'écoute pas! Je ne suis pas là pour en rajouter une couche, je suis là pour arranger les choses! Et je n'ai personne à rejoindre! Mais toi tu as peut-être quelqu'un à rejoindre pour baiser!"

Je la suivais alors qu'elle s'éloignait du bar, elle commençait à me taper sur les nerfs, elle ne voulait pas m'écouter, elle voulait faire la forte tête mais elle devait m'écouter et arrêter de se voiler la face en sombrant dans l'alcool.

"Tu vas m'écouter de gré ou de force..."

Je la chopais au niveau des genoux et la hissais sur mon épaule, je n'en avais rien à fiche si elle criait ou quoique ce soit. Je sortais à grand pas du club et la jetais sur la banquette arrière de la voiture avant d'y monter moi aussi, fermant les portes à clé, nous étions seuls et au calme.

"Maintenant tu vas m'écouter et tu peux crier tant que tu veux, me frapper ou faire ce que tu veux, ça ne m'empêchera pas de te dire ce que j'ai a te dire!"

« Pour baiser faut prendre un ticket ! »

Je m’éloignais car c’était douleur pour moi d’être en sa présence surtout que je savais qu’il ne voulait pas de moi. Nate me dit que j’allais l’écouter de gré ou de force avant de m’attraper par les genoux pour me hisser sur son épaule. Je me mettais à crier et à gigoter mais Nate n’en fit rien et il sortit du club. Il me jeta sur la banquette arrière de la voiture avant de me rejoindre. Je me redressais et il restait à mes cotés avant de fermer les portes à clés.

« Tu ne peux pas me forcer à t’écouter ! Je n’ai pas envie que tu me redisses ce que je sais déjà ! Je suis déjà assez mal comme ça, pourquoi tu cherches à renfoncer le couteau dans la plaie? Tu voulais me faire souffrir en me jetant comme une chaussette pour me punir et bien tu as bien réussi, très bien même. Niveau souffrance, tu ne pouvais pas espérer mieux. »

Je me mettais à pleurer car parler de ma souffrance me faisait mal. J’avais tenté de cacher les choses mais je n’y arrivais surtout que j’étais saoul et malheureuse alors ça n’aidait pas.

"Je n'ai pas besoin de ticket j'suis un VIP.."

En moins de temps pour le dire, je la mettais à l'arrière de la voiture et m'installais à côté d'elle, commençant à lui dire qu'elle devait m'écouter. Mais elle se mit à pleurer tout en me criant dessus, je la regardais en restant assez calme.

"Maintenant tu vas m'écouter, je ne suis pas là pour remuer le couteau dans la plaie comme tu dis, je suis là pour autre chose. Je suis venu te chercher, je veux que tu reviennes Evy, tu me...tu me manques, voilà c'est dit. Je suis là pour arranger les choses et non pas pour enfoncer le clou."

Je la regardais puis elle se remit à pleurer comme une madeleine et je ne comprenais pas vraiment tout, était-ce à cause de l'alcool ou de ce que je venais de lui dire?

"Pourquoi tu pleures? Je viens de te dire que je veux que tu reviennes pourquoi tu pleures encore?"

Je la prenais doucement dans mes bras, espérant qu'elle ne me repousse pas et qu'elle ait compris ce que je venais de lui dire.

Je disais à Nate tout ce que j’avais sur le cœur et je lui faisais comprendre que je ne voulais pas souffrir à nouveau, j’avais déjà assez donné dans le domaine. Nate me répondit qu’il n’était pas là pour remuer le couteau dans la plaie. Je le regardais me demandant bien ce qu’il me voulait. Il me dit qu’il était venu me chercher, il voulait que je revienne. Je craquais de nouveau et me remettait à pleurer quand il me dit que je lui avais manqué. Je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il me dise ça alors qu’il m’avait laissé tomber. Il ne pouvait pas savoir à quel point il m’avait manqué, je n’étais rien sans lui. Nate se demanda pourquoi je pleurais mais là c’était un débordement d’émotion car en ce moment, j’étais à fleur de peau.

« Je croyais que tu ne voulais plus de moi… Mais pourquoi tu veux que je revienne ça ne sert à rien, tu ne m’aimeras jamais. Je ne veux pas que tu me rejette à nouveau, je ne le supporterais pas. »

Nate finit par me prendre dans ces bras et machinalement, je me blottissais contre lui. J’avais la sensation d’être là où je rêvais d’être depuis un mois et demi. Je ne voulais plus être loin de lui mais je ne voulais pas risquer qu’il me rejette une nouvelle fois, je devais être sûre de ce qu’il disait.

« Tu me manques tellement… Je suis malheureuse et je ne suis rien sans toi. Nate je t’aime et mes sentiments je ne peux plus les cacher, je sais que tu n’aimes pas ça… »

"Je sais ce que j'ai dit il y a un mois et demi... Mais j'ai réalisé que tu prenais ta place, la maison est bien vide sans toi et puis tu me manques. Qui sait, je pourrais peut-être tomber amoureux de toi... ce que je sais c'est que je tiens à toi, je ne sais pas trop ce qu'est l'amour alors je ne peux pas te dire ce que tu voudrais entendre mais je tiens à toi c'est déjà pas mal..."

Pour moi c'était déjà bien de lui avouer que je tenais à elle, je ne savais pas ce qu'étais être amoureux et j'étais incapable de lui dire si j'étais amoureux d'elle ou non. Je la prenais contre moi pour l'aider à arrêter de pleurer, lui caressant le dos. Je me sentais beaucoup mieux maintenant que je l'avais dans les bras, au moins je savais qu'à présent elle irait bien.

"Je ne te demande pas de cacher tes sentiments, plus maintenant.... Il faut que j'apprenne à vivre avec ça. Et puis si je veux que tu reviennes, je pense qu'il faut que je fasse des efforts, enfin c'est le psy qui me l'a fait comprendre."

Elle ne le savait pas mais je voyais régulièrement un psy qui m'aidait à grandir en quelque sorte, à gérer mes impulsions et mes problèmes qui dataient de mon enfance.

Nate me disait qu’il avait réalisé que j’avais laissé un vide et que je lui manquais. Il ajouta qu’il se pourrait qu’il tombe amoureux de moi. Il me dit qu’il tenait à moi et que c’était déjà pas mal.

« Je veux être avec toi, je ne veux plus être une simple soumise. Je t’ai déjà demandé d’être en couple avec moi et tu n’as pas su, tu as fini par lâcher l’affaire alors qui me dit que ça sera différent cette fois ci »

Nate me caressa le dos alors que j’étais dans ces bras, blottie contre lui. Je commençais à me calmer petit à petit. Nate me dit qu’il ne voulait plus que je cache mes sentiments pour lui car il devait apprendre à vivre avec ça. Il voulait que je revienne alors il jugeait qu’il devait faire des efforts car son psy lui avait fait comprendre.

« Ton psy ? Tu lui as parlé de moi ? »

Je me demandais bien ce qu’il avait pu raconter à son psy. Cela ne m’étonnait pas qu’il en voit un car beaucoup de gens en consulter mais je me demandais pourquoi il ressentait le besoin de consulter.

"Je.... je sais mais cette fois je ferais des efforts, enfin si tu veux bien revenir avec moi."

Je la gardais bien dans mes bras, la berçant pour l'aider à se calmer et à être plus détendue. Je lui avouais alors rapidement que j'avais un psy et qu'il m'avait aidé à ouvrir les yeux sur ce qui me liait à elle, que je tenais à elle.

"Je...Heum oui je lui ai parlé de toi, enfin de nous, il connait tout de mon histoire et mes tendances perverses, on travaille là dessus justement. Et il pense que tu m'as changé en quelque sorte, ma volonté de ne plus te blesser tout ça, il dit que je tiens à toi mais que je ne m'en rends pas encore compte..."

J'avais tout déballé à mon psy, ma jalousie à cette soirée, le fait que je n'avais pas voulu la blesser et que pour ne pas avoir à la punir, je l'avais quitté. Je lui caressais le dos avec douceur, soupirant un peu, content de l'avoir enfin avec moi.

« Je ne demande que ça d’être avec toi, je suis trop malheureuse quand je suis seule… »

Nate se mit à me bercer et je fus plus détendue encore, j’essuyais ce qui restait de mes larmes avant de le regarder. Il me dit qu’il avait parlé de nous à son psy. Il connaissait tout de l’histoire de Nate dans les moindres détails. C’était lui qui lui avait fait comprendre qu’il tenait à moi.

« J’espère que tu vas finir par t’en rendre compte et je peux t’aider si tu le veux… »

Je ne savais pas trop ce que je pourrais faire mais s’il avait besoin d’aide, je ferais ce qu’il fallait et ce qu’il me demandait. J’enfouis mon visage au creux de son cou alors qu’il me caressait le dos.

« Je veux rentrée chez toi… Si tu veux bien de moi, en plus j’ai encore toute mes affaires chez toi… »

Je déposais un baiser sur son cou et je le regardais, me sentant beaucoup mieux et apaisée maintenant. Nate informa Taylor de prendre la direction de l’appartement et je restais blottie dans les bras de l’homme que j’aimais. Une fois dans le parking, je sortais de la voiture en compagnie de Nate. Je montais dans l’ascenseur et je me blottissais contre lui, j’étais encore sous l’effet de l’alcool et je le ressentais. Nous nous retrouvions seuls dans l’appartement, cela me faisait drôle de revenir ici.

"M'aider? Je ne sais pas comment tu pourras m'aider mais je retiens ta proposition."

Je la laissais se mettre comme elle le voulait contre moi, après tout je cherchais simplement à la réconforter.

"Eh bien on va rentrer te mettre au lit.... Bien sûr que je veux de toi sinon je ne serais pas là ce soir."

Je demandais à Taylor de nous ramener à la maison, je gardais la jeune femme dans mes bras et une fois au parking, je descendais de voiture avec elle. Je la serrais contre moi dans l'ascenseur puis nous nous retrouvions seuls tous les deux dans l'appartement. Je la soulevais et l'amenais dans ma chambre, je la posais sur le lit et lui faisais enlever sa robe. Puis je me déshabillais et venais m'installer contre elle, posant mon torse contre son dos.

"Tu devrais dormir maintenant, on reparlera de tout ça demain matin quand tu n'auras plus d'alcool dans le sang..."

Je déposais de légers baisers sur son cou, voulant l'aider à se détendre et à s'endormir plus facilement. Pour ma part j'étais carrément détendu depuis que je la savais en sécurité et dans mes bras, elle était là avec moi et donc tout allait beaucoup mieux.

"Dors bébé, je serais toujours là demain matin."

Nate finit par m’amener dans la chambre et il m’aida à retirer ma robe. Je me mettais à ma place dans le lit et je le regardais se déshabiller. Il était vraiment très beau et je n’en revenais pas qu’un homme comme lui me voulait. Nate finit par s’installer contre moi et je me sentais bien dans ces bras.

« Oui on parlera demain tranquillement… »

Je soupirais d’aise alors qu’il déposait des baisers sur mon cou. Je finis me détendre de lui en plus et dans ces bras, je retrouvais ma place et c’était l’endroit où j’avais besoin d’être. Je me sentais rassuré quand il me dit qu’il serait là demain. Je m’endormais rapidement car j’étais alcoolisé et que je manquais de sommeil. Je dormais mal seule et sans lui alors je comptais bien me rattraper. Je dormais comme une masse, une vraie marmotte car j’en avais besoin. Le lendemain, je me réveillais en douceur et je sentais que Nate était encore à mes cotés. Je regardais l’heure et je remarquais qu’il était dix heures. Je m’étirais doucement et je me tournais vers Nate.

« Bonjour… »

Je n’en revenais toujours pas que j’étais là dans ces bras, dans son lit, de nouveau avec lui. Je le regardais dans les yeux tout en lui caressant doucement la joue.

« Tu ne regrettes pas d’être venu me chercher ?... »

Je la berçais et l'aidais à s'endormir, veillant sur elle un peu avant de dormir à mon tour. Je la gardais bien dans mes bras. Je me réveillais peu avant elle et la regardais dormir tranquillement, je déposais de légers baisers sur son cou pour la réveiller en douceur puis la laissais s'étirer. Je la laissais se tourner vers moi, lui caressant le dos puis posant mes mains sur ses fesses.

"Bonjour.... Bien dormit?"

Je la regardais dans les yeux avant de l'embrasser doucement, jouant avec sa langue avant de sourire contre ses lèvres.

"Pourquoi je regretterais? Je suis content que tu sois là, la maison était vide sans toi..."

Je l'embrassais doucement dans le cou, la serrant contre moi. Je reconnaissais volontiers qu'elle m'avait manqué et que j'étais content de l'avoir retrouvé, si je n'avais pas voulu la revoir, je ne serais pas allé la chercher hier soir.

Nate me regardais et je frissonnais alors qu’il passait ces mains dans mon dos. Je souriais alors qu’il posait ces mains sur mes fesses, cela faisait bien longtemps qu’il ne m’avait touché comme ça.

« Très bien dormi, ça m’a fait du bien car je dois dire que ce n’était pas dans mes habitudes de bien dormir ces temps ci… Et toi, tu as bien dormi ? »

Nate finit par m’embrasser et je prolongeais son baiser en savourant le moment. Ces lèvres m’avaient tellement manquées. Nate me dit qu’il ne regrettait pas car il était content que je sois là car l’appartement lui paraissait vide.

« Je suis contente d’être ici mais je dois dire que je n’arrive pas encore à y croire… »

Je soupirais d’aise alors qu’il déposait des baisers sur mon cou avant de me serrer dans ces bras. J’étais bien et je n’avais pas envie d’être ailleurs, je l’avais retrouvé et je n’avais pas envie qu’il me repousse de nouveau.

« Hier, tu as dit que nous devions parler… Je voulais savoir, où est ce que nous en sommes maintenant ? »

Je le regardais dans les yeux et je ne pus résister à l’envie de l’embrasser de nouveau.

"Oui j'ai bien dormit, pour la première fois depuis des semaines..."

Je la serrais doucement contre moi, ne perdant pas une seconde pour me montrer câlin avec elle et l'embrasser, je ne voulais plus qu'elle parte à présent.

"Je suis content que tu sois là.."

Je lui caressais doucement le dos, me collant bien à elle pour lui faire sentir mon érection, je crevais d'envie d'elle. Je l'embrassais dans le cou, la mordillant doucement avant de rire un peu et de me reprendre.

"Oui je sais.... Je.... Heum, je pense qu'on est en couple non? Je ne veux plus que tu t'en ailles.....Enfin si tu veux bien de moi bébé.... "

Je prolongeais son baiser, me glissant sur elle, j'espérais beaucoup qu'elle accepte ma proposition et qu'elle ne me repousse pas, je voulais la garder avec moi, oui j'étais jaloux et je crois bien que j'étais amoureux.

Nate me serra contre lui et j’appréciais qu’il se montre aussi câlin avec moi. Je prolongeais son baiser avant de sourire contre ces lèvres quand il me dit qu’il était content que je sois là. Je frissonnais alors qu’il me caressait le dos et je sentis très bien son érection. Je me demandais comment il pouvait avec envie de moi car j’étais moins bien en chair qu’avant. Je regardais Nate dans les yeux en souriant alors qu’il disait que nous étions un couple si je voulais bien de lui.

« Bien sur que je veux de toi, c’est ce que j’ai toujours voulu. Je ne veux que toi et personne d’autre »

Nate finit par se glisser au dessus de moi et je le regardais en souriant. J’attirais son visage vers le mien pour l’embrasser langoureusement. J’en profitais pour passer mes jambes autour de sa taille et Nate en profita pour appuyer son érection contre mon bassin. Je me mordais doucement la lèvre inférieure et je plongeais mon regard dans celui de Nate.

« Tu m’as tellement manqué… »

Je prolongeais langoureusement son baiser, la laissant passer ses jambes autour de ma taille, appuyant mon érection un peu plus contre son sexe.

"Tu m'as manqué aussi....."

Je l'embrassais à nouveau, passant mes mains sur elle et me frottant légèrement à elle, sentant bien que je ne la laissais pas indifférente. Je souriais contre ses lèvres puis m'écartais légèrement.

"Bien, maintenant on va aller manger un morceau pour le petit déjeuner et ensuite je passerais la journée à te baiser pour te montrer à quel point tu m'as manqué..."

Je sortais du lit puis la soulevais, passant mes bras sous ses fesses puis me dirigeais vers la cuisine, l'embrassant langoureusement sur le chemin. Je la posais sur le comptoir, gardant mes mains sur ses fesses.

"Tu veux manger quoi?"

Je me mettais à sourire alors que Nate me disait que je lui avais manqué également. Je prolongeais son baiser en jouant avec sa langue alors qu’il se mit à se frotter à moi. Je dois dire qu’il commençait à me rendre chaud de partout, je n’avais pas fait l’amour depuis un mois et demi. J’étais totalement en manque de sexe, en manque de lui. Nate finit par s’écarter de moi et je le regardais alors qu’il me proposait d’aller manger un peu pour le petit. J’aurais bien aimé faire l’amour mais bon il est vrai que je mourrais de faim et puis, vu ce qu’il me promit ensuite je serais baiser de toute façon.

« Je meure de faim mais je compte bien baiser avec toi car j’en meures d’envie »

Nate sortit du lit et il me souleva, je passais alors mes bras autour de son cou. Je le laissais me conduire jusqu’à la cuisine tout en prolongeant son baiser avec envie. C’était si bon de le retrouver, j’avais l’impression que je respirais de nouveau. Il finit par me poser sur le comptoir et je le regardais en souriant.

« C’est toi que j’ai envie de manger »

Je rigolais et je me penchais un peu vers lui, venant lui mordiller doucement la lèvre en rigolant légèrement. Je savais que je devais manger mais il m’avait trop manqué et j’avais envie de profiter maintenant que j’étais de nouveau avec lui.

Je me mis à rire alors qu'elle me disait que c'était moi qu'elle avait envie de manger, je passais alors mes mains sous sa nuisette, continuant de lui caresser les fesses.

"Je ne suis pas comestible, du moins pas pour le moment.... Il faut que tu manges quelque chose..."

Je prolongeais son baiser et la laissant me mordiller la lèvre, je savais qu'elle devait manger mais elle me rendait carrément dingue. Je la faisais glisser au bord du comptoir, l'embrassant dans le cou, tout en passant ma main entre ses cuisses, la caressant avec douceur, faisant rouler mes doigts autour de son clitoris avec dextérité. Je me doutais que la demoiselle était en manque et je pus le constater en enfonçant lentement mes doigts en elle, c'est qu'elle était déjà très très humide.

"Et si on baisait ici tout de suite, afin de t'ouvrir l'appétit, ensuite j'espère bien que tu vas manger entièrement ton petit déjeuner..."

Je lui adressais un sourire avant de placer ma tête entre ses cuisses et de venir la lécher, jouant avec ma langue sur son clitoris tout en bougeant mes doigts en elle, je savais que ça, elle adorait.

Je le regardais tout en frissonnant alors qu’il passait ces mains dans ma nuisette. Je rigolais légèrement alors qu’il me disait qu’il n’était pas comestible.

« Oui, je sais que je dois manger pour me remplumer un peu »

Je me mettais à lui mordiller la lèvre inférieure et Nate finit par me faire glisser sur le bord du comptoir. Je soupirais d’aise alors qu’il se mettait à déposer des baisers sur mon cou. Soudain, sa main glissa entre mes cuisses pour venir me caresser et je me mettais à gémir. J’étais hypersensible à cet endroit, j’étais tellement en manque de lui. Mais Nate ne s’arrêta pas là et il me pénétrait avec ces doigts. Je gémissais un peu plus et je le regardais alors qu’il se mit à parler.

« Oh oui, baise moi maintenant. Je te promets que je mangerais après mais là, c’est toi que je veux »

Je le regardais quand je le vis placer sa tête entre mes cuisses, je savais ce qu’il allait faire. Je me cambrais alors que je sentais sa langue autour de mon clitoris tandis que ces doigts se mouvaient en moi. Je me mettais à gémir de plus en plus fort tant c’était bon et je passais doucement mes mains dans les cheveux de Nate. Je sentais le plaisir affluer à moi, montant de plus en plus pour s’approcher du point de non retour.

La demoiselle était très réceptive à ce que je lui faisais et je m'appliquais particulièrement bien afin de lui procurer un maximum de plaisir. Je me montrais de plus en plus insistant à mesure que les gémissements de la demoiselle se faisait plus intense. Je la menais à l'orgasme puis me redressais, je baissais mon boxer puis la regardais avec un sourire coquin, je ne lui laissais pas de répit et la pénétrais doucement, elle était très humide et cela me plaisait bien. Je ne bougeais pas durant quelques secondes le temps de savourer le fait d'être en elle. Puis je me mettais à bouger en elle, la pilonnant sans répit tout en gémissant à son oreille.

"Vas y bébé, lâche toi, jouis pour moi.."

Je la laissais s'exprimer, allant et venant en elle toujours plus vite et plus profondément. Je l'embrassais à pleine bouche, jouant avec sa langue tout en lui tripotant la poitrine. Je venais en elle lorsqu'elle atteignait l'orgasme et me retirais ensuite doucement. Je remettais correctement mon boxer et la faisais descendre du comptoir, la serrant contre moi.

"Bébé tu as été parfaite.... Tu n'as pas idée de combien ça m'a manqué de te baiser..."

Cela faisait trois semaines que nous rattrapions le temps perdu. J’étais avec Nate et je me remplumais de jour en jour car je me sentais mieux. Sauf que je passais mes journées seules chez Nate car je ne trouvais pas de travail. Cela commencer à m’embêter car je n’avais pas envie d’être un poids pour Nate. Je profitais de la journée pour préparer le repas du soir avec Mme Jones en attendant le retour de mon homme. Cela me miner un peu le moral de ne plus avoir de travail et d’être un boulet pour Nate. Je n’étais revenue avec lui pour qu’il dépense son argent pour moi et pour qu’il m’entretienne. Mon homme revint vers 19h30 alors que j’étais entrain de regarder la télévision. Je m’avançais vers lui et je lui volais un baiser pour le saluer après sa journée de dur labeur.

« Bonsoir mon cœur… »

Je me blottissais dans ces bras, il m’avait manqué toute la journée et j’avais peur de le décevoir à nouveau quand je lui dirais que je n’avais pas encore trouvé de travail.

« J’ai aidé Mme Jones à préparer le repas aujourd’hui… Et toi, tu as passé une bonne journée ? »

Je le regardais tout en étant contrarié, mais je ne voulais pas l’embêter avec ça. C’était mes problèmes et je devais régler ça moi-même, je ne dois pas compter sur Nate tout le temps.

Voilà trois semaines que j'étais à nouveau avec Evelyn, nous rattrapions le temps perdu et je profitais au maximum de sa présence. Cela ne me dérangeait pas vraiment qu'elle n'ait pas de travail, au moins je l'avais tout à moi mais je sentais bien que la demoiselle n'était pas à l'aise avec cela. Bref, je rentrais après ma journée de travail et la trouvais assise sur le sofa, je m'approchais et passais mes bras autour d'elle et prolongeais son baiser.

"Bonsoir bébé.."

Je l'embrassais doucement, posant mes mains sur ses fesses pour la soulever en riant un peu.

"C'est bien tout ça, j'ai hâte de voir ce que vous m'avez préparé toutes les deux... Oui j'ai passé une bonne journée, trop longue à mon goût, j'avais hâte de rentrer."

Je lui caressais doucement les fesses, voyant bien qu'elle était contrariée. Je l'embrassais doucement dans le cou avant de la mordiller un peu, appréciant les courbes de son corps avec mes mains, la demoiselle s'était un peu remplumée et j'aimais ça.

"Boude pas.. Tu n'as toujours pas trouvé de travail hein? Tu sais bien que ce n'est pas si grave... Si tu veux, j'ai une place d'assistante pour toi."

Je prolongeais le baiser de Nate puis je lui racontais ma journée, pas très passionnante en plus. Nate finit par me soulever et je le regardais en souriant, tout allait mieux quand il était là. Nate finit par me soulever et je le regardais en souriant, tout allait mieux quand il était là.

« J’espère que ça te plaira car je me suis appliqué. J’avais hâte aussi que tu rentres car je m'ennuie sans toi »

Je le laissais me caresser les fesses et me mordiller le cou. Mais Nate finit par se rendre compte que je n’étais pas dans mon assiette.

« Non j’ai pas trouvé… T’as une place pour moi ? Mais ça se fait pas, si les gens savent que tu embauches ta petite amie ça va pas le faire. J’aimerais bien travailler avec toi, on serait toujours ensemble comme ça mais bon ça pas possible…. »

J’aimerais bien travailler avec mon homme mais c’est sur que ça parlerait si les gens savaient. Ils diraient que Nate m’a embauché car je couches avec lui.