Arizona me dit qu’elle comptait faire attention et que cette fois elle ne me quitterait pas car elle ne le supporterait pas.

« J’espère bien que tu vas pas partir »

Je rigolais tout en continuant de passer mes mains sur elle. Ma petite femme n’avait pas envie d’aller rejoindre ma mère car elle voulait rester dans mes bras et qu’on ne refusait rien à une femme enceinte ce qui me fit rire.

« On peut refuser parfois mais bon là je vais faire une exception mais c’est bien parce que c’est toi »

Je rigolais et je basculais avec elle dans le lit, me retrouvant au dessus d’elle. Je prolongeais son baiser alors que l’on se frottait mutuellement l’un à l’autre. Je remarquais bien que sa robe remontait et ça ne me déranger pas au contraire.

« Je t’aime aussi ma puce…Ce n’est pas grave, je comprends ne t’inquiète pas. Ce qui compte c’est que tu me l’as dit après si ce n’était pas au moment où tu l’as su c’est rien. Ça ne change pas le fait que je suis heureux d’avoir ce bébé avec toi »

Je souriais et je venais l’embrasser tendrement tout en passant une main sur sa cuisse dénudée. Je me frottais à elle et je dois dire que je commençais à être à l’étroit dans mon jeans, elle avait le don de m’exciter cette petite cochonne. Je descendis mes baisers sur son cou continuant mon petit manège.

« J’ai envie de toi… »

Je me frottais à Aaron sans aucun scrupules, j’avais envie de le faire enrager et je ne m’en privais pas le moins du monde. Je lui caressais la nuque, soupirant d’aise et de désir mêlés.

«Je voulais te le dire en face et pas par téléphone, je pense que c’est mieux comme ça. Au moins j’ai pu voir ta réaction et profiter de tout ça avec toi.»

Je le laissais passer sa main sur ma cuisse tout en prolongeant son baiser avec amour. Je m’amusais à me frotter lentement contre lui, sentant bien que je ne le laissais pas indifférent. Il ajouta qu’il avait envie de moi, mais alors que j’allais lui répondre, la voix de sa mère s’éleva du salon, elle nous attendait pour le diner qui était prêt. Je soupirais, regardant mon homme dans les yeux.

«Garde ça pour tout à l’heure, j’ai hâte d’avoir terminé le dîner pour voir ce que tu me réserves…»

Je l’embrassais doucement, passant lentement ma main sur la bosse que formait son sexe au travers de son jeans. Je savais qu’il mourrait d’envie de me faire l’amour et j’en avais envie moi aussi on allait devoir patienter un long moment avant de pouvoir nous retrouver, sauf si il était vraiment très rapide.

«A moins que tu ne sois très très rapide…»

Je lui déboutonnais son jeans en riant et baissais un peu son boxer, me frottant à lui avec insistance.

« Oui c’est sur que c’est toujours mieux de l’apprendre en face. Ne t’en fais pas on va en profiter à fond de cette grossesse »

Je la regardais en lui disant que j’avais envie d’elle. Mais bien sur ma mère vint tout gâcher en nous appelant pour diner. Je soupirais tout comme ma petite femme et je la regardais alors qu’elle me disait que je devais garder ça pour tout à l’heure. Elle ajouta qu’elle avait hâte que le diner soit terminer pour voir ce qu’il me réserve.

« T’inquiète que je me retiens, tu vas prendre après »

Je rigolais et je prolongeais son baiser la laissant passer sa main sur mon érection au travers de mon jeans. Mais ma petite femme n’avait pas envie d’attendre et elle avait envie d’un petit coup rapide. Je rigolais alors qu’elle déboutonnait mon jeans, je ne pouvais pas lui résister alors qu’elle se frottait à moi. Je lui remontais sa robe et je retirais son sous vêtement puis sans prévenir je la pénétrais avec force. Je me mouvais en elle, il fallait que je fasse vite et bien alors je m’appliquais pour que ma petite femme prenne du plaisir en un temps record.

« T’es bonne ma puce… »

Je déposais des baisers sur son cou tout en me mouvant en elle sur un rythme soutenu.

Je ris légèrement alors qu’il me disait de ne pas m’inquiéter et qu’il allait garder ça, que j’allais prendre après manger ! Je me doutais que vu son érection, il allait tout donner après le diner.

«J’ai hâte alors de prendre ce que tu me réserves !»

Mais je n’avais pas vraiment envie de le laisser dans cet état, je me frottais alors à lui, faisant en sorte de baisser son boxer afin de pouvoir le caresser. Je le laissais me remonter ma robe et écarter mon sous vêtement. Je me mordais la lèvre alors qu’il plongeait en moi avec force, me faisant discrète. Je fermais les yeux en rejetant la tête en arrière, je prenais beaucoup de plaisir même si ce n’était qu’un petit coup rapide comme ça.

«Hummm Bébé vas y ! Ah oui comme ça! Hummm !»

Je tentais de ne pas gémir trop fort, me mouvant moi aussi tout en prenant beaucoup de plaisir. Je finis par atteindre l’orgasme dans un cri rauque que je parvins à étouffer contre son épaule. Je le laissais venir en moi puis soupirais d’aise, m’installant un peu mieux contre lui. «Je t’aime.»

Alors que je lui faisais l’amour, Arizona avait l’air de prendre beaucoup de plaisir. Je m’appliquais pour qu’elle prenne du plaisir sur un temps limité. Je finis par lui faire atteindre l’orgasme en la laissant l’étouffer son cri contre mon épaule. Je venais ensuite en elle en soupirant de plaisir puis je séparais nos deux corps. Je m’installais à ces cotés en la gardant contre moi et je la regardais alors qu’elle me disait qu’elle m’aimait.

« Je t’aime aussi ma puce… »

Je l’embrassais tendrement tout en la berçant doucement contre moi. Je n’avais pas spécialement envie de manger car j’étais bien là avec ma petite femme et surtout je ne voyais pas la tête de l’autre abruti. Mais bon, il allait falloir y aller car ma mère allait nous entendre.

« On devrait y aller, ma mère va commencer à s’impatienter… »

Mais alors que j’allais me lever pour quitter le lit, j’entendis des rires dans la chambre de ma mère et bien vite ceci se changèrent en gémissement. Je regardais ma petite femme en prenant un air choqué.

« Non mais tu te rends compte qu’ils sont entrain de faire l’amour sous notre toit ! Le petit enfoiré va voir ce qu’il va prendre demain, il va rien comprendre à la vie c’est moi qui te le dit ! Il sait d’après ce que je lui ai dit que je ne le tolère pas, mais non il la saute dans la chambre d’à coté ! »

Je soupirais alors qu’il me disait que nous allions devoir y aller parce que sa mère allait s’impatienter. Je remettais alors de l’ordre dans ma tenue en le regardant se redresser. Mais alors qu’il allait se lever, des rires s’élevèrent de la chambre voisine et muèrent en gémissements. Je regardais Aaron qui semblait choqué de ce qu’il entendait, pour ma part cela ne me choquait plus !

«Ca fait une semaine que ça dure alors oui je m’en rends compte ! Bah il en a rien à foutre de ce que tu as dit, du moment qu’il peut la sauter… Je crois que tu ferais mieux de les mettre tous les deux à la porte.»

Je me redressais et venais passer mes bras autour de son cou tout en posant ma poitrine contre son torse. Je déposais de légers baisers sur son cou, cherchant à le détendre, je passais ensuite mes mains sous sa chemise.

«Calme toi bébé… Si tu y vas maintenant, tu risques de voir des choses que tu n’as pas envie de voir, crois moi ce n’est pas beau à voir!»

J’avais appris à mes dépends qu’il ne valait mieux pas entrer dans la chambre alors qu’ils y étaient tous les deux ou encore dans n’importe quelle pièce. Je lui caressais doucement le ventre, glissant ensuite l’une de mes mains dans son jeans et le caressais avec envie.

Arizona me dit que cela faisait une semaine que ça durait et que le gigolo de ma mère n’en avait rien à foutre de ce que je disais. Elle me conseilla de les mettre tout les deux à la porte.

« Je crois que je vais faire ça et à l’autre, je vais bien lui faire rentrer dans le crane qu’il n’a pas intérêt à se pointer de nouveau devant moi. »

Arizona se redressa et vint passer des bras autour de mon cou. Je la serrais contre moi en me détendant légèrement sous ces baisers sur mon cou. Je frissonnais alors qu’elle passait ces mains sous ma chemise. Ma petite femme me demandait de me calmer car si j’y allais maintenant je risquais de voir de sale truc. Je voyais très bien ce qu’elle voulait dire et c’est sûr que je ne voulais pas voir des horreurs. Arizona réussit à capter mon attention quand elle glissa une main dans mon jeans pour me caresser. Il ne me fallut pas bien longtemps pour avoir une érection digne de ce nom. Je l’embrassais tout en m’allongeant avec elle dans lit, me plaçant au dessus.

« Heureusement que t’es là bébé… Au moins quand on est à deux, j’arrive à oublier ce qu’ils font… Et je dois dire que tu y arrive bien petite tentatrice de choc »

Je rigolais et je l’embrassais tout en me frottant à elle. Arizona avait commencer par m’exciter alors je n’allais pas m’arrêter en si bon chemin.

«On va enfin retrouver notre chez nous ? Trop cool !»

Je me mis à rire, contente qu’il mette enfin sa mère à la porte, j’allais pouvoir profiter de lui sans avoir sa mère sur le dos. Je venais alors me mettre contre lui, tentant de le calmer et lui conseillant de ne pas aller voir ce qu’il se passait dans la chambre voisine, il serait aveugle ensuite ! Je passais alors mes mains dans sa chemise avant d’en descendre une dans son jeans, il ne lui fallut pas longtemps avant d’avoir une érection digne de ce nom. Je m’allongeais avec lui sur le lit tout en prolongeant doucement son baiser et passant mes bras autour de son cou.

«Heureusement que j’arrive à capter ton attention, sinon je ne sais pas comment je le prendrais… Moi une tentatrice ?! Je vois ça que j’y arrive, je dois même t’avouer que je ne pensais pas que cela marcherait aussi bien. »

Je soupirais de désir pour lui alors qu’il se frottait à moi, prolongeant amoureusement son baiser tout en lui enlevant sa chemise. Mais bien vite les gémissements de la chambre voisine furent plus fort et je soupirais en regardant Aaron.

«On dirait qu’on a de la concurrence plus rude que Nate et Evelyn ce soir…»

« Oui une tentatrice et tu sais très bien que tu me fais un effet fou, je ne peux pas te résister »

Je souriais avant de l’embrasser en me frottant à elle. J’étais prêt à faire des folies avec elle et apparemment elle aussi vu les gémissements de désirs. Mais alors que nous commencions à nous déshabiller, les gémissements se firent entendre de plus en plus fort dans la chambre voisine. Arizona me dit qu’on avait de la concurrence plus rude que Nate et Evelyn.

« C’est clair, ils sont encore pire ! »

Je ne me laissais pas distraire et nous nous déshabillons mutuellement. Une fois nu tous les deux, je regardais Arizona en me frottant à elle.

« On va leur montrer que nous aussi on s’est s’amuser. »

Je la pénétrais avec force et je faisais l’amour à ma femme sur un rythme soutenu tentant de m’enfoncer à chaque fois un peu plus profondément en elle. Je voulais la faire crier de plaisir alors je m’étais les bouchés doubles, me donnant à fond et me lâchant.

Je ris légèrement tout en continuant de le déshabiller en l’entendant me dire qu’ils étaient pire que ma sœur et Nate, en même temps il n’avait pas tords, on aurait dit deux bêtes en rut et cela me déconcentrais quelque peu. Je tentais alors de me concentrer simplement sur mon homme et j’y parvenais assez bien.

«J’ai hâte alors ! Mais tu sais bien que je ne suis pas du genre à crier comme ta mère le fait…»

Je l’embrassais amoureusement, me frottant à lui avec envie, je gémissais de plaisir lorsqu’il me pénétra. Mon homme se lâchait et je dois dire que je prenais énormément de plaisir et je ne privais pas pour le lui faire savoir, gémissant de plaisir. Je me cambrais sous lui, criant de plaisir comme l’aurait un peu fait ma sœur. Il voulait que je sois moins discrète ce soir pour prouver à sa mère et son compagnon que nous aussi on s’amusait et qu’on pouvait être plus bruyant qu’eux. J’atteignais finalement l’orgasme dans un cri rauque, me mordant ensuite la lèvre sous le plaisir ressentit. Je le laissais venir en moi puis venais me coller à lui tandis qu’il s’allongeait à mes côtés.

«Je t’aime mon cœur…. On dirait bien qu’on leur a rabattu le caquet aux deux pervers !»

« Fais comme ta sœur, tu dois savoir le faire ça doit être génétique »

Je lui faisais l’amour en me lâchant complètement et je dois dire que ma petite femme avait l’air d’apprécier vu les cris de plaisir qu’elle laissait échapper. Je finis par lui faire atteindre le plaisir ultime puis je venais en elle en soupirant de plaisir. Je séparais nos corps et je la pris contre moi quand je fus allongé à ces cotés.

« Je t’aime aussi ma puce et tant mieux si on leur a rabattu le caquet. Au moins, ils verront ce que ça fait. Mais t’inquiète, dès demain ils quittent la maison »

Je serrais ma petite femme contre moi avant de la câliner et de me montrer doux. Je devais la ménager un peu et ne pas trop la pousser quand nous faisions l’amour, elle était enceinte quand même.

« En tout cas, ce qu’on a fait à eux l’air de te plaindre… A un moment j’ai cru que tu étais Evelyn tellement que tu te donnais »

Je rigolais ayant envie de la taquiner un peu.

Aaron me rassura en me disant que dès demain ils seraient tous les deux dehors. J’allais enfin retrouver un peu de calme et dormir correctement la nuit, ce qui me soulageait beaucoup.

«Ah tant mieux ! A moi les nuits calme et tranquille dans tes bras..»

Je me détendais totalement dans ses bras, me sentant calme et frissonnant sous ses mains. J’étais trop bien installée pour vouloir bouger. Je le regardais alors qu’il me disait qu’à un moment il avait cru que j’étais Evelyn. Je lui pinçais alors le torse en le regardant, prouvant ainsi mon mécontentement.

«Bien sûr que ça me plait ! Comment je peux ne pas apprécier hum ? Je ne suis pas Evy ! Et crois moi je ne suis pas prête d’être de nouveau aussi démonstrative, j’ai horreur que toute la maison m’entende alors que toi seul à besoin de m’entendre en réalité.»

Je me blottissais un peu plus contre lui, enfouissant mon visage au creux de son cou. J’y déposais de légers baisers, me montrant très très câline avec lui. J’étais fatiguée après toutes les folies que nous avions faites aujourd’hui mais je n’avais pas envie de dormir tout de suite.

Je rigolais alors qu’elle me pinçait le torse quand je lui dis que j’avais cru faire l’amour avec Evelyn. Arizona se mit à ronchonner et elle me dit qu’elle n’était pas prête d’être aussi démonstrative.

« T’en fais pas, j’aime bien ma petite femme discrète qui ne gémit que pour moi. J’aime mieux ce genre d’intimité plutôt que les trucs de Nate et de ta sœur »

Je la gardais contre moi et je la sentis très câline ce que j’appréciais. Je la berçais doucement contre moi et elle finit par s’endormir. Je ne mis pas bien longtemps pour l’imiter. Je me réveillais le lendemain alors qu’elle dormait encore. Je décidais de la réveiller en déposant des baisers sur son cou.

« Bébé, il est l’heure…. On va aller virer ma mère et son gigolo… Réveille toi sinon je leur dis de rester »

Je rigolais car je savais que je virais ma mère dans tous les cas.

Je m’endormais finalement sans m’en rendre compte contre mon homme. Je dormais comme une masse, trop bien installée contre lui, pour une fois je faisais une bonne nuit, la première depuis une longue semaine. Je ronchonnais un peu alors qu’il tentait de me réveiller, j’étais trop bien installée pour vouloir bouger. Il me dit alors qu’il était l’heure de se lever pour aller virer sa mère et son jules, et si je ne me réveillais pas, il les laisserait à la maison. Je soupirais et ouvrais finalement un œil, le regardant avant de m’étirer doucement.

«T’oserais pas les garder ici quand même… C’est moi ou eux…»

Je me blottissais contre lui, soupirant d’aise tout en cherchant un peu de tendresse auprès de mon homme. Je l’embrassais doucement sur le torse avant de me décider à me lever, je me redressais en position assise. J’attrapais la chemise de Aaron qui était à ma portée et l’enfilais rapidement avant d’enfiler un shorty et de boutonner la chemise, mais laissant les trois premiers boutons ouvert. Je me tournais vers mon homme en lui adressant un large sourire.

«Aller mon cœur, on y va !»

Je faisais le tour du lit et venais le tirer par la main, si je ne le boostais pas il ne ferait rien. Et puis il avait raison, on allait les tirer du lit et ils ne pourraient pas protester, cela irait bien trop vite pour eux. Je me préparais tout de même à voir des choses qui ne me plairaient pas forcément. Une fois mon homme debout, je l’embrassais doucement afin de lui donner du courage.

Je regardais ma petite femme alors que celle-ci s’étirait. Elle me lança son petit ultimatum mais elle devait bien savoir que j’allais les virer de toute façon.

« Je ne sais pas, j’hésite vraiment beaucoup dur le choix …. Bon je dirais toi, mais c’est vraiment parce que c’est toi ! »

Je rigolais et je laissais venir se blottir contre moi, la serrant doucement en passant mes mains dans son dos. Je la regardais alors qu’elle se redressait en position assise et qu’elle s’habillait rapidement. Elle finit par me regarder en me disant avec un large sourire qu’on devait y aller. Apparemment elle était pressée que je mette ma mère et son gigolo à la porte. Arizona fit même le tour du lit pour venir me tirer par la main afin que je la suive. Je me levais et j’enfilais un boxer avant de me rendre dans la chambre d’à coté. Je ne frappais pas à la porte et j’entrais directement. Il fallait que je me prépare au spectacle déplaisant que j’allais voir.

« hé ho là ! Vous allez arrêter vos conneries et vous allez dégager tous les deux de chez moi illico ! Maman, t’es venue ici pour mon mariage et pas pour t’envoyer en l’air avec un enfoiré de première sous mon toit ! »

Je suivais alors mon homme dans le couloir, le laissant entrer dans la chambre de sa mère, pour ma part, je restais appuyée contre le chambranle de la porte observant tranquillement la scène. Visiblement, ils ne s’étaient pas attendu à être sortit du lit de cette manière, je regardais mon homme en souriant.


« Ce n’est pas parce que je suis venu pour ton mariage que je n’ai pas le droit d’avoir une vie privée ! Si tu n’acceptes pas ça, tant pis pour toi ! Est-ce que je dis quelque chose moi quand tu sautes ta pouf ? Et de surcroît elle est enceinte, es-tu au moins sûr qu’il est de toi cet enfant ?»

Je regardais mon homme, me sentant blessée par ce qu’elle venait de dire. Je posais distraitement une main sur mon ventre, me disant qu’elle allait trop loin en prétendant que cet enfant n’était pas celui d’Aaron. Je me mordais la lèvre pour ne pas répondre et me reculais pour aller m’installer dans le salon, j’en avais assez entendu pour ne pas vouloir assister à la suite. J’avais tout supporter depuis une semaine sans broncher et je ne savais plus quoi faire pour me faire apprécier de ma belle-mère mais je me doutais à présent que quoique je fasse, elle ne m’aimerait jamais.

Je rigolais alors que ma mère essayait de se justifier mais cela ne marchait pas du tout. Mais ce qui ne me plut pas c’est qu’elle s’en prenait à Arizona et ça je ne pouvais pas l’accepter. Elle savait très bien que je n’acceptais pas ça.

« Si tu veux une vie privée, tu vas ailleurs qu’ici. Je ne suis pas obliger d’entendre ma propre mère entrain de se faire déglinguer par un gringalet ! Pour ce qui est de ma femme, j’ai confiance en elle et je sais que ce bébé est à moi ! Et heureusement que tu ne dis rien quand je fais l’amour avec elle, je suis encore chez moi au dernière nouvelle alors je fais ce que je veux ! Hors toi, si tu veux te faire sauter par tout le quartier tu le fais mais pas ici ! »

Je ne supportais pas qu’on s’en prenne à Arizona et automatiquement je me braquais. Je savais en plus que cela allait blesser ma petite femme. Je me retournais vers Arizona et je vis bien qu’elle était mal. Je l’approchais et je la prenais dans mes bras, je reportais mon attention sur ma mère.

« Je veux qu’avant midi tu sois parti ou sinon après c’est moi qui vire tout le monde de force ! »

Aaron clarifia la situation auprès de sa mère, élevant la voix pour lui exposer la situation et imposer son point de vue. Ma belle-mère n’était pas vraiment d’accord avec lui mais elle n’avait pas le choix. Je le laissais me prendre dans ses bras, absente dans un premier temps parce que je ne voulais pas entendre ce qu’elle disait à mon sujet. Il lui posa alors un ultimatum et je comprenais bien que là, la situation était allée trop loin pour tout le monde. Sans un mot sa mère se mit à faire ses valises, une chose que je n’aurais pas cru possible. Je levais les yeux vers Aaron, me sentant mal d’avoir provoqué cela, il se disputait avec sa famille une nouvelle fois à mon sujet, comme lorsque j’étais enceinte de Lexie. Je comprenais alors que la vie était un éternel recommencement et que jamais nous ne pourrions être pleinement tranquille tous les deux. Sa mère marmonnait qu’elle allait mettre au courant la meute de la naissance proche d’un nouveau bâtard.

«Eh bien faites ! Je m’en fiche ! Cette fois je ne partirais pas, Aaron a le droit de voir son fils ou sa fille grandir et je ne m’effacerais pas à cause d’eux ! Si vous voulez être privé de votre petite fille ou votre petit fils faites dont ce que vous avez en tête, parce que je ne laisserais pas une femme aussi mauvaise approcher mes petits !»

J’avais réagi malgré moi, comme une mère l’aurait fait. L’instinct de louve me poussait à protéger ce bébé qui n’était pas encore né et qui se développait à peine, si seulement j’avais pu avoir cet instinct avant, cela aurait surement aidé à sauver notre fille. Je levais les yeux vers Aaron, m’attendant à des représailles de sa part pour avoir ainsi parlé à sa mère qui en était choquée.