Nate rattachait correctement ma robe et je me détendais sous ces baisers. Il me dit que ce n’était rien avant de me demander si je voulais qu’il lui fasse oublier.

« Non laisse tomber… »

Je regardais Nate dans les yeux alors qu’il caressait ma joue. J’en profitais pour lui remettre son jeans. Mon homme me dit qu’il était désolé et qu’il aurait du penser à fermer la porte.

« C’est pas de ta faute, ne soit pas désolé… C’est à Dan d’apprendre à frapper avant d’entrer, il rentre comme ci c’était chez lui »

Je me blottissais contre mon homme avant de descendre du bureau. Je jouais avec les boutons de sa chemise tout en le regardant.

« Tu reste encore ?... Je n’ai pas envie que tu partes maintenant que tu es là… »

J’embrassais amoureusement NAte avant de sourire contre ces lèvres. Je me montrais douce et câliner comme pour l’inciter à rester.

« Au moins, j’espère que Dan aura compris que quand tu es là j’ai besoin de toute l’intimité possible. »

Evelyn me dit que je n’avais pas à être désolé et que c’était plutôt à son assistant d’apprendre à être civilisé. J’acquiesçais tout en lui caressant le dos et la gardant contre moi, je déposais de légers baisers sur son épaule, incapable de la lâcher. Je la laissais descendre du bureau et jouer avec les boutons de ma chemise, je voyais bien qu’elle avait quelque chose à demander.

«T’en fais pas pour ça, j’ai pas non plus envie de partir, je peux rester si ça ne te dérange pas trop…»

Je prolongeais amoureusement son baiser, la serrant doucement dans mes bras, la câlinant un maximum.

«Là je crois qu’il a compris le message… Enfin il a surtout compris qu’il n’avait aucune chance et qu’il ne pouvait pas rivaliser. Après il peut toujours tenter, je l’attends au tournant. »

Je ris légèrement et l’embrassais dans le cou, j’inspirais son odeur avant de m’assoir sur le fauteuil de bureau et de la prendre sur mes genoux. Je posais ma main sur sa fesse et l’autre sur ses genoux pour la tenir correctement. Je l’embrassais doucement puis souriais contre ses lèvres.

«Tu sais qu’à cause de toi j’ai énormément changé ? Voir même trop ? Enfin ce n’est pas un mal tu me diras, j’étais vraiment un salop avant…. »

Je souris quand Nate me dit qu’il n’avait envie de partir et qu’il pouvait rester si ça ne me dérange pas.

« Tu ne me dérange pas du tout »

Je souriais et je profitais de ces câlins avant de reparler de Dan. Je rigolais quand Nate me dit qu’il avait du comprendre le message et qu’il ne pouvait pas rivaliser. Nate ajouta qu’il pouvait tenter mais qu’il l’attendrait au tournant.

« Pour qu’il puisse tenter de rivaliser, il faudrait que j’ouvre mes cuisses pour lui et je ne suis pas prête de le faire… A moins de me forcer à le faire, il peut toujours rêver ! »

Je me serrais un peu plus contre lui alors que mon homme déposait des baisers sur mon cou tout en inspirant mon odeur. Il m’entraina ensuite vers le fauteuil du bureau où je pris place sur ces genoux. Je le laissais poser ces mains sur moi et je prolongeais tendrement son baiser avant de le regarder en souriant. Il me dit qu’à cause de moi il avait énormément changé, voir trop. Il ajouta que ce n’était pas un mal car avant c’était un vrai salop. Je rigolais légèrement et je lui volais un baiser avant de lui sourire.

« T’es devenu mon petit monstre d’amour ! Je t’aime tellement même si tu été un salop avant et que j’en ai fait les frais à notre première fois. Je ne pense pas que c’est moi qui t’es changé, j’ai juste réussi à faire ressortir le meilleur de ce qu’il y a en toi. Tu restais derrière cette image de salop mais tu as toujours été au fond de toi, ce merveilleux homme que j’aime »

Je souris et je l’embrassais amoureusement passant doucement une main sous la chemise de Nate.

Je la gardais contre moi, inspirant son odeur tout en déposant de légers baisers sur sa peau. Je me tenais tranquille tout en lui expliquant que j’avais changé à cause d’elle. Elle me dit que j’étais devenu son petit monstre d’amour, je soupirais et l’écoutais poursuivre son petit discours sur mon changement de comportement.

«Oui enfin, j’aimais me cacher derrière ça parce que comme ça je ne m’attachais pas aux gens. Au cours de ma vie j’ai déjà vu trop de personnes mourir et je ne voulais plus m’attacher alors j’ai trouvé ce rôle parfait pour moi. »

Je prolongeais son baiser, la laissant faire ce qu’elle voulait, je lui caressais le dos avec douceur. Je ne cherchais pas plus que ce moment câlin, après tout je pouvais bien profiter d’elle tout en restant calme non ?

«C’est vrai que tu en as fait les frais et je m’en excuse, d’ailleurs dès que tu seras vampire, tu te souviendras de tout normalement alors j’espère que tu ne m’en voudras pas.»

Je l’avais quand même charmée pour qu’elle couche avec moi alors qu’elle avait un petit ami et pour qu’elle vienne travailler dans mon club. Je n’étais pas fier de ce que j’avais fait mais aujourd’hui je ne le regrettais pas.

J’écoutais Nate me répondre qu’il aimait se cacher derrière ça car il évitait de s’attacher aux gens. Il me raconta qu’il avait vu trop de personne mourir.

« Pourtant tu t’es quand même attaché à moi… Et puis, tu ne me perdras jamais car je vais devenir comme toi, on sera ensemble pour toujours »

Je souriais et je profitais de ce moment câlin. Je passais doucement une main sous sa chemise pour avoir un contact direct avec lui. Nous serons deux pour toujours, Nate ne sera plus aussi seul qu’il avait pu l’être en affichant son étiquette de salop. Mon homme s’excusa ensuite de ce qu’il avait pu me faire et il me dit que je m’en souviendrais quand je serais vampire. Il espérait que je ne lui en veuille pas. Je déposais un léger baiser sur ces lèvres avant de sourire contre celle-ci, tentant de le rassurer.

« Je sais que je ne t’en voudrais pas. Tu as fait ce que tu as fait mais c’est grâce à ça si on est ensemble aujourd’hui. Alors même si ce n’était pas bien en apparence, dans le fond tu as bien fait »

Même si son comportement n’avait pas été le bon, nous étions heureux grâce aux conséquences qui ont suivi.

«Oui pourtant je me suis attaché à toi… C’est surement parce que tu as su faire ce qu’il fallait pour que je passe outre mes promesses.»

Je la câlinais, frissonnant sous le passage de sa main sur mon ventre, je faisais de même dans son dos, me montrant doux et câlin, ce qui était tout de même assez rare. J’espérais que nous ne serions plus dérangés durant notre petite soirée mais je me mettais bien entendu le doigt dans l’œil.

«Sur le fond j’ai bien fait oui, parce que sinon tu serais toujours avec ce minable qui excuse moi de l’expression, n’en avait rien à foutre de toi. Et puis tu es faites pour avoir de l’argent et être vue, pas pour bosser dans ce bouge miteux où je t’ai trouvé. T’es bien trop belle pour rester là-bas….»

Je l’embrassais amoureusement, passant doucement ma main dans ses cheveux puis la descendant sur sa poitrine. Je la tripotais au travers de sa robe, me montrant doux et insistant à la fois.

«Enfin bref, maintenant tu es à moi et d’ici quelques moi on sera inséparable pour toujours. »

Nate se montrait doux et câlin avec moi et il savait que j’aimais ça. Mon homme était plutôt genre macho et fier de lui alors j’appréciais quand il prenait ce petit coté tout mignon rien que pour moi. Nate me rappela que je serais toujours avec mon ex s’il n’avait rien fait. Il ajouta que j’étais faite pour l’argent et pour être vue, pas pour travailler dans un bar miteux. D’après lui j’étais trop belle pour rester là.

« Je suis une fille comme une autre, c’est parce que tu m’aimes que tu me dis que j’étais trop belle pour travailler là bas. Je ne pense pas avoir été faite pour l’argent et être vue, c’est sur que c’est agréable et tout mais une vie toute simple me conviendrait également. Tant que je suis avec l’homme que j’aime rien d’autre ne compte »

Je prolongeais son baiser, le laissant passer sa main dans mes cheveux avant de descendre sur ma poitrine. Mon chéri se mit à me tripoter au travers de ma robe et cela ne me laissait pas indifférente, loin de là.

« J’espère que tu ne te lasseras pas de moi et que tu ne regretteras pas d’être avec moi pour toujours… »

C’est bien la crainte que j’avais, de mon coté je savais qu’il n’y aurait jamais d’autre personne. Je voulais vivre pour toujours avec lui et je sais que je ne me lasserais pas de lui, j’ai bien trop besoin de le savoir à mes cotés.

Elle me dit qu’une vie toute simple lui aurait convenue également même si avoir de l’argent était assez agréable. «Oh mais on pourrait jouer aux malheureux le siècle prochain si tu veux et ne pas se servir de l’argent qu’on a ! De toute façon, une fois vampire tu pourras avoir la vie que tu veux. »

Je voyais bien que mes caresses ne la laissaient pas indifférente et je continuais donc mon petit manège puisque cela lui faisait du bien. J’aimais être au petit soin pour elle, même si j’étais toujours un peu macho sur les bords, je savais aussi prendre soin d’elle et me montrer attentionné à son égard.

«Me lasser de toi ?! Oh que non parce qu’avec toi chaque jours et différent. Mon espèce se lasse assez vite généralement, mais toi tu es différente, jamais je ne pourrais me lasser de toi. Tu as toujours des réactions différentes à chaque situation et j’adore ça. Et puis tu es toujours partante pour de nouvelles choses et je suis très très jaloux alors pas de risque que je t’abandonne comme une vieille chaussette, c’est plutôt à moi de m’en faire. »

« On verra plus tard quelle vie on veut mener, pour le moment tant qu’on est ensemble tout me convient »

Nate continuait de me toucher et il devait voir tout l’effet qu’il me faisait. Je lui disais qu’il allait peut être se lasser de moi à force. Mon homme me dit quelque chose qui me toucha en disant que j’étais différente des autres filles et qu’il ne se laisserait pas de moi. Je souriais alors qu’il me disait qu’il ne risquait pas de m’abandonner comme une vieille chaussette car il était très jaloux. Il ajouta que c’était lui qui devait sans faire.

« Tu n’as pas du tout à t’en faire, mais vraiment pas du tout. Tout mon petit monde tourne autour de toi, je ne serais plus rien sans toi. Je t’aime beaucoup trop, je ne pourrais jamais me lasser de toi »

Je l’embrassais tendrement, me mettant à le câliner et à me montrer douce. Mais soudain le téléphone sonna, je soupirais et je répondais. C’était un client VIP qui voulait une réservation, je prenais en note le nom et ces demandes. Je raccrochais et je regardais Nate, je trouvais qu’il avait quelque chose qui n’allait pas.

« Qu’est-ce que tu as tout à coup ? »

Je câlinais ma petite femme tout en l'écoutant me dire que tout son petit monde tournait autour de moi et que je n'avais donc pas à m'en faire, qu'elle ne me laisserait pas tomber. J'étais donc quelque peu rassuré et je continuais de la tripoter doucement, sentant bien qu'elle aimait ça. Je la laissais répondre au téléphone tout en lisant les renseignements par dessus son épaule. Je reconnaissais le nom d'un vampire que je n'aimais pas spécialement et me renfrognais un peu.

"rien..rien, c'est juste que ce nom me dit quelque chose. Il me semble qu'il s'agit d'un vampire avec qui j'ai eu quelques légers différents il y a des années."

Je remarquais alors qu'il avait demandé à avoir un entretient avec elle, je la regardais en soupirant.

"Dis moi, tu comptes le recevoir toute seule? Ca te dérange si je reste là? J'ai pas vraiment envie qu'il essaie de te charmer et le connaissant c'est ce qu'il fera."

Je me demandais bien pourquoi il avait changé d’expression soudainement. Je lui posais donc la question en attendant de voir sa réponse. Nate me dit que le nom du client que je venais d’avoir au téléphone était un vampire avec qu’il avait eu quelques différents.

« Là il vient en client, je ne pense pas qu’il va chercher à te nuire »

Nate regarda de nouveau ma feuille avant de soupirer. Il me demanda si je comptais le voir toute seule et si ça le déranger s’il reste là. Il justifia ces questions en me disant qu’il n’avait pas envie que ce vampire me charme.

« Oui je comptais le recevoir seule mais si tu être là avec moi, il n’y a pas de problème. Je serais contente de t’avoir avec moi »

Je préférais l’avoir avec moi surtout s’il me disait que ce vampire pouvait m’hypnotiser ou je ne sais quoi. J’embrassais doucement mon homme avant de me lever et de l’attirer vers le lit.

« On sera mieux là…. »

Evelyn accepta sans mal que je reste à son rendez-vous avec le vampire, je ne voulais pas la laisser toute seule en sa présence surtout que je ne la protégeais plus à la verveine depuis quelque temps déjà. J’avais besoin qu’elle n’en ait plus dans son organisme pour la transformer et puisque je ne savais pas quand cela pourrait arriver, il valait mieux ne plus lui en donner.

Je me levais puisqu’elle semblait vouloir que je la suive et m’allongeais avec elle sur le lit, elle m’expliqua que nous serions mieux là et je trouvais qu’elle avait parfaitement raison, tout en sachant que la demoiselle avait une petite idée derrière la tête.

«Oh toi tu as envie de quelque chose… Je vais te prendre et te retourner comme une crêpe… »

Je me pétais une barre, me glissant sur elle entre ses cuisses et l’embrassais fougueusement tout en appuyant mon intimité contre la sienne. J’avais envie d’elle, elle me faisait un effet fou et j’étais incapable de me retenir.

Je m’allongeais avec Nate dans le lit, nous serons mieux installer que sur ma chaise de bureau. Je rigolais quand Nate me dit que j’avais envie de quelque chose. J’éclatais de rire quand il me dit qu’il allait me retourner comme une crêpe.

« Envoi la sauce bébé ! »

J’étais morte de rire avec nos conneries, j’écartais doucement les cuisses pour qu’il se glisse entre mes cuisses. Je prolongeais son baiser avant de soupirer de désir alors qu’il appuyait son intimité contre la mienne. Je me mettais à onduler sous lui pour le tenter. J’avais envie de lui et je me fichais de ne pas faire les préliminaires.

« J’ai envie… »

Je mettais à lui déboutonner sa chemise avant de la lui retirer. Je passais doucement mes mains sur son torse continuant d’onduler sous lui.

Je me claquais une barre lorsqu’elle me dit d’envoyer la sauce, nous n’étions vraiment pas finit. Je l’embrassais amoureusement, me frottant à elle pour lui faire sentir que j’avais envie d’elle. Je la déshabillais doucement pour la faire enrager, tout en déposant des baisers un peu partout sur son corps. Je l’embrassais langoureusement, plongeant finalement en elle et lui faisant l’amour avec douceur. J’avais envie de me montrer doux pour une fois et de ne pas être trop sauvage avec elle. Je savais que parfois elle avait besoin que je sois doux et attentionné et pas toujours aussi sauvage. Et puis ça changeait un peu !

Je faisais des vas et viens de plus en plus intense et profond, la menant doucement mais sûrement à l’orgasme. Je venais en elle dans un cri rauque et m’allongeais à ses côtés, l’embrassant dans le cou avec tendresse. «Je t’aime, je t’aime…. » Je lui mordillais le cou en riant légèrement et passant mes mains sur elle.

Je prolongeais le baiser de mon homme tout en soupirant de désir alors qu’il se frottait contre moi. Je laissais Nate me déshabiller mais je trouvais qu’il prenait tout son temps, s’il voulait me faire enrager il avait gagné. Mais j’appréciais le moment quand il se mit à m’embrasser un peu partout, c’était si bon d’avoir autant d’attention de sa part. Mon homme finit enfin par céder et me donner ce que j’attendais depuis tout à l’heure. Je poussais un soupir de satisfaction quand il plongea en moi. Je gémissais alors qu’il me faisait l’amour même si tout de moi il me faisait l’amour avec douceur. Je dois avouer que cela changer et que cela faisait du bien aussi. Je passais doucement mes mains dans son dos tout en l’embrassant puis Nate accéléra le rythme. Il finit par me faire atteindre l’orgasme et il vint en moi. Je le laissais se placer à mes cotés et je soupirais d’aise tout en me détendant. Je souriais alors que je l’entendais me dire qu’il m’aimait. Je rigolais alors qu’il me mordillait tout en passant ces mains sur moi.

« Je t’aime »

Je me glissais au dessus de lui et je venais l’embrasser amoureusement avant de lui mordiller la lèvre en rigolant légèrement.

« Je voudrais être tout le temps dans tes bras… Je serais vraiment collante si je faisais ça mais ce n’est pas l’envie qui me manque »

Je laissais ma petite femme venir se placer sur moi, posant mes mains sur ses hanches tout en la laissant faire ce qu’elle voulait. Je ris légèrement à sa remarque.

«Ca ne me dérangerait pas de t’avoir tout le temps dans mes bras et que tu sois collante comme ça mais on ne peut tout simplement pas passer notre temps l’un sur l’autre. Mais ce n’est pas l’envie qui m’en manque. »

Je l’embrassais doucement, roulant sur le côté en riant pour me retrouver sur elle. Je déposais de légers baisers sur son cou avant de la regarder dans les yeux.

«On ferait mieux de se rhabiller, ton rendez-vous ne va pas tarder à arriver et je ne tiens pas à ce qu’il puisse te voir les fesses à l’air bébé… Bien que j’aime te voir ainsi, je ne partage pas.»

Je ris un peu, passant mes mains sur elle avant de me lever, je me rhabillais correctement, si je ne stoppais pas notre jeu, nous allions passer toute la nuit emboîtés et elle ne recevrait pas son client, ce qui était une option qui me plaisait assez parce que je ne pouvais pas encadrer ce type.

« Oui je sais que l’on ne peut pas passer notre temps l’un sur l’autre mais c’est dommage car j’en aurais bien envie »

Je prolongeais son baiser avant de le laisser me faire basculer, je rigolais et je le regardais alors qu’il se retrouvait au dessus de moi. Nate me dit qu’on ferait mieux de s’habiller car mon rendez vous n’allait pas tarder. Je rigolais alors qu’il me disait qu’il ne tenait pas à ce que le client voit mes fesses car bien qu’il aime me voir comme ça il ne voulait pas partager.

« Rhabillons-nous alors »

Je rigolais avant de frissonner sous le passage de ces mains. Je me rhabillais, me recoiffant un peu pour être présentable. Je venais dans les bras de mon homme et je l’embrassais tendrement. Mais bientôt j’entendis frapper à la porte, je lâchais donc Nate et j’allais ouvrir. C’était mon client et je dois dire que nous avions bien fait de nous rhabiller à temps.

« Bonsoir, installez-vous… »

Alors que j’allais me rendre à mon bureau, le client me prit les mains et me regarda dans les yeux. Je détournais rapidement la tête et quand le client vit Nate, il me lâcha les mains. Je passais à coté de mon homme et je caressais doucement son torse en le regardant. Je partis m’asseoir à mon bureau tandis que le client était en face de moi.

« Vous m’avez dit que vous vouliez me rencontrer dans vos exigences, maintenant que vous êtes là éclairez moi sur cette exigence ? »

Je me rhabillais tranquillement, prenant garde que tout soit bien en place. Je la laissais aller ouvrir la porte puis fermais la cloison derrière moi, attendant près de son bureau. Je regardais le petit manège de celui qui se faisait appeler le comte DeSangue et je me raclais légèrement la gorge. Lorsqu’il me vit, il lâcha immédiatement Evelyn et je la laissais passer devant moi, lui passant la main aux fesses alors qu’elle me caressait le torse. J’y voyais là un signe me demandant de rester calme, je la regardais et m’asseyais derrière elle sans broncher.

«Bonsoir… Oui éclairez donc ce mystère de vos exigences. Laissez moi deviner, des filles prêtes à tout pour gagner un maximum d’argent et qui sont assez peu bavardes. »

Je le regardais, soutenant son regard, je savais ce qu’il ferait avec nos filles, il s’en servirait comme source de sang pour lui et ses amis, bien qu’il payait en cash et des sommes rondelettes, je ne voulais pas d’un tel manège dans mon établissement et surtout pas que par mégarde il nous tue l’une de nos filles.

«Et encore une petite chose, elles devront être sans verveine c’est ça ? On a pas ça en stock, je veille moi-même à ce qu’elles soient bourrées de verveine tout les jours pour éviter de nous retrouver avec un meurtre sur les bras. Tu comprendras qu’on veut garder la partie maison close secrète donc elles ne serviront pas de repas, en tout cas pas dans nos locaux.»

Alors que j’en venais directement aux exigences que le comte DeSangue avait pu émettre, Nate prit la parole et je sentais une pointe d’animosité. Mon homme l’accusa ouvertement de vouloir se servir de nos filles. Il était entrain de prévenir le comte DeSangue que nos filles étaient bourrées de verveine et qu’il ne voulait pas de meurtre sur les bras.

« Nate… »

Je le regardais pour lui faire comprendre de calmer le jeu un peu. Je ne voulais pas que les choses s’enveniment. Je reportais mon attention sur le comte DeSangue, le regardant sans avoir l’envie de le laisser mener les choses comme il l’entendait.

« Comme le co-directeur vient de vous le préciser, nos filles ne sont pas là pour vous nourrir vous et vos amis. Et si c’est votre exigence, je ne peux pas vous l’accorder et je serais très ferme là-dessus. »

Je vis un sourire s’afficher sur le visage du comte DeSangue. Il ne se démonta pas et me regardant à son tour avec une certaine intensité.

« Dommage pour les filles, j’aurais bien apprécié la chose… Mais le fait est que je voulais vous rencontrer personnellement…. »

Je le regardais avec un air intrigué, sans pour autant montrer de signe de terreur ou quoique ce soit. Il ne m’effrayait pas !

« Me rencontrer ? Et pouvez vous me dire pourquoi ? »

Le comte DeSangue se mit à sourire de nouveau, mais je vis qu’il jeta un coup d’œil à Nate. Je me doutais qu’il cherchait à énerver mon homme et j’espérais que celui-ci ne rentrerait pas dans son jeu.

« Pour vous inviter personnellement à un bal qui va se tenir prochainement dans l’Upper East Side. Bien sur, Nate Darling est invité. Je devais lui remettre vos deux invitations mais j’ai préférais passer par vous pour faire plus ample connaissance… Je dois avouer que j’ai hâte de vous voir là bas et de passer un moment avec vous… Nate n’oublie pas que tu as grand intérêt à venir, ce sont les hauts placés qui organisent si tu vois ce que je veux dire… »

Le comte DeSangue déposa les cartons d’invitations sur mon bureau, je les prenais et lisais. Chacun des cartons étaient à nos noms, c’était des invitations pour un bal masqué. D’après ce que j’avais pu comprendre dans les propos du comte DeSangue, c’était les vampires les plus âgés qui organisaient cela. Nous devions donc y aller même ci le comte DeSangue tenterait de s’en prendre à Nate et à le pousser à l’erreur en m’utilisant.

« Et bien nous viendrons, vous pourrez le signaler aux hôtes… Maintenant, je pense que vous devriez partir car vos exigences ne correspondent pas au fonctionnement de l’établissement. Bonne soirée »

Evelyn me rappela à l’ordre et je la regardais, me taisant instantanément, elle me menait par le bout du nez et ça le comte ne manqua pas de le remarquer. Je la laissais alors mener l’entrevue, me tenant tranquille en restant derrière elle. Je le regardais, ne le quittant pas du regard, il cherchait à la charmer et à lui faire accepter sa proposition d’aller au bal masqué. Je soupirais lorsqu’il ajouta que c’était organisé par les plus grands et que j’avais tout intérêt à être présent. Donc ma sœur avait exigé que je sois présent, parfait ! Je n’aurais qu’à supporter son boulet de mignon toute la soirée, elle s’était entiché de cet enfoiré et bien que je ne puisse pas l’encadrer, elle se complaisait à nous mettre dans une même pièce juste pour avoir de l’animation.

«On se passera de ta compagnie pour ce soir, va dire à Lorena que je serais présent mais que son petit jeu risque fort de ne pas prendre. »

Je le fichais à la porte et la fermais à clé derrière lui. Je me tournais vers Evelyn qui tenait les cartons d’invitations dans ses mains , je soupirais et revenais vers elle.

«Ma sœur est vraiment une sacrée peste ! On dirait bien qu’elle cherche à avoir de l’animation à sa soirée, il va encore passer son temps à me provoquer et comme d’habitude ça tournera au pugilat. J’ai pas réellement envie d’aller à cette soirée… mais visiblement toi si… »

Elle avait l’air emballée à l’idée d’aller à cette soirée, j’allais devoir faire un sacrifice et l’accompagner à cette soirée.

Nate reprit la parole et je compris que c’était sa sœur qui organisée la soirée. Nate mit le comte à la porte avant de me regarder tout en s’approchant de moi. Je relevais la tête alors que je regardais les cartons d’invitations. Mon homme me dit que sa sœur était une peste et qu’elle cherchait à avoir de l’animation. Il m’avoua qu’il n’avait pas envie d’aller à cette soirée. Je me levais et je venais me mettre dans ces bras.

« Et bien moi j’ai envie d’y aller. Ca nous changera un peu et puis d’après ce que j’ai compris, tu as plutôt intérêt à y aller. Je n’ai pas envie que tu es des problèmes alors on va aller à cette soirée ensemble et tout ira bien »

Je souriais et je l’embrassais tendrement. J’allais aller faire les boutiques pour me trouver une jolie robe de bal. Je voulais que Nate soit fier que je sois sa cavalière et puis je ne voulais pas lui faire honte. Mon homme m’avait tout de même demandé de prendre quelque chose de classique et pas sexy. Sur ce coup, je ne l’avais pas très bien compris car d’habitude il raffolait de mes tenues. J’allais à un bal, je n’allais pas m’habiller en mémère parce que monsieur le voulait. Alors, je ne l’ai pas écouté et j’ai acheté une jolie robe de bal rouge. Le jour J, 3 jours plus tard, je m’étais préparé pour me faire jolie et pour plaire à mon homme. Il aurait la surprise de ma tenue vu qu’il attendait à me voir en mémère. Une fois habillé, coiffé, maquillé, je rejoignais mon homme qui m’attendait dans le salon. Il était déjà prêt car je dois dire que ma préparation avait été assez longue mais je pense que ça en valait la peine vu le résultat. Je le regardais en souriant, attendant de voir sa réaction.

« Ca te plait ? »

J’espérais vraiment que cela lui plairai car j’avais passé du temps rien que pour lui. Je ne voulais pas lui faire honte à la soirée et être une belle cavalière pour lui. Nous allons pas tarder à partir pour la soirée, j’avais juste le temps de voir sa réaction sur ma tenue.

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Comme toujours je lui avais cédé, mademoiselle avait ordonné et j’avais obéis. Elle voulait aller à cette soirée pour que je n’ai pas d’ennuis, même si je m’en fichais royalement de bouder ma sœur, elle comprendrait très bien et tant pis si elle me convoquait. Bref, je recommandais à Evelyn de choisir quelque chose de classique et pas trop sexy, je savais bien que l’autre allait profiter de la soirée pour chercher à me la prendre alors je préférais prévoir le coup. Bien entendu comme toujours elle ne m’avait pas écouté.

Je l’attendais bien sagement dans le salon, trouvant qu’elle était particulièrement longue aujourd’hui. Je la regardais me rejoindre avant de soupirer, elle ne faisait rien comme je le lui disais, une vraie tête de linotte ! Elle n’avait pas compris qu’elle s’exposait trop avec certaine robe, un vrai petit appât sur patte, super j’allais devoir lui coller au train toute la soirée de peur qu’on ne lui fasse du mal. Je restais sans réaction alors qu’elle me demandait si j’aimais, je la regardais avant de pouvoir parler, je me calmais un peu.

«Elle te va à merveille mais j’aurais une question….Est-ce qu’un jour dans ta vie tu vas m’écouter ? Je ne t’ai pas demandé de prendre quelque chose de classique pour te punir mais pour te protéger ! Là c’est vraiment trop…trop quoi ! Je te rappelle qu’on va voir des vampires qui se nourrissent d’humains et toi tu te places en appât, franchement je te félicite Evelyn, t’en feras jamais d’autre ! Maintenant qu’il est trop tard pour te changer, on va tout de même y aller mais ne viens pas te plaindre si je suis trop collant.»

On se mit alors en route pour rejoindre le domaine de ma sœur, j’attachais le masque de ma petite femme avant de mettre le mien, je lui tendais le bras et la laissais s’y accrocher avant de pénétrer dans l’antre du loup et de voir que la fête battait déjà son plein. Je n’étais pas tranquille, j’étais sur la défensive et j’observais tout le monde, le moindre détails afin de savoir si elle courrait un danger ou non.

Je demandais à mon homme comment il me trouvait. J’avais passé du temps à me préparer pour me faire belle et qu’il soit fière d’avoir une jolie cavalière, j’avais toujours peur de lui faire honte. J’esquissais un sourire alors qu’il me disait que cela m’allait à merveille. Mais bien vite mon visage changea d’expression quand il se mit à m’engueuler en me disant que je ne l’écoutais jamais. Il me dit que je me plaçais comme un appât pour cette soirée. Je baissais la tête, subissant sa remontrance. Il me dit que c’était trop tard pour que je me change et que je n’aurais pas à me plaindre s’il me collait.

« J’ai pas pensé à ça… J’ai juste voulu te faire plaisir, désolé…. »

Dans le fond, il se fichait pas mal des efforts que j’avais faits pour lui. Il ne comprenait pas que tout ce que je faisais c’était pour lui, je ne pense pas aux autres. Je ne parlais plus et je restais distante vu qu’il avait l’air en colère contre moi. Dans la voiture, Nate m’attacha mon masque puis je regardais par la fenêtre sans dire un mot. Une fois sur le lieu du bal, Nate me tendit son bras et je m’y accrochais gardant la tête baissée. La fête battait son plein, il y avait pas mal de monde. Je sentais que Nate était tendu et je me dis que c’était surement par ma faute. Je sentais des regards se posaient sur moi, je serrais alors un peu plus le bras de mon homme. Mais je ne m’attendais à ce qu’il fut appelé seul et qu’il me laisse là en plan.

Une fois à la soirée, je restais à ses côtés, dansant avec elle. Je ne voulais pas la lâcher quand bien même je restais silencieux. Je n’avais pas envie qu’il lui arrive quelque chose à cause de sa tenue ou à cause de moi. Je soupirais avec lassitude lorsque ma sœur me fit appeler auprès d’elle.

«Je reviens mon cœur, fait attention à toi d’accord ? »

Je l’embrassais rapidement avant de me sauver pour voir ma sœur, je faisais au plus rapide avant de remarquer que le comte collait ma petite femme, je me plaignais alors à ma sœur qu’il me prenait mon jouet et lui demandait d’interférer en ma faveur. Je soupirais alors qu’elle ne me répondait pas et retournais auprès de ma petite femme qui était en train de se faire tripoter allégrement et de se faire sucer le sang. Je repoussais le comte avec force et me plaçais entre lui et Evelyn.

«Elle est à MOI ! De quel droit tu la touches ?»

Je grognais, incapable de me retenir, je me plaçais en position d’attaque, prêt à bondir si il esquissait le moindre mouvement en la direction de ma femme.

Une fois au bal, je restais au coté de mon homme. Je ne m’éloignais pas de lui et je finis par danser en sa compagnie. Je me mis un peu à paniquer quand on vint le chercher pour aller voir sa sœur, il allait me laisser seule et j’appréhendais la chose. Il me demanda de faire attention à moi et j’acquiesçais. Je prolongeais son baiser avant de le laisser partir à contre cœur. Je partais me chercher un verre en attendant et bien vite je fus rejoins par le comte. Je me restais évasive à ces questions espérant que Nate ne tarde plus trop. Le comte finit par me prendre la main et je le regardais, chose que je n’aurais jamais du faire. Il me fixa tout en demandant de le suivre sagement. Il m’amena à l’écart de la piste de danse, sans pour autant de cacher. Je ne pouvais pas lui résister et je faisais tout ce qu’il me demandait. Il se mit alors à me tripoter avant de me mordre, je ne pouvais rien faire. Il m’avait hypnotisé et je ne me rendais compte de rien. Soudain, Nate arriva et s’interposa, le comte n’avait pas eu le temps de boire trop de sang. Je sortais enfin de l’hypnose et je portais une main à mon cou tandis que Nate grognait contre le comte. En tout cas, cela avait l’air d’amuser le comte puisqu’il répondit à Nate d’un air désinvolte.

« Le droit, je l’ai pris ! Et puis estime toi heureux car la prochaine fois c’est dans mon lit que tu l’as retrouvera. Je finirais par lui boire son sang à petit feu jusqu’à ce qu’elle devienne de plus en plus faible de jour en jour et qu’elle finisse par mourir quand je me serais lassé d’elle. En tout cas, je dois te dire qu’elle est très bonne de goût. J’ai bien envie de voir ce qu’elle vaut au lit »

J’étais totalement choqué par les propos du comte et je savais que là, il poussait Nate dans ces retranchements. Il devait savoir que ce genre de chose énerver prodigieusement mon homme.

« Nate, je… »

Je n’eus pas le temps de finir ma phrase pour tenter de dire à mon homme de ne pas écouter que le comte. Nate venait de se jeter sur celui-ci et je me mettais à paniquer.