Arizona finit par me laisser et je restais sagement dans mon bureau. J’entendis alors la musique et je la laissais car ça devait lui changer de s’amuser un peu, ça lui fera le plus grand bien. Plus tard, Arizona passa la tête à la porte pour me dire que l’on mangeait. Je me levais pour sortir de mon bureau et je ne m’attendais pas à ce que j’allais voir. Arizona était en petite tenue entrain de se déhancher au rythme de la musique mais elle se calmait vite quand je m’approchais. Je pris place à table et je la regardais.

« Bon appétit »

Je mangeais la salade tranquillement en évitant toute pensée obscène après ce que j’ai vu.

« C’est très bon… Au fait, il faudrait peut être que tu enfile des vêtements. Tu ne peux pas te balader comme ça dans l’appart. Taylor ou n’importe qui peut arriver et te voir. Si tu veux, on pourra faire du shopping si tu te décide à t’habiller »

Cela me troubler de la voir en petite tenue mais je n’avais pas non plus forcement envie que quelqu’un la voit comme ça. Je l’aimais toujours et je ne veux pas qu’un autre que moi là voit comme ça.

« Tu ferais mieux de t’habiller ou tu vas me donner envie d’appeler une pute pour moi »

"Euh merci...J'ai plus rien qui me va, tout est trop grand. Personne ne va venir et au quel cas, j'irais me cacher dans ma chambre. J'ai pas envie de sortir, sors si tu en as envie mais je ne veux pas sortir..."

Je n'étais pas sortit dans la rue depuis notre mariage en partie parce que je passais mon temps à pleurer et l'autre partie parce que des paparazzis avaient squattés devant chez mes parents pendant une semaine après l'annonce de l'annulation de notre mariage. J'avais parlé d'une petite voix, il n'avait pas d'ordre à recevoir de moi, il faisait ce qu'il voulait. Je mangeais un peu avant de repousser mon assiette alors qu'il me disait que je devrais m'habiller sinon il serait obligé d'appeler une pute, pas besoin d'un dessin, je ne le regardais pas, gardant mon regard fixé sur mon assiette pour ne pas lui montrer que cela m'affectait.

"Eh ben appelle en une, t'as surement b'soin de baiser, j'vais aller dans ma chambre comme ça vous pourrez baiser en paix tous les deux, je vais même faire mieux, je vais l'appeler moi-même comme ça t'aura pas à te faire chier à sortir ton portable."

Je me levais et fourrais mon assiette dans le lave vaisselle avant de monter dans ma chambre, mon ancienne chambre de soumise, je me jetais sur le lit à plat ventre et enfouissais ma tête dans l'oreiller, mordant dedans pour ne pas faire de bruit en pleurant, il voulait se taper une pute, c'est peut-être ce qu'il avait fait depuis notre séparation, il avait continué à vivre tout simplement.

« Je dirais à Taylor d’aller te chercher des vêtements lui-même alors »

Je n’allais pas la laisser là sans vêtement. Il faut tout de même qu’elle s’habille, elle ne peut pas rester en petite tenue toute la journée. Je continuais de manger tranquillement puis je m’arrêtais pour faire ma remarque. Il n’en fallut pas de plus pour que la jeune femme s’énerve en quelques secondes. Je n’eus pas le temps de réagir ou de dire quoique ce soit qu’elle était déjà partie. Je me levais et je la suivais pour lui parler surtout qu’elle voulait appeler une pute elle-même. J’entrais dans sa chambre et elle était sur son lit entrain de pleurer.

« J’espère que tu n’as pas appelé de pute quand même car si c’est le cas, tu te débrouilleras avec elle et tu feras ce que tu veux avec la pute que tu t’es commandé »

J’avais dit ça comme ça et elle avait tout de suite pris la mouche. Je ne pouvais même pas plaisanter sur quelque chose. Je la regardais alors qu’elle tentait de dissimuler ces pleurs.

« Pourquoi tu pleures ? C’est toi qui a appeler une pute, ce n’est pas moi. Je ne comptais pas le faire, je disais ça comme ça. »

"J'ai pas commandé de pute! Et puis c'est pas moi qui ait lancé l'idée."

C'est lui qui avait lancé l'idée et maintenant il venait me reprocher d'avoir peut-être avoir appelé une pute pour lui faire plaisir, je ne bougeais pas, restant étendue sur le ventre pour ne pas avoir à le regarder.

"Pourquoi je pleure? Parce que tu ne le sais pas encore? Oh oui alors, rejette donc la faute sur moi encore une fois! Tu disais ça comme ça? T'en avais envie, puisque tu en as parlé, je ne vois pas en quoi c'est marrant de dire ça à la fille qui t'aime, franchement j'ai du mal à suivre. Oh mais je suis conne, peut-être que toi tu ne m'aimes plus!"

Je me redressais en position assise et le regardais dans les yeux. Comment j'avais pu être aussi naïve, moi je l'aimais mais lui avait peut-être tiré un trait sur moi depuis notre mariage. Je remontais mes genoux contre ma poitrine et passais mes bras autour, position de défense que j'adoptais depuis peu lorsque j'étais sur le point de faire une crise, je m'appuyais contre la tête de lit, me recroquevillant sur moi-même, en général, personne ne pouvait me toucher dans ces cas-là.

"J'ai dit ça comme ça"

Je n'avais pas du tout envie de me taper une pute, c'était d'elle que j'avais envie. Arizona me dit qu'elle pleurait car ce n'était pas sympa de lui dire que je voulais une pute alors qu'elle m'aimait.

" Je n'ai jamais parler de mes sentiments et tu as encore tiré des conclusions sans savoir"

Je la regardais alors qu'elle se recroquevillait sur elle même. Je m'approchais et je la rejoignais dans le lit. Je l'attirais contre moi et je l'embrassais tendrement.

"Je n'ai jamais cesser de t'aimer. Je ne veux que toi, je n'ai pas besoin d'une autre femme"

Je m'allongeais dans le lit avec Arizona dans le lit et je passais doucement mes mains sur elle.

"Tu me rends dingue depuis que tu es à la maison..."

"Je ne tire pas des conclusions, je répète simplement ce que j'ai entendu!"

Je le laissais approcher de moi, me blottissant dans ses bras, je prolongeais doucement son baiser, passant mes bras autour de son cou puis le laissais se glisser au dessus de moi, passant mes jambes autour de sa taille. Je lui adressais un sourire alors qu'il me disait qu'il m'aimait et qu'il ne voulait pas d'une autre femme. Je frissonnais sous le passage de ses mains, me détendant tranquillement dans ses bras.

"Dingue à quel point?"

Je déposais de légers baisers sur son cou, me tenant relativement tranquille contre lui. Je le regardais dans les yeux tout en passant mes mains dans ses cheveux. Je l'embrassais un peu partout avant de le regarder.

"Tu m'as tellement manqué.... J'ai cru que tu ne voudrais plus jamais de moi."

" je vais te montrer à quel point tu me rends dingue bébé ..."

Je l'embrassais et je profitais de l'instant de tendresse pour la câliner. Je profitais du fait que je l'avais dans mes bras. Elle m'avait vraiment manquer et je ne comptais pas la lâcher de sitôt.

" tu m'as manqué toi aussi... Je n'ai pas arrêter de penser à toi. Je t'aime mais j'ai l'impression de te rendre malheureuse et ça me fait mal. Je me suis dit que loin de moi tu serais heureuse et que tu referais ta vie... Et puis tu as attiré dans cet endroit sordide... Quand je venais te voir tu ne me parlais pas alors je me suis dit que tu ne voulais plus jamais me revoir... Mais aujourd'hui tu es a la maison et je ne compte plus te laisser partir

Je l'embrassais tendrement et je me frottais doucement à elle pour lui donner envie de moi. Je commençais par la déshabiller lentement puis je retirais mes vêtement. Nous étions maintenant nu et je ne tardais pas à la pénétrer.

"Je suis malheureuse loin de toi...Je pourrais jamais être heureuse sans toi, comment tu peux croire une chose pareille? Et pour ma défense, je ne parlais à personne et puisque tu m'avais quittée, je pensais que tu ne voudrais pas m'écouter, comme le jour du mariage. Je souffrais et je pensais qu'en silence c'était mieux, ainsi j'embêtais personne, et je me disais que si je me tenais tranquille mes parents ne me placeraient pas, mais je me suis trompée lourdement. Ils ont tout essayé pour que j'aille mieux, y compris me dire que toi, tu étais passé à autre chose."

Mes parents n'avaient pas hésité une seule seconde à me dire qu'Aaron avait refait sa vie, afin de me faire réagir, ils avaient espéré que si je savais qu'il avait refait sa vie, j'irais mieux, que moi aussi je reprendrais une vie normale, mais cela n'avait fait que m'enfoncer un peu plus au fond du trou. Je prolongeais son baiser amoureusement, soupirant de désir pour lui alors qu'il se frottait à moi. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas eu de relation sexuelle et je dois dire que j'étais un peu en manque, surtout en manque de mon homme. Je le laissais nous déshabiller, même si je ne portais pas grand chose, je gémissais de plaisir lorsqu'il me pénétra et bougeais doucement les hanches au rythme qu'il imposait. Je gémissais de plus en plus fort, les sensations étant décuplées étant donné que cela faisait un moment que nous n'avions pas fait l'amour. J'atteignais l'orgasme dans un cri rauque, me cambrant contre lui, j'étais à bout de souffle lorsqu'il sépara nos deux corps. Je me blottissais contre lui, me détendant progressivement.

"Je t'aime tellement... Ne m'abandonne plus je t'en prie."

Je faisais l'amour avec Arizona, j'étais en manque et elle aussi apparemment. Je faisais tout ce que je pouvais pour que la jeune femme prenne le maximum de plaisir. Je lui fis atteindre l'orgasme et je séparais nos deux corps. Je m'allongeais à ces côtés en attirant Arizona contre moi. Je passais mes mains dans son dos pour l'aider à se détendre.

"Je t'aime aussi...Je ne veux pas t'abandonner, j'ai besoin de toi dans ma vie...

Je déposais des baisers sur son cou avant de lui mordiller doucement. Mais alors que nous étions dans un moment câlin, on sonna à la porte. Je me mettais a ricaner comprenant que c'était la pute qu'Arizona avait commander.

"Je crois que ta commande est arrivé, tu ferais bien d'aller la voir. Tu veux peut être que je vous laisse en toute intimité entre fille?

Je rigolais m'amusant à la taquiner, après tout c'était elle qui avait passer la commande pas moi.

Je le laissais me mordiller dans le cou, passant doucement mes mains sur son torse, suivant le dessin de ses abdos. Je riais légèrement parce que j'étais simplement heureuse d'être là dans ses bras. Mais alors que nous étions tous les deux en plein câlin, quelqu'un sonna à la porte. Je soupirais et me blottissais un peu plus contre lui.

"Non je ne veux pas bouger, je suis trop bien là dans tes bras, faudra que tu me portes à la porte. Et puis comme on est que deux, si personne va ouvrir elle se lassera.... Non je suis pas lesbienne, je ne mange pas de ce pain là... Je préfère ça..."

Tout en parlant, je passais ma main sur son intimité en souriant avant de l'embrasser amoureusement. Je n'avais pas envie de bouger du lit, j'étais trop bien installée et surtout je venais de retrouver mon homme alors je voulais profiter au maximum.

"Au pire je l'appelle pour lui dire que c'est annulé... J'ai pas envie de bouger bébé, je suis trop bien dans tes bras.."

"T'es sur que tu manges pas de ce pain là? Sinon je peux essayer de t'arranger le coup

Je me mettais à rire surtout quand elle posa sa main sur mon sexe en disant qu'elle préférait ça. Je prolongeais son baiser en jouant avec sa langue tout en la serrant un peu plus contre moi.

"Et bien appelle la pour l'informer du changement de situation car j'ai pas envie qu'elle reste là à sonner pendant qu'on baise

Je laissais Arizona prendre son téléphone pour appeler tandis que je me plaçais au niveau de ces seins dont je commençais à sucer le bout. Je tirais doucement dessus et les sucer fort. J'allais la taquiner pendant qu'elle téléphonait pour qu'elle soit bien chaude pour la suite.

"Bébé vite j'ai envie de toi...

"Non non j'en veux pas, pas la peine de m'arranger le coup j'ai déjà tout ce qu'il me faut avec toi."

Je me collais un peu plus à lui tout en l'écoutant me dire que je devrais appeler pour décommander, parce que monsieur n'avait pas envie qu'elle reste là à sonner pendant qu'on baisait, je riais légèrement en attrapant mon portable. Je me tortillais sous lui alors qu'il taquinait mes seins, je passais doucement ma main dans ses cheveux tout en me mordant la lèvre. Je parvenais tout de même à parler d'une traite en disant que c'était annulé et que nous n'avions pas besoin de ses services. Elle râla mais je coupais la communication et reportais mon attention sur Aaron, ondulant des hanches sous lui et gémissant de désir pour lui.

"S'il te plaîiiiit.... Hum....."

Arizona finit tout de même son appel téléphonique, nous étions maintenant débarrasser de la pute encombrante. Je pouvais alors m’occuper de la petite impatiente que je tenais contre moi maintenant. Je me plaçais bien au dessus d’elle et je la pénétrais par surprise. Je m’arrêtais un instant pour savourer le fait de me retrouver là dans mon endroit préféré. Je me mettais à lui faire l’amour sur un rythme soutenu, cherchant à rattraper le temps perdu. Entre deux nous changions de position et je finis par la mener à l’orgasme comme toujours. Je m’allongeais dans le lit avec elle en la serrant contre moi. Je passais doucement mes mains sur elle et je lui adressais un sourire.

« Il va falloir te remplumer un peu, d’accord ?... Car comme ça, si tu vas mieux et que tu es en forme on pourrait essayer de faire des bébés… »

Je trouvais que c’était une façon comme une autre de lui trouver une motivation pour aller mieux. J’étais prêt à avoir des enfants avec elle si elle le voulait toujours. Bien entendu, ça ne serait pas pour dans l’immédiat mais ça prendra le temps que ça prendra. Arizona doit être totalement en forme pour faire ça, je ne vais pas la fatiguer avant.

« Et puis, il faudra aussi que l’on se marie… Mais je ne veux plus d’une grande cérémonie, je voudrais juste mes parents, ma sœur et tes parents. En petit comité… Enfin je dis ça mais ça dépend bien sur de toi et du fait de savoir si tu veux toujours devenir ma femme… »

Je faisais l'amour une nouvelle fois avec mon homme et il me mena à l'orgasme, je m'allongeais contre lui, haletante et souriante,j'étais carrément aux anges là. Mon sourire se fit plus large lorsqu'il me parla de faire des bébés, alors il voulait vraiment une famille avec moi?

"Hum j'y comptais bien mais maintenant que tu veux que l'on fasse des bébés, je vais faire ce qu'il faut pour aller mieux..."

En revanche lorsqu'il me parla de mariage, je perdais mon sourire et regardais ailleurs, j'étais encore traumatisé de ce qu'il c'était passé à notre mariage et je ne savais pas si j'étais prête à surmonter ma peur et mon traumatisme, c'était encore trop présent dans ma mémoire, pas que je ne veuille plus devenir sa femme, cela n'avait rien à voir mais j'avais peur qu'une fois encore il ne se rende compte de son erreur et me plante une fois de plus.

"Je...Heu..Je... Je ne sais pas... Mes parents ne viendront sûrement pas, ils t'en veulent beaucoup et une petite cérémonie pourquoi pas, mais je ne sais pas si je serais capable de le faire.... J'ai pas dit que je ne voulais pas devenir ta femme, simplement je.... j'ai peur...."

J'avais peur de tout ces derniers temps, même de respirer, je ne voulais pas le perdre bien entendu mais je ne me sentais pas capable de faire ça maintenant, pas tout de suite alors qu'on venait à peine de se retrouver et que je n'étais pas remise de notre rupture.

"Juste...Pas maintenant.... Je... J'y arriverais pas, je veux pas te dire oui et me marier la boule au ventre parce que j'aurais peur de te perdre encore une fois, je veux attendre, attendre d'être sûre que je pourrais le faire sans crainte. J'espère que tu comprends... je t'aime et ça changera pas."

Arizona était prête a faire des efforts pour aller mieux et le faire de lui dire qu'on ferait des enfants cela la motiver. Mais pour ce qui était du mariage Arizona n'était pas encore prête. Elle avait peur que cela refasse comme la dernière fois. Elle était encore traumatisé de tout ça et je pouvais le comprendre.

"Ne t'en fais pas, je suis prêt attendre le temps que ça prendra. Je ne veux pas te forcer si tu n'es pas prête. Si l'on se marie il faut qu'on en ait envie tout les deux. On a le temps et puis il faut que je me rachète aux yeux de tous...

Je l'embrassais langoureusement en la serrant contre moi. Je n'avais plus envie de la lâcher maintenant qu'elle était de retour.

" il va falloir te repose un peu je ne veux pas te fatiguer. On reprendra ça toi a l'heure si tu veux...Taylor va avoir sûrement ramener des vêtements

J'écoutais alors mon homme, prenant le temps de me reposer. La semaine qui suivit fut intense entre nous, nous étions toujours l'un avec l'autre, plus fusionnel que jamais, bien entendu on se lâchait de temps à autre mais il n'était pas rare de nous trouver dans les bras l'un de l'autre pour un câlin complètement innocent. Bref, j'avais également repris un peu de poids, commençant à me remplumer et surtout je commençais à aller mieux grâce à mon homme.

Aujourd'hui était la date fatidique qu'avait donné mon père à Aaron pour constater mon évolution au cours de la semaine et si il ne constatait pas de changement, il me renverrait au centre. Je me faisais jolie, m'habillant correctement et avec soin, sachant que mon père y accorderait de l'importance. Je me coiffais également avant de sortir de la salle de bain et de rejoindre mon chéri qui était en train de travailler. Je me baladais pieds nus parce que je n'avais pas envie de mettre mes chaussures maintenant et puis au moins c'était plus pratique pour surprendre mon homme qui ne m'entendrait pas arriver. Je poussais doucement la porte, l'observant un moment avant de venir m'installer sur lui, il était en train de lire des papiers.

"Hum abandonne un peu tes papiers bébé... Tu travaille trop en ce moment..."

Je lui adressais un sourire malicieux, l'embrassant doucement et jouant avec sa langue, m'installant à califourchon sur lui et me collant bien à lui. Je voulais profiter au maximum de lui avant que mon père n'arrive, j'avais besoin de son soutient.

"Comment tu me trouves? C'est assez bien tu penses pour qu'il ne me renvoie pas au centre? Enfin je... J'ai besoin de savoir si ça se voit que j'ai repris du poids et que je vais mieux, je ne veux pas qu'il se fasse de fausses idées."

Aujourd’hui, les parents d’Arizona devaient venir nous rendre visite afin de voir si l’état et le comportement de leur fille avaient évolué positivement depuis qu’elle était en ma compagnie. Pour ma part, je trouvais que j’avais rempli ma part du marché car Arizona parlait et s’alimentait de nouveau. Je m’étais lever le premier et je laissais ensuite Arizona se préparait. Je me rendais dans mon bureau pour bosser un peu en attendant. Ma petite amie ne tarda pas à venir me rejoindre quand elle fut prête, je ne l’entendis pas arriver. Je la laissais s’approcher et je lui adressais un sourire alors qu’elle me disait d’abandonner mes papiers.

« Pourtant je pensais avoir travaillé moins que d’habitude »

Je la regardais et je prolongeais son baiser en jouant avec sa langue. Je laissais s’installer à califourchon sur moi et je la serrais un peu plus contre moi.

« Tu es très belle comme toujours… Ils ne te renverront pas au centre car ça se voit que tu vas bien, tu n’as pas de souci à te faire »

Je savais que ces parents verraient tout de suite la différence. Je savais que je ne serais pas très à l’aise en leur compagnie car ils m’en voulaient toujours d’avoir fait du mal à leur fille. Mais malgré tout ça, ils ne pourront pas nier que depuis qu’elle est avec moi et bien elle va mieux.

« On ferait mieux d’aller dans le salon pour attendre qu’ils arrivent »

"Eh bien disons que tu as moins travaillé mais que c'est toujours trop à mon goût."

Je me mettais à rire et lui volais un baiser, me mettant bien contre lui, et lui caressant la nuque, je voulais profiter au maximum de lui avant que mes parents ne débarquent. Je me détendais alors que mon homme me rassurait sur le fait que mes parents ne me renverraient pas au centre, j'étais nerveuse à l'idée que cela se passe mal. Je savais qu'ils en voulaient à Aaron de m'avoir fait du mal mais il allait falloir qu'ils comprennent que je n'étais bien qu'avec lui, que je ne voulais que lui.

"Mais je suis bien là moi.... Bon d'accord, si il le faut vraiment."

Je l'embrassais doucement avant de me lever et de lui prendre la main, je l'attirais avec moi au salon et m'asseyais sur le sofa à côté de lui, je posais ma tête contre son épaule en me tenant tranquille, le temps que mes parents arrivent. Ils ne tardèrent d'ailleurs pas et je les saluais timidement avant de me rassoir à côté de mon homme, je ne laissais pas d'espace entre nous, étant bien assise bien contre lui, je posais ma main sur sa jambe, ayant besoin d'avoir un contact physique avec lui alors que mon père prenait la parole.

"Je constate que tu as repris un peu de poids, c'est bien... Mais on estime avec ta mère que tu serais mieux à la maison avec nous, on pourra t'aider à aller mieux et à reprendre une vie normale."

Je regardais Aaron, me recroquevillant sur moi-même, je regardais ensuite mon père, prenant la parole d'une voix faible, impressionnée par mon père, ce qui était assez normal.

"Je ne veux pas rentrer, c'est chez moi ici... Je suis bien avec Aaron, j'ai une vie normale, je vais mieux et je veux rester avec lui. Que vous soyez d'accord ou non."

« Oui il le faut car si on reste ici, je sens que je vais te baiser et que tes parents arriveront pile à ce moment là »

Je rigolais légèrement et je prolongeais son baiser. Je me levais et je la suivais en la tenant par la main. Une fois dans le salon, elle prit place à coté de moi. Ces parents ne tardèrent pas à arriver et je les saluais poliment malgré le malaise que je ressentais. Je repris place à coté d’Arizona en faisant signe à ces parents de prendre place en face de nous. Ces parents constatèrent le changement et ils lui conseillaient de retourner vivre avec eux car cela serait mieux pour elle, elle reprendrait ainsi une vie normale. Je regardais Arizona pour voir ce qu’elle pouvait penser de la proposition de ces parents. Personnellement cela ne m’enchantait pas du tout. Arizona prit alors la parole, après tout je ne pouvais pas parler pour elle. Arizona voulait rester à mes cotés et elle le faisait savoir. Je posais ma main sur la sienne et je la serrais doucement pour lui montrer mon soutien.

« Comme votre fille le dit, elle est chez elle ici et elle restera le temps qu’elle voudra. Si un jour, elle décide de partir je la laisserais faire car je respecterais son choix. Sachez que je ne la forcerais jamais à faire quelque chose dont elle n’a pas envie »

Je voulais leur faire comprendre que je ne forçais pas Arizona à rester chez moi. C’était son choix personnel et moi, je le respectais. J’attendais que ces parents fassent d’eux même.

Je laissais Aaron prendre la parole, enlaçant nos mains, je regardais mes parents pour obtenir leur réaction, mon père n'était vraiment pas d'accord avec ce qu'il entendait mais je m'en fichais.

"Il ne me force pas à rester ici, je fais ce que je veux. On est bien ensemble et quoique vous puissiez en penser, Aaron est l'homme de ma vie, je crois que mon passage à vide à prouver à quel point je ne suis rien sans lui."

Je préférais déballer ce que j'avais sur le coeur et tant pis si ça faisait mal à mes parents ou que cela me faisait chialer, j'avais besoin d'exprimer ce que je ressentais pour lui.

"Je vous donne trois mois, avec des nouvelles régulières, dans trois mois je jugerais si tu vas mieux qu'aujourd'hui, bien que je vois une évolution déjà, mais si tu n'as pas évolué dans trois mois tu rentreras directement à la maison avec nous, que tu sois d'accord ou non."

Je regardais mon père avant d'acquiescer je n'avais pas le choix. C'est alors que mon homme bougea pour aller chercher à boire, je bougeais en même temps que lui, me levant et le suivant à la cuisine, tels deux siamois. Je ne voulais pas rester seule avec mes parents alors je suivais le mouvement et puis je savais que ça ne dérangeait pas mon homme. Je l'aidais à servir les consommations dans la cuisine, mais je le suivais même jusqu'aux toilettes, ça me faisait rire. Je fermais la porte derrière nous, m'appuyant contre le mur en le regardant.

"J'ai hâte qu'ils partent..."

Arizona déclara à ces parents qu’elle souhaitait rester avec moi et ils avaient l’air de comprendre. Ils nous laissèrent trois mois pour faire nos preuves et s’il n’y a pas d’amélioration, elle retournera chez eux. J’étais soulagé d’entendre cette réponse et je me levais pour aller chercher à boire en attendant. Arizona me suivit dans la cuisine et même jusque dans les toilettes. Je faisais la petite commission alors que la demoiselle s’appuyait contre le mur en me regardant.

« Moi aussi j’ai hâte, je ne suis pas très à l’aise là… »

Je refermais mon pantalon et j’allais me laver les mains. Quand ce fut fait, je me dirigeais vers Arizona et je la serrais contre moi. J’inspirais son odeur avant de déposer des baisers sur son cou.

« Quand ils seront partis on s’amusera tous les deux, j’en ai très envie…. »

Je profitais de la situation pour descendre doucement mes mains vers ces fesses. Je les caressais lentement, profitant des formes de ma compagne.

Je soupirais d'aise alors qu'il me serrait contre lui et déposais de légers baisers sur mon cou. Je me collais à lui avant de rire un peu parce que monsieur me tripotait les fesses.

"Ah oui? Eh bien j'ai hâte qu'ils partent pour voir ça, surtout que je ne porte rien sous ma jupe..."

Je lui adressais un sourire malicieux avant de l'embrasser amoureusement, me collant encore plus à lui. Lentement, je tirais sur mon tee-shirt pour lui montrer mes seins avant de me claquer une barre et de me hisser dans ses bras. Je le couvrais de baisers, n'ayant pas très envie de retourner au salon avec mes parents.

"On a encore trois mois de sursis, c'est plutôt cool... Je vais pas te lâcher."

Je passais mes mains dans ses cheveux, le regardant dans les yeux, j'étais raide dingue de lui et n'importe qui était capable de le voir, c'était l'homme de ma vie, mon âme soeur, j'en étais persuadée.

Je ne me gênais pour tripoter un peu la demoiselle alors que nous étions juste entre nous et à l’abri des regards. Je me mettais à rire alors qu’elle m’annonçait qu’elle ne portait rien sous sa jupe.

« Rien du tout ?.... Mademoiselle Valentine vous jouez avec le feu…. »

Je la serrais contre moi et la jeune femme tira sur son t-shirt pour exhiber fièrement sa poitrine à ma vue. Cela m’amusa mais ça me donna aussi quelques idées. Je la laissais se hisser dans mes bras et je l’embrassais langoureusement.

« Je ne compte pas te lâcher non plus… Même là maintenant, je n’ai pas très envie d’y retourner maintenant que je sais que tu as les fesses à l’air… J’ai plutôt envie de baiser… »

Je glissais mes mains sous sa jupe et je pus toucher directement ces fesses vu qu’elle n’avait pas mis d’obstacle. Je venais la poser sur le lavabo tout en restant contre elle. Je passais ma main sur son sexe et je commençais à la caresser tout en l’embrassant. Je voulais lui donner envie de faire l’amour, tout comme elle m’avait donné envie en évoquant son absence de culotte et toute les idées qui vinrent après dans mon esprit.

"Oh non Monsieur Corbett, pas de sexe maintenant, garde tes petites idées perverses pour tout à l'heure."

Je me mis à rire alors qu'il me posait sur le lavabo, je me mordais la lèvre en sentant sa main sur mon sexe et le regardais dans les yeux. Le traitre savait comment s'y prendre avec moi et il en usait. Je gémissais contre sa bouche, bougeant les hanches afin de m'appuyer un peu plus contre sa main. Je tirais sur sa lèvre inférieure avec mes dents avant de l'embrasser langoureusement.

"Tu es un vilain garçon, tu vas me laisser sur ma faim, je le sais......Mais je ne serais pas toute seule."

Je passais ma main sur la bosse que formait son sexe sous son jeans et je le caressais doucement, l'ayant bien en main au travers de son jeans, tant pis si monsieur venait dans son jeans, au moins je ne serais pas la seule à être frustrée.

" mais j'ai envie moi....

Arizona ne voulait pas que je lui fasse l'amour maintenant à cause de la présence de ces parents dans le salon. Mais je ne comptais pas la laisser s'en sortir comme ça et pourquoi pas la frustrée vu qu'elle ne voulait pas faire ça maintenant. Je prolongeais son baiser et je rigolais alors qu'elle devinait parfaitement mon stratagème. Bien entendu, elle voulut en faire autant avec moi. Je sentais mon trouble prendre de plus en plus d'importance alors qu'elle me caressait. Je l'embrassais langoureusement en jouant avec sa langue. Je finis par m'écarter et la faire descendre du lavabo.

"Des que tes parents partiront tes petites fesses vont chauffer et tu ne sauras plus marcher. Je vais te baiser et tu seras k.o après

Je rigolais et je sortais des toilettes pour prendre la direction du salon afin de retrouver ces parents.