« Une surprise ? C’est quoi cette surprise dis-moi ? »

Et bien quoi, je pouvais toujours essayer de demander on ne sait jamais. Elle peut très bien envie de lâcher le morceau. Arizona me rhabilla et nous nous levions. Je finissais de bien remettre mes affaires tandis qu’elle en faisait autant. Je la regardais alors qu’elle enlevait sa petite culotte pour la fourrer dans ma poche. Je me mettais à rire à sa petite remarque, elle savait que je n’allais penser qu’à ça.

« Tu vas prendre cher ce soir bébé, crois-moi »

Je rigolais et je raccompagnais la jeune femme à la porte. Je prolongeais le baiser d’Arizona devant tout le monde mais je m’en fichais.

« A ce soir, passe une bonne journée, je t’aime »

Je lui donnais une tape sur les fesses en rigolant légèrement alors qu’elle s’éloignait. Je la laissais partir non sans regret mais le travail c’est le travail. Je passais une partie de l’après midi au travail mais je sortis un peu plutôt pour aller chercher le cadeau pour Arizona. Je cachais le paquet pour ne pas qu’elle le trouve, j’allais faire semblant d’avoir oublié sur le moment pour la faire marcher. Une fois à l’Escala, Arizona avait tout préparé et je posais mes affaires en gardant la petite boite sur moi.

« Bonjour charmante demoiselle »

Arizona était vraiment sublime dans sa robe et je venais l’embrasser tendrement en la serrant contre moi.

« Et c’est pourquoi tout ça ? »

Je rigolais intérieurement mais bon je n’allais pas faire croire très longtemps que j’avais oublier.


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Je préparais tout, y compris le cadeau de Aaron que je cachais soigneusement pour ne pas qu'il le trouve tout de suite, j'allais lui en donner une partie bien entendu et il aurait l'autre à la fin du repas. Lorsqu'il rentra, je me précipitais dans l'entrée et passais mes bras autour de son cou prolongeant son baiser avant de sourire contre ses lèvres. Je perdais bien vite mon sourire, le regardant en paniquant totalement là, j'étais même carrément dégoutée.

"Ne me dis pas que.... Tu as oublié? T'as réussi à oublier j'en reviens pas.."

Je n'en revenais pas qu'il puisse avoir oublié notre anniversaire, cela faisait deux ans que nous étions ensemble, enfin il y a deux ans, on était en train de faire l'amour dans la chambre que j'occupais à l'époque à l'école. Depuis nous avions fait pas mal de chemin tous les deux.

"Je sais que tu as beaucoup de travail et tout ça, mais je pensais au moins que c'était quelque chose que tu n'oublierais pas étant donné que c'est notre anniversaire.

Je restais néanmoins dans ses bras, déçue qu'il ait oublié, je crois que j'allais simplement lui offrir son premier cadeau, le reste tomberait à l'eau, je n'avais plus le coeur à fêter quoique ce soit si il avait oublié. je lui tendais alors le petit étui contenant la gourmette que j'avais fait faire pour lui.

"Joyeux anniversaire mon coeur.."

Arizona perdit vite son sourire et je compris que mon petit manège fonctionna parfaitement. Je voyais bien que cela l’énerver un peu que j’ai pu oublier.

« Désolé ça m’est sorti de la tête »

Elle resta dans mes bras mais je voyais bien sa déception. Elle finit par me tendre un petit étui et je feins l’étonnement. Je l’ouvrais et je découvris une gourmette. Je l’embrassais avant de lui adresser un sourire.

« Merci, j’aime beaucoup… Joyeux anniversaire à toi aussi… »

Je sortais enfin ma petite boite que je lui tendis avec un grand sourire. Elle comprendra que je la faisais marcher depuis tout à l’heure. Je n’aurais jamais oublié notre anniversaire, je pensais à Arizona tout le temps.

« Je n’aurais jamais pu oublier le jour où l’on s’est mis ensemble car c’est à partir de là que ma vie à changer. »

Arizona avait changé le court de ma vie en quelque chose de très positif. Je pense que ma vie n’aurait pas été si bien sans elle.

Aaron me remercia pour son cadeau et me tendit une petite boîte, je le regardais en lui adressant un sourire, me rendant compte qu'il me faisait marcher depuis tout à l'heure, je lui tirais la langue et prenais la boîte, l'ouvrant et découvrant une magnifique bague que je passais tout de suite à mon doigt.

"Merci bébé, j'adore elle est trop belle!"

Je l'embrassais amoureusement pour le remercier puis lui attachais sa gourmette où était gravé nos deux prénoms et la date de notre rencontre. Puis je passais mes bras autour de son cou, me collant à lui, j'étais raide dingue de lui et il le savait, d'ailleurs il me rendait complètement folle.

"On sait jamais, tu as tellement de choses en tête que ça aurait pu être le cas..

Je lui caressais doucement la joue, avant de l'embrasser à nouveau, tirant sur sa lèvre inférieure avec mes dents. Je lui adressais un sourire puis l'attirais dans la cuisine et le faisais assoir, le repas nous attendais et puis j'avais hâte de passer à la suite.

"J'espère que la soirée va te plaire.... Hum et au fait, j'aimerais assez récupérer ma petite culotte de tout à l'heure.."

Je me claquais une barre et nous servais à manger, regardant Aaron en souriant puis je mangeais à ma faim, espérant que ce que j'avais préparé à manger lui plairait.

Je me mettais à rire quand Arizona me tira la langue en prenant la boite. Je la laissais découvrir son cadeau en attendant sa réaction.

« Je suis contente qu’elle te plaise… »

Je prolongeais langoureusement son baiser et je la laissais me mettre la gourmette au poignet. Je passais mes mains dans son dos que je descendais petit à petit sur ces fesses pour lui caresser.

« Oh non, je n’aurais pas pu oublier mais c’est sûr que plein d’idée me passe par la tête quand je pense à toi. Surtout des idées sexuelles… »

Je prolongeais de nouveau son baiser avant de la suivre dans la cuisine. Je prenais place et Arizona en fit autant.

« Ça va être une longue soirée crois-moi… Ta petite culotte tu n’es pas prête de la remettre car tu vas passer le reste de la soirée à poil »

Je rigolais et je mangeais ce qu’Arizona avait préparé. C’était vraiment délicieux et j’étais content d’avoir une parfaite petite femme.

« C’est délicieux…. »

"Je n'en doute pas que lorsque tu penses à moi, tu penses à beaucoup de choses perverse..."

Je le laissais me tripoter puis nous passions à table, le repas se passa tranquillement et nous discutions un peu tous les deux.

"Hum non je ne pense pas Monsieur Corbett, parce que je te réserve une surprise et je ne crois pas que tu me mettras à poil tout de suite..."

Je me mettais à rire puis nous enchainions sur le dessert. Une fois le repas terminé, je débarrassais la table et installais Aaron dans le sofa, lui demandant de ne pas bouger, je lui adressais un sourire et lui volais un baiser avant de disparaitre dans notre chambre. Je me changeais rapidement et revenais vêtue d'un costume d'infirmière très très sexy. Je m'approchais de lui en riant et me penchais sur lui, l'embrassant langoureusement avant de parler.

"Il y a deux ans si mes souvenirs sont bon, c'est toi qui a pris soin de moi alors que j'étais ivre morte et ensuite on a fait l'amour pour la première fois tous les deux.... Ce soir c'est à mon tour de prendre soin de toi...."

Je lui adressais un sourire coquin, lui ouvrant sa chemise et la lui enlevant. J'allais m'amuser un peu avec lui, je passais mes mains sur son torse en de douce caresse avant de lui effleurer l'intimité au travers de son pantalon.

"Oh on dirait bien que votre problème se situe par ici Monsieur Corbett.... Je vais sans doute pouvoir arranger ça.."

Je le regardais et lui ouvrais son pantalon et glissais ma main dans son boxer, le caressant doucement en me mordant la lèvre.

"Voyons.... Hum oui c'est vraiment...hum un très gros problème...très très gros...."

Je tentais de rester sérieuse mais cela me faisait rire, je finis par baisser son boxer tout en déposant de légers baisers sur son cou puis son torse pour enfin passer ma langue sur son sexe. Je le prenais ensuite en bouche et faisais des va et viens afin de lui donner du plaisir.

Après le repas, nous débarrassions la table ensemble puis Arizona me demanda de rester assis sagement dans le sofa. Je me demandais ce qu’elle mijotait tandis qu’elle était partie dans notre chambre. Soudain je fus bouche bée quand je la vis arrivée en infirmière sexy, je n’en croyais pas mes yeux. Je la regardais s’approcher et je prolongeais langoureusement son baiser.

« Oh oui prends soin de moi, je suis très très malade… »

Je la laissais retirer ma chemise puis elle me caressa le torse jusqu’à effleurer mon intimité. Je sentis tout de suite que je me troublais et elle ne tarda pas à le remarquer.

« Oui mademoiselle l’infirmière sexy… »

Je la regardais alors qu’elle ouvrait mon pantalon et elle passa sa main dans mon boxer. Je soupirais d’aise et je regardais Arizona avec un désir non dissimulé.

« Oui un très gros problème qu’il faut soigner… C’est de plus en plus douloureux… »

Je rigolais légèrement et je laissais Arizona déposer des baisers sur mon cou. Elle descendit sur mon torse pour ensuite descendre vers mon sexe. Elle se mit à me donner du plaisir et je passais mes mains dans ces cheveux. Je gémissais de plus en plus et je finis par venir dans sa bouche. Je la faisais remonter et venir se placer à califourchon sur moi.

« Vous faites vraiment du bon travail mademoiselle… Vous m’avez vraiment soulagé mon problème mais il y a encore du travail à faire à ce niveau là quand même… »

Aaron semblait apprécier le jeu et il finit par venir dans ma bouche, j'avalais et me redressais venant m'assoir à califourchon sur lui. Je passais mes bras autour de son cou et lui caressais doucement la nuque.

"Prendre soin de mes patients est fondamental dans mon métier... Et puis vous satisfaire est notre priorité Monsieur Corbett..."

Tout en parlant, je me frottais à lui, venant l'embrasser langoureusement, je jouais avec sa langue avant de gémir de désir pour lui contre sa bouche. Je me soulevais légèrement et m'empalais en douceur sur son sexe, rejetant la tête en arrière tout en gémissant. Je faisais des va et viens, bougeant mon bassin de plus en plus rapidement pour lui donner du plaisir, je le laissais me tripoter et m'ouvrir la blouse, sous laquelle je ne portais strictement rien. Je devais avouer que j'aimais beaucoup ce petit jeu, je n'aurais pas cru que ce serait aussi amusant. Je finis par atteindre l'orgasme dans un cri rauque, je m'effondrais contre lui, haletante et tremblant de la tête aux pieds.

"Je t'aime bébé."

Je rigolais alors qu’elle me répondait que me satisfaire était sa priorité. Je la laissais se frotter à moi et je ne restais pas de marbre face à cela. Je prolongeais son baiser, de plus en plus désireux de la posséder. Arizona gémissait de désir et elle ne tarda pas à s’enfoncer sur mon sexe. Je ne restais pas inactif et je bougeais le bassin pour m’enfoncer un peu plus en elle. Je profitais qu’elle mène la danse pour pouvoir la tripoter de partout comme j’en avais envie depuis tout à l’heure. Elle finit par atteindre l’orgasme et je venais en elle. Je la serrais contre moi et je caressais doucement son dos pour la détendre.

« Je t’aime aussi… Tu as été merveilleuse, j’ai adoré ta surprise. »

Je la soulevais et je la pris dans mes bras pour aller dans la chambre. Je me mis au lit avec elle et je me mettais au-dessus d’elle tout en l’embrassant langoureusement. Sans attendre, je la pénétrais par surprise. Je me mettais à lui faire l’amour sur un rythme soutenu. Je cherchais à lui procurer un maximum de plaisir. Elle m’avait bien excité alors je n’étais pas prêt de la lâcher de la nuit.

La nuit fut assez mouvementée, je dois avouer que j'étais aux anges, pour une soirée d'anniversaire elle était plutôt bien réussie je trouve et j'étais fière de moi. Après avoir passé le plus clair de notre nuit à faire l'amour, nous nous étions endormi tous les deux comme des masses. Le lendemain matin, je me réveillais dans les bras de mon chéri alors que le réveil sonnait, j'étais courbatue de partout mais en même temps c'était si bon que cela en valait le coup.

"Tu vas déjà devoir t'en aller?....Hum reste..."

Je l'embrassais dans le cou, tentant vainement de le retenir, je le laissais aller travailler, me rendormant lorsqu'il fut partit. Je passais une bonne partie de la matinée au lit, me sentant nauséeuse, je me levais en début d'après midi pour dire de me bouger, mais je me sentais toujours aussi mal en point. Puis un sursaut de lucidité me frappa, je n'avais pas eu mes règles depuis un mois et demi, je sortais en catastrophe acheter un test de grossesse et revenais le faire à la maison. L'attente fut la plus longue de ma vie, je marchais de long en large en priant pour ne pas être enceinte, c'était encore trop tôt pour lui, on venait tout juste de se retrouver après quatre mois de séparation. Le test se révéla positif, j'étais certes heureuse d'attendre un bébé de l'homme que j'aimais mais lui le serait-il? Il m'avait promis qu'on ferait des bébés lorsque j'irais mieux mais j'étais certaine qu'il ne s'y attendait pas aussi vite. Je jetais les preuves, me disant qu'il fallait que je trouve un moyen de lui annoncer sans le brusquer.

Je décidais donc de le rejoindre à son bureau, en chemin je passais devant une boutique dans laquelle j'achetais une paire de petits chausson blanc pour bébé, je trouvais cela mignon et puis c'était une façon originale de lui annoncer ma grossesse. Une fois dans les locaux de son entreprise j'attendais bien sagement qu'il ait terminé son rendez-vous avant de m'avancer vers lui lorsqu'il eut pris congé de son client. Je l'embrassais doucement, souriant ensuite contre ses lèvres.

"Bonjour mon coeur.... Je suis désolée de pas être venue ce midi, mais j'étais complètement naze.... Tu aurais deux petites minutes à m'accorder? Il faut absolument que je te parle.."

Je devais finalement retourner au travail. Je ne pouvais pas rester sans arrêt à la maison même si je le voudrais bien. Je travaillais en essayant de ne pas penser à Arizona. Je me rendais au rendez-vous avec un client. Celui-ci me parut interminable et quand je sortis de celui-ci, j’eus la bonne surprise de voir Arizona. Je m’approchais d’elle et je l’embrassais langoureusement en la gardant contre moi.

« Ce n’est rien, tu n’es pas obliger de venir à chaque fois… Tu veux me parler ? C’est grave ?... »

Je m’inquiétais, elle n’avait pas pour habitude de venir ici pour me parler comme ça. Souvent elle attendait que l’on soit à deux à la maison alors là, je me demandais ce qu’elle voulait me dire. Je l’entrainais avec moi dans le bureau et je fermais la porte derrière nous. Je prenais place sur le sofa avec elle et je la regardais en lui prenant les mains.

« Alors de quoi tu veux parler ?... Bébé, dis-moi… »

Je ne pouvais pas m’empêcher de m’en faire, je la regardais ayant hâte qu’elle parle enfin.

"Non non, ne panique pas d'accord? J'ai juste besoin de te parler de quelque chose d'important pour nous deux."

Aaron paniquait un peu à l'idée que je lui parle, je le regardais en lui adressant un sourire rassurant, je ne voulais pas qu'il s'imagine le pire. Je le suivais dans son bureau et m'asseyais sur le sofa à côté de lui, jouant avec ses mains . Je le regardais alors qu'il me demandait de parler, je lui tendais alors le petit sac contenant les chaussons de bébé, en espérant qu'il comprenne. Mais devant sa mine perplexe je fus obligée de faire une précision.

"Je suis enceinte Aaron, tu vas être papa.... Je sais que c'est tôt mais il est là et il y reste.."

Je le regardais avant de venir m'assoir sur lui, enfouissant mon visage au creux de son cou et déposant de légers baisers sur son cou. J'espérais qu'il ne me repousserait pas, il l'avait déjà fait une fois quoique c'était moi qui était partie parce qu'il ne voulait pas d'enfants. mais ici tout était différent.

"On va avoir un bébé mon coeur....Parle moi, pourquoi tu ne dis rien?"

Une fois dans le sofa, j’attendais qu’Arizona me parle et me dise pourquoi elle était venue. Soudain elle me tendit des petits chaussons, je la regardais avec un air interrogateur. C’est alors qu’elle me dit qu’elle était enceinte et je tombais de haut là.

« Tu es…. T’en ai sure ?... »

Je n’arrivais pas à y croire, je n’aurais jamais pensé qu’elle serait enceinte aussi rapidement. J’aurais pensé que ça aurait pris plus de temps. J’avais bien du mal à m’exprimer correctement. J’étais content mais encore sous le choc de la nouvelle.

« Je ne suis pas prêt… Je pensais avoir plus de temps pour me préparer à tout ça… Je suis content mais ça me prend un peu de court… »

Je me mettais à flipper car je ne me sentais pas à la hauteur. Je ne sais vraiment pas si je serais un bon père, je crois même qu’il y a peu de chance que j’en sois un.

"Oui j'en suis sûre, j'ai fait un test tout à l'heure et je n'ai pas eu mes règles depuis un mois et demi..."

Je m'asseyais sur lui, cherchant à l'apaiser parce que je sentais qu'il commençait à paniquer. Je déposais de légers baisers sur son cou pour le détendre tout en l'écoutant me parler.

"Je sais... Je sais.. Tu seras un papa formidable, j'en suis persuadée. Et je sais que c'est tôt, que tu n'es pas prêt, je ne suis pas prête non plus et pourtant j'ai envie d'avoir ce bébé, parce que je sais que tu vas assurer en tant que papa et que notre bébé ne manquera de rien, il aura deux parents qui l'aimeront et on aura notre petite famille à nous, rien qu'à nous. On a huit mois pour se faire à l'idée qu'on va avoir un bout de chou et je suis certaine que tout se passera bien.."

En même temps comme je ne prenais plus la pilule à cause du traitement que je recevais au centre, il était normal que je tombe enceinte aussi rapidement, surtout que je n'avais pas pensé à reprendre la pilule en rentrant chez nous, bien trop occupée à roucouler avec mon homme et puis il n'avait pas mis de capote non plus!

"Au moins tu es content, c'est déjà ça! Et pour ma part ça ne m'étonne pas, en y réfléchissant bien, je ne prenais plus la pilule à cause de mon poids et du traitement qu'ils me donnaient au centre, et je n'ai pas repris la pilule après être rentrée à la maison, ça ne me semblait pas être le plus important.... Et puis tu n'as pas non plus mis de capote alors voilà... Même si je ne m'attendais pas à ça aussi vite."

« Ah ok… »

Je la laissais prendre place sur moi et me caliner pour me détendre. Sauf que j’étais loin de me détendre car je commençais à paniquer. Je ne me sentais pas du tout prêt à être père, je pensais avoir plus de temps pour m’y préparer.

« Non je ne serais pas un père formidable… Je ne suis pas déjà un mec super net avec mes trucs de pervers alors tu m’imagine en père… Ca va être une catastrophe… Et si…. Et si par ma faute, il devient comme moi en grandissant… Je ne veux pas qu’il devienne comme moi… »

J’avais peur d’influencer mon enfant vers les perversions qui font parties de moi. Je ne me sentais pas du tout à la hauteur. J’avais vraiment peur de ce qu’il pouvait se passer. Et puis, qui me dit que je serais quoi faire ou comment réagir…

« Oui c’est logique mais rapide. Je n’aurais jamais pensé à ça maintenant. Je pensais avoir plus de temps pour me préparer à tout ça. Là, je suis vraiment pris de court et je n’arrive pas bien à me rendre compte de ce qu’il va se passer. »

Je savais aussi qu’Arizona serait moins souvent à moi avec le bébé. Elle s’occuperait tout le temps de l’enfant et elle aura moins de temps à me consacrer, je ne sais pas si j’arriverais la partager comme ça.

Tu es un homme formidable et le fait que tu t'inquiète comme ça me prouve que tu ne feras pas l'erreur de le pervertir comme tu dis. Je sais que tu prendra soin du bébé comme tu as pris soin de moi j'ai pas de doute là dessus mon coeur.

Je l'embrassais amoureusement sentant bien qu'il paniquait et je tentais de laider à se détendre. Je lui adressais un sourire en le regardant dans les yeux.

Tu vas avoir le temps de t'y faire né t'en fais pas pour ça. Moi aussi j'ai peur parce que cestz rapide et que je ne sais pas si je suis prête à etre mère. Alors il faut qu'on soit fort tout les deux et qu'on se fasse à l'idée qu'on va etre parents. Je sais que tu as peur que le bébé nous sépare mais je ne pourrais pas te laisser en plan parce que tu sais à quel point j'adore tes câlins et passer du temps avec toi.

J'étais incapable de me passer de lui alors il n'avait aucune crainte à avoir là dessus.

« Je ne sais pas si je vais être à la hauteur, je ne suis pas douer avec les enfants. C’est vraiment l’inconnu pour moi tout ça »

Je prolongeais le baiser d’Arizona et je dois dire que cela m’aida à me détendre mais je n’étais pas rassurer pour autant. Je la regardais alors qu’elle tentait à tout prix de me rassurer mais ce n’était pas gagner.

« Je ne me sens pas encore prêt à te partager… Tu seras une super mère alors que moi, je ne serais pas père qu’il faut… Je sais que je ne vais pas être doué pour tout ça. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour je deviendrais père »

Je n’aurais jamais pensé que je serais devenu père. Je ne mettais jamais imaginer dans ce rôle.

« Il va falloir que tu fasses attention à toi, je ne veux pas qu'il t'arrive je ne sais quoi pendant ta grossesse. Il faudra te ménager.»

"Tu seras un papa formidable j'en suis sûre... Regarde, tu disais que tu n'étais pas fait pour les relations amoureuses et aujourd'hui on est en couple sur le point d'avoir un bébé. Donc si tu as réussi à me supporter pour être en couple avec moi, être papa sera un jeu d'enfant."

Je m'installais bien dans ses bras, lui caressant doucement la nuque et le regardant en souriant. J'étais persuadée qu'il y arriverait, je savais également qu'il n'avait jamais envisagé d'avoir des enfants, je le savais depuis le début mais il avait accepté notre relation plutôt bien même alors pourquoi pas le fait d'être père? Je n'étais pas inquiète du tout, j'étais persuadée qu'il s'occuperait du bébé à la perfection et je savais que notre bébé ne manquerait de rien avec lui.

"Pas de soucis, cette fois je ferais attention, c'est promis. Mais je ne suis pas non plus en sucre, alors je peux toujours bouger comme avant, simplement il ne faut pas que je fasse trop d'effort... Et ne t'inquiète pas, on pourra continuer à jouer tous les deux, j'ai entendu dire que le sexe n'était pas interdit pour les femmes enceintes, alors on pourra toujours s'amuser autant que tu le voudras."

Je me mis à rire légèrement avant de l'embrasser, je ne voulais pas le priver et surtout ce serait nos derniers instants ensemble avant l'arrivée du bébé alors je voulais en profiter au maximum.

"Et puis une fois que le bébé sera là, rien ne nous empêche de le confier de temps à autre à Madame Jones pour nous retrouver tous les deux."

« Je sais mais avec toi il y a tous ces trucs pervers que l’on fait ensemble, ça me sert de repère. Là, avec le bébé je n’ai rien de tout ça. Je sais que je vais être perdu car je n’ai pas de repère.»

Je savais que je pourrais gâter mon enfant avec mon argent mais je savais que ça ne suffirait pas. Je dois savoir m’en occuper et tout sauf que je ne sais pas comment faire, comment m’y prendre. Et puis maintenant, je m’en faisais pour Arizona car je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose.

« Heureusement que ce n’est pas interdit sinon j’aurais jamais accepté de te faire des enfants. Là, je compte bien profiter avant l’arrivée du bébé car après tu n’auras plus de temps pour moi »

Je prolongeais son baiser en passant doucement mes mains dans son dos. Je savais bien que le bébé allait prendre une place importante dans nos vies et que nous aurons moins d’intimité ensemble.

« Il va être souvent avec Madame Jones alors. Je veux passer du temps avec toi et je ne veux pas que le bébé se la joue envahisseur »

"Je n'ai pas de repère non plus, on apprendra à être parents au fur et à mesure et puis c'est un bébé alors c'est facile à aimer."

Je rigolais un peu en l'entendant me dire qu'heureusement que le sexe n'était pas interdit sinon il ne m'aurait pas fait d'enfant. Je l'embrassais doucement, ondulant légèrement contre lui en souriant contre ses lèvres.

"Ah ouais carrément? Ben heureusement que je ne suis pas privée de sexe alors.... Hum t'en fais pas, je trouverais bien du temps à t'accorder quand le bébé dormira et tu m'auras toute la nuit rien que pour toi tout seul... Et si ça tombe c'est toi qui sera le plus souvent avec le bébé!"

J'éclatais de rire en l'entendant me dire qu'il ne voulait pas que le bébé se la joue envahisseur, il avait de ces expressions parfois! Je le regardais, lui caressant doucement la joue avant de descendre mes mains sur son torse, jouant avec sa cravate.

"Elle n'aura pas à s'en occuper sans cesse, seulement les soirs où on sortira en amoureux et où on aura besoin de se retrouver seuls tous les deux parce qu'on aura pas trouver de temps à passer ensemble depuis quelques jours....On passera du temps ensemble, je te le promet et ce n'est pas un envahisseur, c'est un bébé! On va vivre une vie de dingue les premiers mois et puis ensuite tout redeviendra comme avant."

Je lui volais un baiser avant de l'embrasser langoureusement, je n'avais pas pu profiter de lui depuis ce matin alors je me montrais câline avec lui. Le truc c'est que je ne savais pas combien de temps nous avions avant l'arrivée de son rendez-vous suivant.

"Ton rendez-vous suivant est à quelle heure? J'ai pas envie de te lâcher, j'ai même hâte que tu sois à la maison..."

« J’espère bien que tu trouveras du temps pour moi… »

Je la regardais alors qu’elle me caressait la joue avant de passer ces mains sur mon torse. Je la laissais faire, elle était la seule à pouvoir me toucher sur le torse.

« Une vie de dingue les premiers mois ? Il faudra attendre aussi longtemps pour que ça soit comme avant ? »

Je soupirais car je me disais que l’attente allait être super longue. Je ne savais pas si j’aurais le courage d’attendre comme ça. Je voulais profiter d’Arizona tout le temps comme avant. Je prolongeais le baiser d’Arizona en la serrant un peu plus contre moi.

« Il ne va pas tarder, j’ai rendez-vous à 14H30. Je n’ai pas non plus envie de te lâcher mais il faut bien que je travaille un peu, il y a du retard à cause des vacances que j’ai pris sans prévenir. Mais ne t’en fais pas, je vais faire ce qu’il faut pour que je rentre de bonne heure à la maison. »

"Disons qu'il faudrait attendre qu'il fasse ses nuits, on attendra sans doute pas longtemps, le bébé fera peut-être ses nuits tout de suite et rien ne changera vraiment..."

Je me collais à lui en souriant, soupirant d'aise en le regardant dans les yeux. Je lui caressais la joue, l'écoutant me répondre qu'il avait pris du retard à cause des petites vacances improvisées. Je soupirais, un peu déçue qu'il ne puisse pas rentrer tout de suite à la maison.

"Hum d'accord... J'ai pas envie de partir mon coeur, mais il faut bien que je te laisse travailler, ton rendez-vous va arriver dans cinq minutes. Je t'aime."

Je l'embrassais langoureusement, ondulant légèrement contre lui, jouant avec sa langue. Il me manquait terriblement depuis quelques jours, nous avions passé beaucoup de temps tous les deux ensemble depuis mon retour à la maison et maintenant j'avais du mal à le lâcher.

"Oh et tu as reçu une invitation pour une soirée dans deux semaines, je l'ai affiché dans la cuisine, enfin tu verras ce soir, il faut que tu donnes ta réponse je crois. Enfin bref, je me sauve, tu dois travailler... Je t'aime....je t'aime."

Je l'embrassais encore et encore, lui disant entre deux baisers que je l'aimais, je ne me lasserais jamais de nos petits moments de tendresse. Je me levais finalement, le laissant se lever aussi puis sortais de son bureau, le laissant me raccompagner à la porte, je lui volais un baiser avant de disparaître et de rentrer à la maison.

« Et bien j’espère que l’on aura un bébé qui fera bien ces nuits »

Je voyais bien qu’elle était déçue que je ne rentre pas tout de suite à la maison.

« On se verra à la maison, je t’aime aussi »

Je prolongeais son baiser langoureusement et je la vis onduler contre moi. Elle commençait à me donner des envies mais je n’avais pas vraiment le temps pour ça et puis je me dis qu’avec la nouvelle qu’elle vient de m’apprendre, je n’ai pas franchement envie de faire des bêtises.

« Euh d’accord… On ira ensemble alors, j’enverrais ma réponse quand je rentrerais »

Je la raccompagnais à la porte et je la regardais partir avant de me rendre à mon rendez-vous. Je fis tout ce que je pouvais pour abréger les choses. A 16h, je sortais du travail et je rentrais à l’Escala. En arrivant, je posais mes affaires et je cherchais Arizona.

« Bébé, je suis rentré »

Je regardais l’invitation pour la soirée que j’avais reçue. Je téléphonais à la personne qui organise pour confirmer ma venue et celle d’Arizona comme cavalière.

Je passais mon après-midi toute seule, baladant dans l'appartement sans savoir quoi faire. Je me décidais finalement à aller prendre un bon bain pour me détendre. Je me lavais bien et me détendais avant de sortir de l'eau et de m'enrouler dans une serviette. Je venais à peine de sortir de l'eau que j'entendais Aaron me dire qu'il était rentré, je ne prenais pas la peine de m'habiller, sortant en serviette de la salle de bain et venais le rejoindre au comptoir de la cuisine.

"Je suis contente que tu sois rentré! J'étais en train de prendre mon bain, je m'ennuyais..."

Je lui adressais un sourire et le laissais se tourner vers moi, me glissant ensuite dans ses bras et venais l'embrasser amoureusement. Je souriais ensuite contre ses lèvres, en profitant pour lui enlever sa veste.

"Je viens tout juste de me souvenir que mes parents doivent passer aujourd'hui c'est la fin des trois mois.. Tu crois qu'on devrait leur dire? Et ils n'arriveront pas avant 19heures alors on a du temps devant nous..."

Je me mordais la lèvre et laissais ma serviette tomber à mes pieds, le regardant dans les yeux avec un air coquin. J'avais envie de m'amuser avec lui, j'étais devenue collante avec le temps et j'aimais passer du temps avec lui, d'ailleurs je ne pouvais plus me passer de lui, j'étais malheureuse loin de lui.

Alors que je finissais de répondre à l’invitation pour la soirée, Arizona vint me rejoindre et je dois dire que sa petite serviette me plut énormément surtout qu’elle n’a rien en dessous.

« Je vois ça que tu prenais ton bain car tu es nue et toute mouillée bébé… »

Je la serrais contre moi et je prolongeais son baiser. Je la regardais alors qu’elle retirait ma veste. Je soupirais quand elle me dit que ces parents allaient venir, je n’avais pas franchement envie de les voir. Ils me mettaient mal à l’aise après tout ce qu’il s’était passé avec Arizona.

« Je ne pensais plus du tout à la fin des trois mois et à leur visite de contrôle. Je pense qu’on doit leur dire, ils vont mal réagir si on leur cache ça. Déjà qu’ils ne m’apprécient pas alors autant tout avouer d’un coup et qu’ils aient le temps de digérer. »

Heureusement qu’ils n’arrivent pas tout de suite, j’avais le temps de me préparer moralement. Arizona finit par faire tomber sa serviette et je savais que je ne saurais pas résister bien longtemps. Je la serrais contre moi avant de la soulever pour l’attirer dans la chambre. Je la jetais sur le lit et je venais me placer au-dessus d’elle.

« Mademoiselle Valentine vous êtes une petite dévergondée… Qu’est-ce que ça veut dire de se balader les fesses à l’air ?... »

Je rigolais avant de l’embrasser langoureusement et en jouant avec sa langue.