Nate me souleva et il me pénétra ce qui me fit gémir. Il me fit l’amour sur un rythme soutenu et je finis par atteindre l’orgasme. Nate me reposa au sol et je rigolais légèrement alors qu’il glissait mon string dans sa poche. Je remettais correctement ma robe tandis que Nate remettait l’ascenseur en marche.

« Tu réfléchis donc à des idées coquines dans les ascenseurs, hein ?… Et bien, on pourra remettre ça un jour »

Je souriais et les portes s’ouvrirent. Je rigolais légèrement quand Nate m’attira dans ces bras et je prolongeais langoureusement son baiser. Je le suivais ensuite dans le salon et il me fit m’asseoir sur le fauteuil. Je le regardais d’un air intrigué alors qu’il me souriait avec malice.

« D’accord…. »

Je le regardais alors qu’il partait chercher je ne sais quoi. Je me demandais bien quelle idée il avait en tête. Je pouvais m’attendre à tout avec lui quand il se décide à jouer. Nate finit par réapparaitre avec deux ceintures de peignoir. Je me levais comme il me le demandait et je le laissais me déshabiller avant de me rassoir. Je remontais mes genoux contre ma poitrine et je le laissais m’attacher. La position dans laquelle je me retrouvais me fit un peu rougir même si Nate m’avait déjà vu en long en large et en travers. Je le regardais alors qu’il avait l’air d’apprécier ce qu’il voyait. Je me mettais à frissonner alors qu’il passait doucement ces mains sur mon ventre.

« Mais…Je croyais que tu allais le faire… Je préfère quand c’est toi… »

Je n’avais pas envie de me toucher comme ça, je préférais que ce soit lui qui le fasse. Je me voyais mal faire ça, je savais que je ressentirais beaucoup plus de chose si c’était lui qui me touche.

« S’il te plait… »

Je lui faisais ma petite tête de chien battu même si je n’étais pas franchement dans la position idéale.

"Oh non, je ne fais rien, je n'ai jamais dit que j'allais le faire.... Peut-être mais j'ai envie que ce soit toi qui le fasse."

Je lui caressais doucement le ventre remontant pour effleurer ses seins du bout des doigts. Je plongeais mon regard dans le sien tandis qu'elle me faisait sa petite tête de chien battu pour me convaincre de la toucher. Décidément cette fille allait me rendre dingue, elle parvenait toujours à changer mes plans..

"Bon, je vais le faire avec toi..... Juste pour te montrer, la prochaine fois tu le feras toute seule..."

Je lui adressais un sourire avant de poser mes mains sur les siennes, lentement je laissais glisser nos mains sur son corps, m'attardant sur ses seins, guidant toujours ses mains en de douce caresses. Puis je lui faisais descendre ses mains plus bas, sur son ventre pour sur son sexe, je la regardais dans les yeux tout en souriant.

"Touche toi comme moi je le ferais....Vas-y essaie..."

« Et moi j’ai envie que tu le fasses… »

Je le regardais et je frissonnais sous le passage de ces mains. Je soupirais doucement alors qu’il effleurait le bout de mes seins. Je plongeais mon regard dans le sien et j’esquissais un sourire quand il me dit qu’il le ferait avec moi.

« D’accord, la prochaine fois je le ferais toute seule… »

Nate posa ces mains sur les miennes et je le laissais me guider. Je frissonnais alors que nos mains passaient sur mon corps. Nate les fit descendre toujours plus bas et je le regardais quand il me dit de me toucher comme il le faisait. J’hésitais un peu, je n’étais pas très à l’aise avec cette idée mais je voulais faire plaisir à mon homme avant tout… Je commençais alors à me caresser tout en décrivant des petits cercles avec mes doigts au niveau de mon clitoris. Je me mettais alors à gémir puis je descendais encore un peu mes doigts. J’enfonçais alors deux doigts en moi et je commençais à faire des mouvements de vas et viens en gémissant. Ce n’était pas pareil que si Nate le faisait mais je n’étais tout de même pas insensible à la sensation.

« Nate…Nate… C’est toi que je veux… »

J’avais vraiment envie de mon homme et de sentir ces mains sur moi. Je pouvais comprendre que cela devait l’exciter de me voir faire mais moi j’aimais quand c’est lui, c’est un expert pour ça alors que moi je ne suis pas très douée dans mon genre.

La demoiselle appréciait visiblement ce qu'elle était en train de faire, je la regardais faire, c'est qu'elle était vraiment bandante comme ça. Je lui enlevais doucement sa main alors qu'elle me disait qu'elle me voulait, je lui adressais un sourire avant de venir la lécher doucement, je faisais tourner ma langue autour de son clitoris avant de la pénétrer avec deux doigts. Je faisais des vas et viens assez rapide avant de me redresser, j'ouvrais mon pantalon et me glissais entre ses cuisses. Je la pénétrais sans prévenir puis me mettais à bouger rapidement, la pilonnant sans répit.

"Aller bébé , je veux t'entendre!"

J'allais de plus en plus profondément en elle, excité par ses gémissements. Je finis par lui faire atteindre l'orgasme et à venir en elle, je l'embrassais doucement, jouant avec sa langue tout en séparant nos corps. Puis je la détachais rapidement, restant contre elle, je déposais de légers baisers sur son cou avant de me redresser et de lui tendre la main. Nous nous affalions sur le tapis au pied des canapés, en riant. Je la gardais contre moi, lui caressant le dos, cela avait été certainement intense pour elle, d'ailleurs je la trouvais bien calme.

"Alors bébé, tu as aimé jouer?"

Je voulais que ce soit Nate qui me donne du plaisir. Il n’y avait que lui qui savait faire et je le désirais plus que tout. Il finit par retirer ma main et il se mit à me lécher. Je me mettais alors à gémir surtout qu’il me pénétra en même temps avec ces doigts. Je tentais de bouger sous l’effet du plaisir mais j’étais bel et bien bloquer dans cette position. Nate finit par se redresser et je me mordais doucement la lèvre en l’observant. Il ouvrit son pantalon et je le sentis en moi ce qui me fit pousser un soupir de satisfaction. Nate me fit l’amour sur un rythme soutenue et comme il me disait qu’il voulait m’entendre, je ne retenais pas du tout mes cris de jouissance. Il finit par me faire atteindre l’orgasme et je prolongeais son baiser alors qu’il séparait nos deux corps. Nate finit par me détacher et je soupirais d’aise sous ces baisers. Il finit par se redresser et me tendre la main. Nous nous retrouvions allonger sur le tapis au pied des canapés et je rigolais. Je me blottissais contre mon homme n’ayant pas envie de le lâcher. Je me détendais doucement, reprenant mes esprits après nos folies.

« Bien sur que j’ai aimé ça mais maintenant je suis un peu fatigué car on s’est amusé aussi pendant la fête »

Je souris et je venais l’embrasser tendrement. Il était temps pour nous d’aller se coucher, nous aurions le temps de profiter demain surtout que je lui avais dit que nous pourrions jouer encore.

"Ah oui c'est vrai, on s'est amusé aussi à la fête... Eh bien je pense qu'il est temps d'aller dormir Mademoiselle Valentine..."

Je la soulevais puis la portais jusqu'à notre chambre, nous nous couchions et je m'endormais presque aussi vite qu'elle. Je passais une bonne nuit et je me réveillais tôt le lendemain matin, je sortais du lit sans la réveiller et allais prendre ma douche, je m'habillais puis sortais de la maison pour faire une petite course. Je revenais moins d'une heure plus tard avec un cadeau pour elle, je retournais dans notre chambre et le posais sur la chaise qui était là avant de me glisser à nouveau sous les draps avec ma petite chérie. Je déposais de légers baisers sur son cou pour l'aider à se réveiller en douceur, je voulais qu'elle voit le bourriquet géant que je lui avais acheté, effectivement je partais en voyage durant deux ou trois jours pour affaires et elle ne pouvait pas m'accompagner alors je lui avais en quelque sorte acheté un doudou géant.

"Bébé réveille toi......"

Nate me souleva et il m’amena jusqu’à notre chambre. Je me couchais à coté de mon homme en me blottissant contre lui, c’était bien le seul moyen pour que j’arrive à dormir. Je dormais profondément jusqu’à ce que je sente Nate se lever. Je ne bougeais pas alors qu’il prenait sa douche. Il finit par sortir et j’en profitais pour me lever. Je me rendais dans la salle de bain, c’était l’occasion ou jamais. Sans le dire à Nate, je mettais procurer des tests de grossesse. J’avais remarqué que je n’avais pas eu mes règles et je commençais à m’inquiéter. Je profitais de son absence pour voir si je l’étais ou non en effectuant un test. Je fis pipi sur la petite bandelette et j’attendis le résultat. Quand je vis le résultat, je dois dire que j’étais assez contente sur le moment car j’étais enceinte. Sauf que mon enthousiasme c’est vite évaporé quand je me suis demandé comment Nate allait réagir. Il ne voulait pas d’enfant et il me l’avait déjà assez répéter. Je dois dire que je redoute sa réaction, il va falloir que je trouve le bon moment pour lui annoncer. Je rangeais dans un lieu sur mon test pour que Nate ne tombe pas dessus, je m’en débarrasserais une autre fois. Je décidais d’aller me recoucher en attendant le retour de Nate. Je somnolais tranquillement quand Nate vint me rejoindre dans le lit. Je soupirais d’aise sous ces baisers et j’ouvris doucement les yeux.

« Bonjour mon cœur…. »

Je souris et je l’embrassais tendrement tout en lui caressant la nuque. Il était à peine partie une heure que je m’ennuyais déjà de lui. Je me redressais un peu dans le lit et c’est à ce moment là que je remarquais un bourriquet géant. Je me levais rapidement et j’allais le chercher pour revenir dans le lit avec lui.

« Il est trop mignon ! Merci »

J’embrassais tendrement mon homme et j’examinais le bourriquet. Il était vraiment très grand mais j’étais totalement fan. Je reportais mon attention sur mon homme tout en ayant le sourire aux lèvres.

« Et c’est pour quelle occasion que tu m’offres une peluche géante ? »

"Bonjour bébé...."

Je prolongeais son baiser, jouant avec sa langue tout en lui caressant le dos. Je la laissais se lever et aller chercher sa peluche, puis je la laissais revenir avec, la prenant doucement dans mes bras, l'embrassant dans le cou.

"Je me doutais que cela te plairait...De rien..."

Je prolongeais de nouveau son baiser, avant de la laisser admirer sa peluche sous toute les coutures. Puis elle me posa une question, bien la partie la moins drôle arrivait maintenant, j'allais devoir lui annoncer que j'avais un voyage d'affaire.

"Eh bien...Heum... Je dois partir en voyage d'affaires durant deux ou trois jours et tu ne peux pas venir avec moi.... Je pars dans deux jours alors je me suis dit qu'un petit cadeau qui pourrait te tenir compagnie la nuit te plairait...Enfin un cadeau qui tiens compagnie et que je sais que tu ne l'aimera pas plus que moi..."

Je le regardais en souriant alors que je lui demandais la raison pour laquelle il m’avait offert une peluche géante. Mais je le vis hésiter avant de parler et je me demandais ce qu’il s’apprêtait à me dire. Mon sourire s’effaça à me mesure qu’il m’annonçait son départ pour un voyage d’affaire. Il partait DEUX à TROIS JOURS !!! Qu’est ce que je vais faire moi sans lui ? C’est beaucoup trop long ! Il me disait que je ne pouvais pas venir avec lui alors il m’avait offert la peluche pour me tenir compagnie.

« C’est toi que je veux, pas d’une peluche. Tu pars beaucoup trop longtemps, je vais faire quoi moi toute seule. Ca va être horrible, j’ai déjà du mal qu’en tu t’absente peu de temps alors là… Tu pars quand à cette réunion ?... Oh non, je ne veux pas que tu partes. »

Je laissais volontiers tomber ma peluche pour venir me placer à califourchon sur mon homme. Je le regardais dans les yeux en lui faisant ma petite tête de chien battu.

« Emmène-moi avec toi… Tu ne le regretteras, je serais sage et discrète. On pourra faire des bêtises après ta réunion si tu veux mais pour ça il faut que je vienne avec toi. S’il te plait, emmène-moi… »

Je tentais de le faire craquer pour qu’il me prenne avec lui, je ne voulais pas rester seule à l’attendre. Je n’arriverais pas à dormir, le temps va me sembler tellement long voir interminable s’il n’est pas là. Je me disais alors que je n’aurais pas l’occasion de lui parler du fait que j’étais enceinte. J’allais devoir attendre son retour pour lui annoncer la nouvelle.

"Eh bien je pars Mercredi, dans deux jours..... Je sais bébé mais j'ai pas le choix.."

Je la laissais venir se mettre à califourchon sur moi, posant mes mains sur ses hanches tout en la regardant dans les yeux. Je n'aimais pas l'idée de la laisser toute seule ici mais j'étais coincé, je ne pouvais pas faire autrement.

"Je me doute que tu seras sage, discrète un peu moins si on fait des bêtises. Tu sais parfaitement que j'adorerais te prendre avec moi mais je ne peux pas. J'ai une réunion sur un bateau et je n'aurais pas beaucoup de temps à t'accorder, dans ce genre d'affaires si on dort trois heures c'est un exploit.... J'aurais pas le temps de te voir, alors il vaut mieux que tu restes ici, Taylor restera avec toi et si tu as besoin de quoique ce soit, il te l'apportera."

Je laissais Taylor et Mme Jones avec elle, je prenais mon bras droit avec moi, puisque j'avais des négociations serrées à mener pour ne pas perdre d'argent en investissant dans quelque chose de rentable. Je lui caressais le dos, histoire de détourner son attention mais je savais bien que ce serait peine perdue.

"Bébé me regarde pas comme ça... Je ne peux pas.... On a deux jours pour profiter tous les deux et ensuite on profitera à mon retour, je prendrais quelques jours de congés pour qu'on puisse être rien que tous les deux, qu'est-ce que t'en pense?"

« Je n’ai pas besoin de Taylor, c’est de toi que j’ai besoin. Tu ne peux pas me laisser comme ça aussi longtemps… »

Nate allait me laisser Taylor mais cela ne m’aiderait pas. C’était de lui que j’avais, il ne se rendait pas compte à quel point c’était dur pour moi quand il n’est pas là. Je suis vraiment accro à mon homme et je n’aime pas le savoir loin de moi. Je frissonnais sous les caresses que mon homme me faisait dans le dos.

« Je m’en fiche, je ne veux pas que tu partes c’est tout »

Je sentais les larmes montés car je savais ce que j’allais ressentir quand il ne serait pas là. Un immense vide et je savais que je n’allais pas être bien pendant plusieurs jours. Si je m’écoutais, je serais toujours coller à mon homme. Je voyais tout à travers lui et quand il n’était pas là j’étais vraiment perdue.

« Qu’est ce que je vais faire moi sans toi ?... Tu sais que je n’aime pas que l’on soit séparé, ça fait trop mal… »

J’avais encore l’amer souvenir de notre séparation. C’était une période de ma vie qui m’avait marqué car je m’étais vraiment sentie à fond du trou. Je me mettais alors à chouiner parce que je ne voulais pas que mon homme parte loin de moi.

"Tu t'en fiches? Sympa dis moi, je veux prendre des congés pour être avec toi et tu t'en fiches.... J'ai pas le choix bébé, je t'assure, sinon tu viendrais avec moi."

Je lui caressais le dos tandis qu'elle se mettait à chouiner, je n'aimais pas du tout la voir comme ça mais je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais pas l'emmener avec moi, il allait bien falloir qu'elle parvienne à faire sans moi durant trois jours, je ne pouvais pas faire mieux et si j'avais pu déléguer, je l'aurais fait, sauf qu'ils ne voulaient négocier qu'avec moi.

"Tu vas t'occuper et tu verras ça passera super vite, je t'enverrais des mails et des sms, puis je t'appellerais le soir. Je sais mon coeur, je sais.... Je ne veux pas non plus être séparé de toi mais là j'y suis obligé."

Je la faisais basculer dans le lit, me plaçant au dessus d'elle, je l'embrassais doucement, jouant avec sa langue. Je passais mes mains le long de ses jambes puis le long de son buste pour venir ensuite les poser sur ses seins, je la tripotais ainsi un peu avant de sourire contre ses lèvres.

"Je te promets qu'à mon retour je resterais avec toi quelques jours, et puis on pourrait même partir tous les deux en week-end."

« Ce n’est pas que je m’en fiche mais je préférais que tu reste avec moi…. »

Je me mettais à chouiner car je n’aimais pas l’idée de le savoir loin de moi. Ca serait beaucoup trop long, il n’avait pas l’air de se rendre compte que cela me rend malheureuse quand je suis loin de lui.

« M’occuper ? Et qu’est ce que je vais bien pouvoir faire ? Oh non, ça va être super long. Tu vas trop me manquer. Tu as intérêt à m’envoyer des mails et des sms, ne me laisse pas sans nouvelle. Je vais déjà mal vivre la séparation alors si je n’ai pas de nouvelles tu vas me ramasser à la petite cuillère… »

Je savais que je pouvais vraiment réagir aux extrêmes quand je ne suis pas bien. Nate me fit basculer dans le lit en restant au dessus de moi. Je prolongeais son baiser en jouant avec sa langue. Je frissonnais en sentant ces mains sur mes cuisses puis sur mon buste pour finir sur mes seins.

« Tu as intérêt à rester avec moi car je n’ai pas l’intention de te lâcher surtout que tu m’auras manqué. Ca serait vraiment bien de partir en weekend en amoureux, ça nous ferait du bien à tous les deux. On ne penserait rien qu’à nous… »

Je le regardais et je lui caressais doucement la nuque. J’étais vraiment folle amoureuse de lui et j’avais du mal à me séparer de lui, c’était plus fort que moi…

« Sers-moi fort… »

Je me blottissais dans ces bras en soupirant d’aise, je comptais bien profiter au maximum du temps avant son départ. Je ne pouvais pas gâcher ça en lui annonçant que j’étais enceinte, je lui dirais quand il rentrera.

"Je suis certain que tu trouveras une activité... Ne t'en fais pas, je te donnerais des nouvelles, je m'amuserais avec toi pendant mes réunions interminables... "

Je la tripotais doucement, me montrant doux avec elle et l'embrassant amoureusement. Je savais déjà que j'aurais du mal à la laisser, la dernière fois je n'avais pas du tout aimé cela, enfin ici ce ne serait que pour deux ou trois jours mais quand même.

"Eh bien on partira donc en week-end tous les deux, ça nous fera du bien et on pourra profiter au maximum l'un de l'autre parce que je n'aurais pas à penser au travail."

Je la serrais bien contre moi alors qu'elle me le demandait, j'inspirais son odeur et la berçais doucement. Je déposais de légers baisers sur son cou, me montrant très très doux avec elle. Je remontais à ses lèvres et l'embrassais amoureusement, la serrant contre moi.

Les deux jours suivant se passèrent de la même manière, elle ne me quittait pas un instant et je ne voulais pas la lâcher non plus mais alors que je venais de terminer ma valise, il était temps pour moi de partir. Je posais mon sac dans le hall avant de revenir vers elle, la prenant doucement contre moi et l'embrassant langoureusement.

"Aller bébé, ne pleure pas.... On se voit dans trois jours et je te promets qu'on s'amusera tous les deux comme tu le voudras. Ne pleure pas ma puce, tu sais bien que je suis obligé de partir."

Les deux jours suivants furent très câlins. Je n’arrivais pas à lâcher mon homme, je voulais partager tout mon temps avec lui avant son départ. Je dois dire que je redoutais le moment où il allait partir. Bien entendu, ça finit par arriver. Nate avait fait sa valise et il la posa dans le hall, je me mettais alors à pleurer en le voyant prêt à partir c’était plus fort que moi. Il revint vers moi et je me blottissais contre lui en prolongeant son baiser.

« C’est vraiment dur de te voir partir… Tu me manques déjà… »

J’enfouis mon visage au creux de son cou et je me serrais contre lui. Je savais d’avance que j’allais avoir du mal à le lâcher mais il avait un rendez vous et il ne pouvait pas rester plus longtemps à la maison.

« Tu m’appelles et tu m’envois des messages d’accord ? N’oublie pas, ça va déjà être assez dur alors reste au moins en contact avec moi… Je t’ai piqué 2 chemises, une pour bourriquet et une pour moi comme ça je me sentirais déjà mieux avec ton odeur partout sur moi… »

J’avais l’intention d’habiller mon bourriquet géant avec une chemise de mon homme et moi aussi j’en porterais une. J’aurais son odeur partout avec moi et je me sentirais déjà mieux même si ça ne le remplacera pas. Je n’allais pas lâcher mon bourriquet surtout qu’en plus c’était un cadeau de mon homme.

« Reviens le plus vite possible, j’ai déjà hâte que tu reviennes alors que tu n’es même pas encore parti… Je t’aime Nate… »

Je l’embrassais tendrement et je dus le lâcher à contre cœur pour qu’il parte. J’attrapais direct mon bourriquet et je faisais signe à Nate alors que les portes de l’ascenseur se refermait sur lui.

"Ne t'en fais pas, dès que je peux, je t'envois un sms ou je t'appelle...Deux chemises hein? Ah ouais, ben qu'il compte pas trop s'installer celui-là parce que quand je rentre, je reprends ma place dans mon lit avec toi..."

Je l'embrassais doucement avant de rire un peu, au moins elle aurait un peu de compagnie durant mon absence. Je posais mes mains sur ses fesses, prolongeant son baiser, jouant avec sa langue et la serrant contre moi. Je la lâchais finalement pour ramasser mon sac.

"Ne t'en fais pas, je reviendrais vite... Je t'aime bébé."

Je lui volais un baiser avant de monter dans l'ascenseur. Je prenais ma voiture et conduisais jusqu'à mon point de rendez-vous. Je montais sur le bateau avec mon bras droit et nous prenions le large. J'envoyais enfin un petit message à ma petite chérie pour la rassurer, pour le moment tout allait bien.

"Suis bien arrivé ma puce, on se voit très vite, tu me manques déjà... Je t'aime et surtout pas de bêtises avec Bourriquet, sinon je le saurais."

Je rangeais mon téléphone dans ma poche, puis nous entrions en réunion, je ne voyais pas le temps passer et je ne pouvais pas répondre à evelyn, du moins pas maintenant. Sauf que je n'avais pas conscience que j'allais l'inquiéter et puis alors que tout se passait bien, le bateau eu une violente secousse puis une autre. Nous sortions tous précipitamment et nous nous rendions compte que le bateau était en train de prendre lentement l'eau, comment? Je n'en avais pas la moindre idée et je n'avais pas la moindre envie d'aller vérifier. Je me dirigeais avec mon bras droit vers le canaux de sauvetage et tout le monde monta à bord, mais l'eau était agitée et on était ballotté d'un coin à l'autre et dans la bataille, je tombais à l'eau, je parvins à remonter dans l’embarcation après quelques minutes de galère mais j'avais perdu mon portable dans la bataille. Il était donc impossible pour moi de prévenir ma famille ou les secours à présent.

Cela me faisait toujours le même effet quand il me disait qu’il m’aimait. J’étais vraiment amoureuse de lui et j’avais bien du mal à le voir partir. Je me retrouvais avec mon bourriquet et je me rendais dans la chambre. J’enfilais la chemise de Nate à ma peluche et je me changeais pour enfiler une autre chemise blanche de mon homme avec une jupe courte en jeans. Je me rendais devant la télévision et je regardais des films en compagnie de ma peluche. Je me blottissais contre celle-ci, l’odeur de Nate sur elle et sur moi me rassurait et je me sentais déjà un peu mieux. Le temps me paraissait tout de même long sans lui. Je dégainais mon téléphone quand il se mit à me vibrer, un message !

« J’ai hâte que tu sois avec moi, tu me manques énormément. Je n’arrête pas de penser à toi… Je t’aime et je ne ferais pas de bêtises avec bourriquet, à moins que ça ne soit déjà fait ! »

Je décidais de le taquiner un peu mais je ne reçus plus d’autre message de lui après ça. Je regardais la suite de mon film et quand il finit, je décidais d’envoyer un sms à mon homme vu que je n’avais pas de nouvelles.

« J’espère que t’as réunion se passe bien… N’oublie pas de rester en contact avec moi comme tu me l’as promis. Tu me manques. »

Je m’ennuyais et je décidais d’aller embêter Taylor dans son bureau en compagnie de mon bourriquet. Je lui demandais de me parler du système de sécurité de l’appartement et bien entendu, je le questionnais sur sa relation avec Mme Jones. J’étais curieuse et alors ! Cela me changea un peu les idées. Je scrutais souvent mon téléphone et je n’avais toujours aucune nouvelle de Nate, je commençais à m’inquiéter. Je commençais à avoir une boule au ventre et je ne savais pas pourquoi. Je décidais de l’appeler.

« Oui mon cœur c’est moi. Je m’inquiète, tu ne me donnes pas de nouvelles. J’espère que tu ne m’as pas oublié. Désolé si je t’embête pendant ta réunion. Appel moi vite, je t’aime…. »

Taylor remarqua que j’étais inquiète et il tenta de me rassurer en me disant que mon monsieur était surement bien occupé à négocier de grosses sommes d’argent. Je décidais de laisser un peu Taylor tranquille et je revenais dans le sofa où je me blottissais contre ma peluche. Une heure plus tard, Taylor sortit de son bureau et il ne me semblait pas dans son assiette. Je l’observais et je le vis se rendre dans le vestibule, les parents de Nate et sa sœur arrivèrent. Je me levais subitement car ce n’était pas normal tout ça. Je sentais qu’il était arrivé quelque chose. Ils s’approchèrent de moi et je vis à leurs visages que ça n’allait pas. Ils m’annoncèrent que Nate était porté disparu car il y a eu quelques choses avec le bateau. Pour le moment ils n’avaient pas eu plus d’explication et ils attendaient des nouvelles. J’avais l’impression que le sol se dérobait pour mes pas et je dus m’asseoir alors que j’étais submergée par les larmes. Il lui était arrivé quelque chose et en ce moment, il était tout seul je ne sais où. Je m’en voulais de l’avoir laisser partir tout seul. Je prenais mon bourriquet et je me blottissais contre lui en me recroquevillant sur moi-même. Je comprenais maintenant pourquoi je n’avais pas de ces nouvelles. Je n’arrivais pas à me calmer et l’attente de nouvelle était insupportable. Ces parents voulurent mettre la télévision pour voir les informations mais je me mettais à pleurer de plus belle en voyant le visage de mon homme apparaitre à l’écran pour les gros titres. Les heures passèrent plus longues les unes que les autres. Soudain le téléphone portable de sa mère sonna et je me redressais dans l’attente de nouvelle. Mais le visage de celle-ci se décomposa et elle fondit en larmes, elle se mit à dire que Nate était mort….Mort… Je me mettais à pousser un cri déchirant avant de fondre en larmes. J’avais l’impression que tout s’effondrer autour de moi. Non il ne pouvait pas être mort… Il ne pouvait pas me laisser seule pour toujours surtout que je porte son bébé. Je pleurais toute les larmes de mon corps, j’étais totalement brisée. Je me levais en titubant et je voulais aller dans notre chambre, je voulais être seule… Mais sur le trajet, je fus prise d’une violente douleur dans le bas ventre. Je poussais un cri en me pliant en deux et je vis du sang coulé le long de mes cuisses. Tout le monde vint autour de moi et ils décidèrent de m’amener aux urgences. Une fois sur place, on m’annonça que je venais de perdre mon bébé…. Je pleurais à n’en plus finir, je n’étais plus rien… J’ai perdu l’homme de ma vie et mon bébé…. Il ne me restait rien, juste mes yeux pour pleurer… Au bout de quelques heures, je pus rentrer à l’appartement. Ces parents voulurent rester là pour veiller sur moi. Je regardais dans le vide, je n’arrivais même plus à pleurer à croire que je n’avais plus de larmes à force d’avoir pleuré. J’avais les yeux bouffis et rouge à force de pleurer. Je me blottissais contre ma peluche et je m’allongeais dans le sofa. Je fixais dans le vide, j’avais l’impression d’être perdue et je savais que je ne remonterais jamais à la surface après tout ça.

Je ne me rendais pas compte du temps qui passait et je ne savais pas du tout que nous avions tous été déclaré mort. Nous étions certes perdu en mer mais je ne pensais pas une seule seconde qu'ils pourraient penser que nous étions mort, en plus je n'avais aucun moyen de prévenir Evelyn, j'espérais qu'elle n'en saurait rien et que je pourrais rentrer avant qu'elle ne soit au courant. Mais les heures s'étiraient et personne ne venait à notre rencontre. Finalement, en pleine nuit, un bateau de pêche passa non loin de nous, mon bras droit eu la bonne idée de lancer une fusée de détresse et c'est avec beaucoup de chance que nous nous retrouvions à bord de ce bateau. Il nous déposa tous au port où les secours se trouvaient encore, j'allais bien même si j'étais gelé, tout allait bien pour moi.

Un officier de police fut assez aimable pour me ramener chez moi, j'enverrais donc Taylor et Sawyer récupérer ma voiture le lendemain. Je remarquais alors la horde de journaliste devant l'Escala et je passais par le parking souterrain. Lorsque j'entrais dans mon appartement, je ne m'attendais pas à trouver une telle scène. Tout le monde était en pleurs, toute ma famille était là, je m'avançais dans le couloir pour me retrouver dans le salon, je les regardais tous avant de me précipiter sur le sofa, où se trouvait Evelyn. Elle était allongée et elle n'allait pas bien visiblement, elle serrait sa peluche contre elle et avait le regard vide. Je m'approchais d'elle et la prenais dans mes bras, même si j'étais fatigué, sale et frigorifié.

"Bébé.... Tout va bien mon bébé je suis là..... Je suis là....Je n'ai rien.."

Je la serrais contre moi, déposant de légers baisers sur ses joues et ses lèvres, j'avais cru ne jamais la revoir, j'avais carrément flippé à l'idée de ne pas pouvoir rentrer, de ne jamais pouvoir vivre avec elle, de ne pas pouvoir lui offrir un mariage comme elle le désirait, de ne jamais avoir d'enfant avec elle. En bref, j'avais eu le temps de réfléchir et de flipper comme un malade.

"Mon coeur je t'en prie... Tout va bien, jamais plus je ne partirais sans toi... Je ne veux plus te quitter, j'ai réfléchi longuement et je me demandais si tu accepterais d'être ma femme."

J'avais chuchoté à son oreille pour qu'elle seule m'entende, je ne prêtais pas attention à ma mère qui tentait de me dire quelque chose.

J’étais perdue dans mes pensées, j’étais carrément déconnecter de la réalité. Je ne me rendis même pas compte de la réaction de sa famille et je ne le vis même pas rentrer… Soudain, je le vis apparaitre devant moi. Nate me prit dans ces bras et je fondais en larmes sous le coup de l’émotion. Je n’en revenais pas qu’il soit là, bel et bien vivant. Je prenais son visage dans mes mains alors qu’il déposait des baisers sur mes joues et mes lèvres. J’avais l’impression de rêver et je me demandais si c’était bien réel.

« Tu es mort… On nous a dit que tu étais mort… »

Je pleurais de plus belle dans ces bras et je venais me blottir contre lui. Je me sentais revivre maintenant qu’il était là et que je me tenais dans ces bras. Nate se mit à me parler à l’oreille et il me dit quelque chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout. Cela me fit pleurer comme ci je n’avais pas encore assez pleuré. Mais là c’était de joie !

« Oui… Oui je veux t’épouser »

Je le regardais et je venais l’embrasser tendrement. Je venais me blottir contre lui et je tentais de me remettre de toutes ces émotions maintenant qu’il était là… Sa mère tentait de parler à Nate et je ne m’attendais pas à ce que l’on parle de ma fausse couche maintenant…

Pour le moment je me fichais bien de la présence de ma famille, seule Evelyn comptait. Je la berçais tout en lui parlant à l'oreille, je l'embrassais amoureusement lorsqu'elle accepta de devenir Madame Darling, mais bien entendu personne n'avait rien entendu de notre échange, nous l'annoncerions un peu plus tard, là c'était un peu trop à supporter je pense pour tout le monde. Je la gardais contre moi, échangeant rapidement nos positions, prenant place sur le sofa et la prenant sur mes genoux, posant mes mains sur ses hanches. Je tournais enfin la tête vers la mère, lui tendant mon autre main et la serrant doucement.

"Je suis content d'être rentré Maman.... j'ai bien cru que cette fois je ne reviendrais pas.... Quoi qu'est-ce que tu essaie de me dire depuis tout à l'heure?"

Je la regardais et écoutais attentivement ce qu'elle avait à me dire, puis je reportais mon attention sur la jeune femme que je tenais au creux de mes bras, encaissant difficilement la nouvelle.

"Que quoi? C'est vrai cette histoire? Bébé répond moi...."

Bizarrement, tout le monde avait déguerpit dans la minute, ils me faisaient l'impression de rats quittant le navire avant que ce dernier ne coule. Je la regardais, un peu perdu et perplexe, non si elle avait été enceinte elle m'en aurait parlé non? J'étais carrément largué là...

Nate prit ma place dans le sofa et je me blottissais contre lui, ne voulant pas le lâcher. Je le laissais parler à sa mère sauf que je ne m’attendais pas à ce qu’elle évoque ma fausse couche. Nate n’était pas au courant pour le bébé, je n’avais pas eu le temps de lui dire avant qu’il parte pour éviter qu’on se dispute… Nate me regarda immédiatement et je n’osais pas le regarder alors qu’il me demandait une explication. En un rien de temps, je me retrouvais seule avec lui. Sa famille, ayant vu sa réaction, était partie très rapidement.

« Oui c’est vrai… J’ai fait un test le jour où tu es parti me chercher le bourriquet… Je comptais de le dire dans la journée mais quand tu m’as appris que tu allais partir, je me suis dit que je te le dirais quand tu reviendrais… Je ne voulais pas qu’on en vienne à se disputer avant que tu partes… Et j’ai perdu le bébé tout à l’heure… »

Je pleurais de nouveau en me rappelant ce que j’avais pu ressentir à ce moment là quand j’ai eu l’impression que tout était contre moi et que le monde s’écroulait. Je relevais enfin la tête pour le regarder, j’avais un peu peur qu’il ne veuille plus m’épouser après ça.

« J’allais vraiment te le dire, j’attendais juste le bon moment… Mais maintenant tout est fini… »

Je savais que dans le fond, il devait être soulagé de ne pas avoir de bébé sur le dos. Mais moi, je l’aurais bien voulu ce petit bout de chou. Je voulais des bébés de mon homme et je ne lui avais jamais cacher alors cela me faisait du mal de l’avoir perdu.

"Oh donc tu le savais déjà avant que je parte... Tu aurais dû me le dire....Un truc comme ça, tu ne peux pas me le cacher, enfin je pense que tu aurais dû me le dire tout de suite....."

Elle se remit à pleurer dans mes bras, j'avais l'impression d'être un monstre à ses yeux. Elle n'avait pas voulu m'en parler parce qu'elle avait eu peur qu'on se dispute avant que je ne parte. Il était vrai que je ne voulais pas d'enfant, enfin du moins pas maintenant, je ne voulais pas avoir à la partager maintenant, pas tout de suite, j'avais besoin de temps pour ça, pour profiter pleinement de nous.

"Tu voulais un bébé, moi pas.... On se serait forcément disputé parce qu'on a pas la même opinion que ce soit le bon moment ou pas... J'ai pas dit que je n'en voulais pas définitivement, je veux des enfants bien sûr, un jour mais pas maintenant..... Je ne veux pas te partager maintenant, j'ai besoin de temps pour accepter l'idée qu'un jour on aura un bébé à nous."

Je la rendais certainement malheureuse parce que j'étais long à m'engager, long à faire mes choix, mais je n'avais jamais vécu ça, j'avais peur pour la première fois de ma vie de faire une erreur, de me planter totalement et je prenais tout avec beaucoup plus de recul qu'elle, même si parfois j'étais carrément trop impulsif comme tout à l'heure avec ma demande en mariage mais je ne reviendrais pas sur ma décision. Quelque part au fond de moi j'étais soulagé qu'elle ait perdu le bébé même si cela me faisait mal de la voir dans cet état. Je la berçais doucement tout en l'embrassant dans le cou, je n'aimais pas du tout la voir pleurer.

"Ecoute, je ne veux pas de bébé, pas maintenant, j'aimerais simplement que tu prennes correctement ton contraceptif et quand on décidera d'avoir un bébé, eh bien ce sera notre décision, je sais que ce n'est pas ce que tu voulais entendre mais je ne suis pas prêt pour être père."

« J’ai voulu attendre le bon moment… »

Alors que je remettais à pleurer en repensant à tous les événements que j’avais vécus ces dernières heures, Nate se mit à me bercer.

« Mais il était là… Il aurait bien fallu que tu l’accepte… Je sais que tu ne veux pas me partager mais un jour, on sera de nouveau dans cette situation et il faudra que tu sois prêt… »

Je veux des enfants avec lui, ça j’en étais sûre. Je l’aimais et je voulais qu’il soit le père de mes enfants, je trouvais ça normal. Je sais qu’il a du mal avec tout ça et qu’il lui faut du temps. Mais cela me blesser qu’il me dise qu’il ne voulait pas de bébé alors que je venais d’en perdre un. Je voulais juste qu’il me soutienne mais là, il se réjouit plutôt de ne pas être forcer à être père.

« Je sais déjà tout ça… »

Je n’avais envie d’en parler, je gardais pour moi les choses pour ne pas envenimer la situation. Il était revenu et c’était ce qui compter le plus. Je me calmais un peu et j’arrêtais de pleurer.

« Ne parlons plus de ça… Tu dois être frigorifié, tu ne veux pas aller prendre un bon bain chaud ?»

Je le regardais et je lui caressais doucement son visage, j’avais eu si peur de le perdre définitivement.

"Bien sûr.... J'aurais fait en sorte de me faire à la situation, même si je n'étais pas prêt, il aurait bien fallut que ce bébé vienne au monde non? Je n'aurais jamais pu te demander d'avorter, jamais je n'aurais fait quelque chose qui t'aurait rendu malheureuse."

J'aurais été incapable de lui demander une telle chose, bien sûr que je ne voulais pas d'enfant mais je n'aurais pas pu lui demander un tel sacrifice, la rendre si malheureuse. On se serait certainement disputé mais il aurait bien fallut que je me fasse à la situation. Je me rendais compte qu'elle n'était pas heureuse de ce que je venais de lui dire mais je n'avais fait qu'émettre mon avis et je ne m'excuserais pas pour cela. Elle arrêta de pleurer et me caressa la joue, je la regardais en essayant de ne pas relancer sa crise de larmes.

"Si un bon bain chaud me ferait le plus grand bien.... Tu viens avec moi?"

Je réprimais un frisson, j'étais gelé mais pour l'instant ce qui m'importait c'était qu'elle aille bien et que nous soyons tous les deux. Je l'embrassais sur le front, la berçant doucement avant de me lever, je la gardais dans mes bras et me dirigeais vers la salle de bain.

"Depuis quand n'as-tu pas manger? Tu es si légère...."

Je la regardais, en la reposant au sol, je repoussais ses cheveux dans son dos, la regardant dans les yeux, je me doutais qu'elle n'avait pas dû manger à sa faim depuis que j'étais partit et puis à cela ajouté le stress de ma disparition et vous obtenez une fausse couche.... bref, je ne voulais pas lui faire la leçon là dessus, je voulais simplement lui faire comprendre qu'il fallait qu'elle mange correctement à présent.

Nate ne m’aurait pas demandé d’avorter mais je savais qu’il n’aurait pas été enchanté. Il aurait pensé que je le forçais et ça ne se serait surement pas passer bien entre nous… Je tentais de me calmer un peu et je regardais mon homme, me rendant compte qu’il devait être frigorifié.

« Oui je viens avec toi »

Je fermais doucement les yeux alors qu’il déposait un baiser sur mon front en me berçant. Nate finit par se lever en me gardant dans ces bras, je me blottissais bien contre lui. Je ne m’attendais pas à ce que Nate me demande depuis quand je n’avais pas mangé… Je baissais un peu la tête alors qu’il me reposait au sol. Il repoussait mes cheveux dans mon dos et je finis par le regarder dans les yeux.

« Depuis que tu es parti…. »

Je savais que c’était mal et que je devais m’alimenter mais je n’étais pas bien après son départ. J’avais du mal à supporter la situation et je n’avais de gout à rien alors j’en oubliais de manger et je n’avais pas forcément envie. Je savais que Nate n’aimait pas que je fasse ça mais c’était plus fort que moi. Je m’écartais et j’allais préparer le bain pour mon homme et moi.

« Je suis désolé mais… Tu sais que je vis mal d’être loin de toi et je n’ai de gout pour rien, alors je n’ai pas envie de manger… »

Je me retournais et je m’assis sur le bord de la baignoire. Je le regardais en me disant que j’avais de la chance qu’il soit de nouveau là. Qu’est ce que j’aurais fait sans lui ?... Je sentais de nouveau que j’étais à deux doigts de pleurer mais je voulais être forte pour ne pas passer pour une pleurnicheuse. Quand le bain fut prêt, je me déshabillais et je laissais Nate prendre place en premier avant de le rejoindre.