Arizona m’adressa enfin la parole pour me dire de partir loin du petit bébé qui joue les salopes. Elle avait l’air en colère et à deux doigts de se mettre à pleurer, je le voyais très bien. Elle me dit qu’il était mieux qu’on ne se voit pas ce soir car elle avait besoin d’être seule. Arizona s’approcha de moi pour m’embrasser sur la joue mais je ne voulais pas de son baiser alors qu’elle me foutait dehors. Elle se recula avant que je pus faire quoique ce soit.

« Et bien reste donc toute seule à pleurnicher comme un bébé… »

Je sortais rapidement par la fenêtre et je rentrais directement chez moi. Je n’aimais pas me disputer comme cela avec elle et je savais que ça allait me travailler. Une fois à l’appartement, je m’installais devant la télévision pour me changer les idées. Je savais par avance que je n’allais pas dormir de la nuit. J’étais très en colère contre elle mais d’un autre coté je l’aimais et je ne supportais pas d’être séparer d’elle. Les sentiments se mélangeant, cela rendait un cocktail assez explosif.

Je le regardais partir avant de fermer la fenêtre, je me jetais alors sur mon lit et me mettais à pleurer comme une pauvre gamine. Je n'aimais pas être loin de lui ou même me disputer avec lui. J'étais à la fois en colère contre moi et contre lui, ce qui n'était pas vraiment aisé à gérer. Je savais déjà que je ne parviendrais pas à dormir de la nuit mais je n'avais pas le choix, je ne voulais pas me rabaisser à l'appeler ce serait puéril après l'avoir mis à la porte. Je passais ma nuit à pleurer et je m'endormais enfin sur le matin, j'avais trop pleurer cette nuit et j'étais épuisée. Lorsque je me réveillais, je ne savais pas si je devais aller voir Aaron ou non, je décidais de rester chez moi, cela lui ferait un peu les pieds tiens! Mais si je tenais bon jusqu'en milieu d'après midi, je ne parvenais pas à résister à l'envie d'aller le voir. Je m'habillais finalement et disais à mes parents que j'allais dormir chez une amie, je prenais donc mon sac et me rendais chez mon homme en espérant qu'il ne me mettrait pas à la porte, de toute façon j'avais une sale tête et il verrait tout de suite que je n'avais pas dormi de ma nuit.

J'utilisais la clé de secours pour entrer et refermais la porte derrière moi, je parlais avec une toute petite voix assez méfiante sur ce qu'il pourrait se passer entre nous aujourd'hui.

"Aaron?"

J’avais passé une très très longue nuit. Je n’avais pas fermé l’œil ce qui c’était soldé par une nuit blanche. Au matin, je ne savais pas si je devais reprendre contact avec elle ou la laisser tranquille. J’optais finalement pour le fait de laisser Arizona se manifestait quand elle le voudrait. Si elle ne voulait plus de moi, elle sera bien obliger de me le dire. Je passais la journée seul chez moi, attendant d’avoir un signe de vie d’Arizona. Mais je commençais à perdre un peu espoir, me disant que j’avais peut être était loin et qu’elle allait peut être me quitter. Je redoutais un peu cela mais je devrais faire avec si c’était son choix. Je me mettais à faire un peu de musculation tout en regardant la télévision en fond. Cela me passerait le temps et il fallait que je m’aère l’esprit si je ne voulais pas péter un câble avant la fin de la journée. Soudain j’entendis la porte d’entrée puis la voix d’Arizona. Je me rendais dans l’entrée restant à bonne distance.

« Qu’est ce qu’il y a ?... »

Je décidais de la laisser parler, elle avait peut être envie de me dire des choses si elle était là. Je la regardais en croisant les bras. Je voyais bien qu'elle avait l'air fatiguée, elle avait du passer une sale nuit tout comme moi.

Aaron ne mit pas longtemps avant d'apparaître dans l'entrée, il resta à bonne distance de moi et mon coeur se serra un peu plus. Il ne voulait peut-être plus d'un bébé comme petite amie, je le regardais après avoir posé mon sac à côté de la porte. Je m'approchais un peu de lui mais son ton me stoppa dans mon élan, je le regardais avant de baisser le regard, je le dérangeais sûrement.

"Je... Je te dérange peut-être.... Je... Je voulais te voir, mais tu préfères peut-être être tout seul.."

Il croisait les bras, me signifiant là qu'il ne voulait pas que je l'approche, je restais alors plantée comme une pauvre cruche au milieu du couloir sans savoir quoi faire. Je me frottais les bras, me montrant assez nerveuse.

"Je suis désolée pour hier soir, j'avais besoin de réfléchir toute seule à tout ça.... Je pensais qu'on pourrait passer la soirée ensemble mais je vais rentrer, t'as pas l'air d'avoir envie de me voir, désolée de t'avoir dérangé..."

Je lui tendais sa clé d'appartement, je ne voulais pas m'imposer, si il ne voulait pas passer la soirée avec moi je savais déjà que j'allais rentrer et passé une autre nuit à pleurer comme une madeleine.

Arizona baissa son regard en me voyant et elle me dit qu’elle voulait me voir à moins que je préfère rester seul.

« Je ne sais pas, hier tu m’as fichu dehors alors je me dis que peut être tu vas avoir de nouveau envie de partir »

Je voyais bien qu’Arizona était assez nerveuse surtout qu’elle frottait ces mains sur ces bras. Elle s’excusa pour hier mais elle avait eu besoin de réfléchir. Elle voulait passer la soirée avec moi mais elle me dit qu’elle allait rentrer car je n’avais pas envie de la voir. Elle me tendit alors la clé que je lui avais donnée pour l’appartement. J’attrapais la clé en serrant la main d’Arizona au passage et je l’attirais vers moi. Je la serrais doucement contre moi et je l’embrassais tendrement.

« Je n’ai pas envie que tu partes… »

Je rendais les clés à Aaron mais il m'attrapa le poignet en les prenant et m'attira à lui. Je le laissais me prendre dans ses bras, passant les miens autour de sa taille et prolongeant son baiser avec douceur.

"Je ne veux pas partir non plus.... J'ai déjà dit à mes parents que je ne dormais pas à la maison, alors on a toute la soirée rien que pour nous."

Je lui adressais un sourire assez timide, je savais qu'il ne m'avait pas encore totalement pardonné de l'avoir mis à la porte la veille. Je m'écartais de lui et lui caressais doucement la joue avant d'enlever ma veste et de la mettre dans le placard. Je le suivais alors au salon et jetais un oeil autour de moi avant de le faire asseoir sur le sofa et de m'asseoir sur lui.

"Tu étais très occupé avant que je n'arrive.... On dirait que je t'offre une petite pause..."

Arizona me dit qu’elle ne voulait pas partir et qu’elle avait dit à ces parents qu’elle ne dormait pas à la maison. Nous avions toute la soirée pour nous et je comptais bien en profiter surtout après notre dispute d’hier. Arizona m’adressa un sourire timide et je lui volais un baiser. Je la laissais retirer sa veste et la ranger puis je me dirigeais au salon. Je pris place dans le sofa et Arizona vint s’asseoir sur moi. Elle me dit que j’avais l’air très occupé avant qu’elle n’arrive et qu’elle m’offrait une petite pause.

« J’ai fait un peu de musculation pour me changer les idées, j’en avais marre de regarder la télé. Depuis hier soir, je les regardais non stop alors j’avais besoin de faire autre chose… Mais maintenant que tu es là, je vais savoir quoi faire… »

Je lui adressais un sourire et je l’embrassais tendrement en passant doucement une main sur sa cuisse. J’avais besoin de la toucher et de la sentir contre moi, surtout qu’elle m’avait manqué depuis hier même si je peux prétendre le contraire.

« Tu as envie de faire quoi durant la soirée ?... »

Je m'asseyais sur lui, lui caressant la nuque et m'amusant à passer mes mains dans ses cheveux. Je le regardais dans les yeux tout en l'écoutant me dire ce qu'il avait fait la veille au soir.

"Ben moi j'ai pas regardé la télé.... De la muscu hein? C'est pas moi qui vais t'en empêcher, parce que j'aime assez voir même beaucoup tes tablettes de chocolat.... Ah tu vas t'occuper de moi alors?"

Je me mis à rire légèrement avant de prolonger son baiser. Je le laissais poser ses mains sur mes cuisses, continuant de lui caresser la nuque avec douceur. Je restais bien collée à lui, afin de rester aussi proche que possible de lui, j'avais vraiment passé une sale nuit la veille.

"Je sais pas... Profiter un max de toi et dormir parce que franchement j'ai pas vraiment dormi hier soir..."

Je regardais Arizona dans les yeux tandis qu’elle me caressait la nuque. Elle restait bien collée à moi et elle me dit qu’elle avait envie de profiter de moi au maximum. Elle ajouta qu’elle voulait également dormir car elle n’avait pas su dormir hier soir.

« Moi aussi je suis fatigué, j’ai fait une nuit blanche… Mais même si je n’ai pas dormi, je compte bien profiter de toi »

Je la fis basculer dans le sofa et je me retrouvais au dessus d’elle. Je l’embrassais tendrement et je passais doucement mes mains sur elle remontant son haut au passage. Je lui retirais et je me montrais de plus en plus entreprenant avec Arizona, lui faisant comprendre que j’avais envie d’elle. J’étais fatigué mais j’avais encore assez de force pour faire des folies avec ma petite amie. Et puis, quoi de mieux qu’une réconciliation sur l’oreiller. Je déposais des baisers sur son cou, le mordillant en rigolant légèrement.

« J’ai envie de toi bébé… »

"Eh ben on est deux à avoir fait une nuit blanche...."

Aaron me fit alors basculer sur le sofa, restant entre mes cuisses, je le regardais, gardant mes bras autour de son cou. Je prolongeais son baiser avec douceur, le laissant passer ses mains sur moi, il ne tarda pas à m'enlever mon haut, se montrant de plus en plus entreprenant. Je le laissais faire, frissonnant sous ses baisers et ses mains.

"Je vois ça..... Tu m'as manqué mon coeur....."

Je l'embrassais doucement, tentant de réfréner les ardeurs de mon homme mais j'avais bien du mal à lui faire entendre raison, j'étais fatiguée et je ne savais pas si je parviendrais à tenir le coup sans m'endormir. Je me collais à lui, soupirant d'aise alors qu'il se frottait à moi, j'avais bien du mal à lui résister et il le savait.

Je prolongeais le baiser d’Arizona et je remarquais qu’elle essayait de me réfréner mais j’étais trop bien parti, elle n’arriverait pas à m’arrêter. Je me frottais à elle et je savais qu’elle ne mettrait pas bien longtemps avant de céder. Je continuais alors de la déshabiller en douceur, tout en faisant en sorte de prendre soin d’elle. Je finis par la mettre totalement nu et j’en fis autant pour moi. J’appuyais mon bassin contre le sien pour lui faire sentir l’effet qu’elle me faisait et sans prévenir je la pénétrais avec force. Maintenant elle avait l’habitude et je pouvais me montrer un peu plus brusque. Je me mettais à lui faire l’amour sur un rythme soutenu tout en l’embrassant amoureusement. Je faisais tout ce que je pouvais pour qu’elle ressente le maximum de plaisir et je crois que je n’y arrivais pas trop mal. Je finis par lui faire atteindre l’orgasme puis je vins en elle. Je séparais nos deux corps et je restais au dessus d’elle déposant des baisers sur son cou pour l’aider à se détendre. Je la regardais et je remarquais que ma petite amie était totalement fatiguée. Ni une ni deux, je la soulevais et je me rendais dans la chambre où je la posais sur le lit. Je prenais ensuite place à ces cotés en la serrant contre moi.

« Je crois que cette petite coquine a besoin de repos »

Je souriais tout en passant doucement une main sur elle dans le but de la détendre, rien de pervers la dedans.

« Dors bien ma puce… »

Je lui volais un baiser et je la laissais s’endormir, je ne tardais pas à suivre son exemple.

Il ne mit pas longtemps avant de me déshabiller et de se mettre nu à son tour. Bien vite il me pénétra avec force et je me mettais à gémir à son oreille, je prenais beaucoup de plaisir à faire l'amour avec lui même si je n'étais pas vraiment active. J'atteignais l'orgasme dans un cri rauque et me collais à lui afin de me détendre un peu et de chercher une place confortable pour m'endormir. Il me souleva et nous amena dans la chambre, je m'allongeais alors tout de suite et venais prendre place contre lui. Je ne lui répondais pas alors qu'il me disait que j'avais besoin de repos, je m'endormais rapidement sans demander mon reste. Je récupérais bien vite de ma nuit blanche et des folies que nous venions de faire. Je me réveillais vers deux heures du matin, complètement reposée en même temps il fallait dire que nous dormions depuis au moins six heures du soir. Je remuais légèrement regardant ensuite mon homme qui dormait. Mais j'avais envie de profiter de lui un peu et de rattraper un peu le temps perdu la veille. Je glissais alors doucement ma main jusqu'à son intimité que je commençais à caresser avant de l'embrasser doucement dans le cou.

"Aaron....Aaron réveille toi.... Hum j'ai envie...S'il te plaît..... Bébé...."

Sous mes doigts je sentais que mon homme réagissait déjà très bien même si il n'était pas encore réveillé, je me glissais alors sur lui, me frottant avec douceur à lui, espérant parvenir à le réveiller, c'est que j'avais envie de lui et que je n'avais pas très envie d'attendre le petit matin pour faire l'amour.

Je dormais bien et je n’étais pas prêt de me réveiller sauf qu’Arizona me réveilla. J’ouvrais les yeux alors que je sentais sa petite main me caressait. Elle avait envie de moi en pleine nuit la petite enragée. Bien entendu même à moitié réveiller, je ne pouvais pas m’empêcher de réagir. Elle se glissa sur moi pour se frotter. Je posais mes mains sur elle et je la regardais en soupirant un peu.

« T’es sure de ne plus vouloir te reposer ? »

Je ne voulais pas qu’elle se force à quoique soit et qu’elle soit crever le lendemain. Mais apparemment ma petite amie avait l’air d’être en pleine forme. Je la regardais et je lui faisais signe d’approcher, j’en profitais alors pour l’embrasser tendrement. J’allais la laisser mener les choses vu qu’apparemment elle était bien partie pour mener la danse. Ca me changerait et puis je pourrais profiter de son corps bien que j’avais encore envie de dormir.

« Petite enragée va ! Pour une fois, ce n’est pas moi qui réclame »

Je rigolais légèrement tout en passant mes mains sur elle.

"Absolument certaine!"

J'étais en pleine forme et j'avais envie de profiter de mon homme au maximum, je me frottais à lui avec envie comme une petite enragée ce qui semblait lui plaire. Je l'embrassais langoureusement tout en me frottant à lui . Je le regardais alors qu'il me traitait d'enragée en me disant que pour une fois ce n'était pas lui qui se réclamait...

"Je peux arrêter si tu veux, comme ça ce sera toi qui te réclamera...."

Je lui tirais la langue avant de l'embrasser à nouveau, bien vite je le faisais entrer en moi en soupirant de plaisir puis je bougeais les hanches sur un rythme soutenu afin de lui donner du plaisir. Je ne tardais pas à me mettre à gémir me montrant un peu plus bruyante qu'à mon habitude. Je gémissais à son oreille afin de lui faire comprendre que je prenais beaucoup de plaisir à faire l'amour avec lui.

« Non non continue, ça me convient parfaitement comme ça »


Arizona n’attendit pas bien longtemps avant de me faire entrer en elle. Elle se mit alors à imposer son rythme que je suivais tout en bougeant moi aussi pour ne pas rester inactif. Je profitais de la position pour passer mes mains sur le corps de ma petite femme pour accentuer le plaisir. Je remarquais alors qu’elle était beaucoup plus bruyante que d’habitude. Elle m’excita un peu plus quand elle vint gémir à mon oreille. Elle finit par atteindre le plaisir ultime puis je vins en elle. Arizona sépara nos corps et restant contre moi. Je passais doucement mes mains sur elle tout en l’embrassant langoureusement.

« Je t’aime ma puce… T’es une vraie petite championne maintenant ! T’es ma Schumacher des galipettes ! »

Je rigolais puis je passais doucement mes mains dans son dos pour l’aider à se détendre un peu. Je dois dire que je ressentais encore le besoin de dormir et je n’allais pas tarder à replonger dans les bras de Morphée.

Je nous menais tous les deux au plaisir ultime puis je séparais nos deux corps mais je restais allongée sur lui, frissonnant sous ses mains. Je prolongeais son baiser avant de sourire contre ses lèvres, j'étais aux anges.

"Je t'aime aussi.... Hum je crois que j'ai quand même encore pas mal de progrès à faire mais c'est vrai que je m'améliore. Oh bébé tu es fatigué..... J'aurais peux-être pas dû te réveiller..."

Je lui caressais doucement la joue avant de me réinstaller contre lui. Je ne tardais pas à m'endormir dans ses bras, je me réveillais le lendemain matin et nous n'avions pas le temps de traîner pour aller au lycée. La matinée passa à une vitesse folle et bientôt nous nous retrouvions sur le chemin du cinéma avec tout le lycée sauf que pour le trajet nous étions séparé. Une fois dans le cinéma, j'allais m'installer à côté de mon homme et lui prenais la main. J'attendais que le film soit commencé pour venir poser ma tête contre son épaule et ma main sur son ventre, je ne tardais pas à la passer sous sa chemise, restant concentrée sur le film quand bien même j'adorais être dans les bras de mon homme. Au bout d'un moment, je décidais de me montrer un peu plus câline, déposant de légers baisers sur sa joue et son cou, restant très discrète.

"Je t'aime bébé.....J'ai hâte qu'on soit tous seul."

« C’est que tu t’améliore et j’adore ça !...Pas grave, ça m’a plus que tu me réveille pour ça. »

Je souriais et je finis par m’endormir à nouveau. Une fois debout le lendemain, il fallait se préparer pour aller en cours. Mais pour une fois, nous allions passer la journée ensemble au lycée car nous allions au cinéma. Nous nous asseyons l’un à coté de l’autre et une fois que le film commença, je pris Arizona contre moi. Je la laissais faire ce qu’elle voulait, frissonnant légèrement tout en regardant le film. Ma petite amie finit par se montrer de plus en plus câline avec moi, ce qui ne me déranger pas du tout.

« Je t’aime aussi ma puce…Pour ça, il va falloir attendre un peu mais je te promet que tu ne regretteras pas d’avoir attendu »

Je souriais et je l’embrassais tendrement tant pis si l’on nous voyer. Nous nous embrassions, nous ne faisions rien de mal.

Durant le film je me montrais câline avec mon homme, restant bien calée dans ses bras. Je lui avouais alors que j'avais hâte d'être seule avec lui et il me répondit que j'allais devoir attendre mais que je n'allais pas le regretter.

"J'espère bien que je ne vais pas le regretter.... En même temps je te réserve une petite surprise..."

J'avais acheté un petit déshabillé de couleur noire très sexy pour passer une très bonne soirée en sa compagnie et je pensais bien que cela allait le faire craquer. Je prolongeais son baiser avant de sourire contre ses lèvres, je me fichais bien qu'on nous voit, je ne faisais rien de mal, tout du moins pour l'instant. Je reportais alors mon attention sur le film, glissant ma main dans son jeans, enfin pas entièrement, ma main se trouvait à la limite de son boxer. Je remuais un peu ma main histoire de le caresser du bout des doigts tout en restant discrète mais bien entendu il fallut que le pion choisisse ce moment pour nous surprendre. Il nous menaça tout bas de tout raconter à nos parents et qu'à présent il fallait se tenir correctement, j'enlevais alors ma main en soupirant très en colère contre moi-même d'avoir poussé le jeu aussi loin.

Je souriais quand Arizona me dit qu’elle me réservait une petite surprise. Je me demandais bien ce qu’elle avait derrière la tête.

« C’est quoi cette surprise ? »

Bien entendu, j’étais sur qu’elle ne me dirait rien là-dessus. Mais bon j'étais curieux de savoir ce qu'elle me réservait. Arizona finit par glisser sa main dans mon jean et elle se mit à me caresser du bout des doigts. Je ne pus m’empêcher d’avoir une réaction masculine naturelle face à ça. Mais c’est à ce moment là qu’un surveillant arriva pour nous réprimander. Il nous menaça de raconter cela à nos parents si l’on ne savait se tenir correctement. Arizona enleva donc sa main et je m’éloignais un peu d’elle pour montrer au surveillant que l’on savait garder nos distances. Je regardais Arizona de temps à autre et elle était aussi dégouter que moi de ne pas pouvoir profité du cinéma autant qu’on l’aurait espérer.

« J’espère qu’il ne dira rien… j’ai pas envie que tes parents m’empêchent de te voir »

Je m'écartais de mon homme, reprenant ma place correctement dans mon siège. Je tenais simplement la main de mon homme et reportais mon attention en boudant sur le film. J'étais dégoutée de ne pas pouvoir profiter de mon homme comme il le fallait pendant le cinéma.

"Il va se gêner tiens...."

Je desserrais à peine les dents, continuant de regarder devant moi, certaine que le surveillant nous observait toujours. A la fin du film, je sortais du cinéma avec Aaron, restant contre lui et faisant le chemin en me tenant correctement. Je constatais avec horreur en arrivant au lycée que ce rat de surveillant avait appelé mes parents pendant qu'on ne faisait pas attention. Vu l'attitude de mon père, ce dernier était en colère et en plus je ne pourrais pas rentrer en compagnie de mon homme avant de lui dire aurevoir pour la soirée. D'ailleurs je m'étais arrêtée et jetais un oeil à Aaron qui ne semblait pas avoir remarqué que mes parents étaient là.

"Ce rat a appelé mes parents..... Mon père est là et il a pas l'air commode...."

A la sortie du cinéma, je restais tranquillement avec Arizona en la serrant contre moi pour faire le chemin. Mais arriver au lycée, je ne remarquais pas tout de suite la présence du père d’Arizona. Elle me le fit elle-même remarquer et comme elle le disait si bien son père n’avait pas l’air commode. En même temps, je pouvais le comprendre vu que c’était de sa fille dont on parlait. Et puis, il fallait voir si le surveillant n’en avait pas rajouter une couche au passage. Je ne sais pas pourquoi je sentais que son père allait penser que je dévergonde sa petite fille chérie, en même temps c’est ce que la plus part des pères pensent de leur petites innocentes.

« On verra, il ne va peut être rien nous dire… »

Nous avancions doucement vers son père et je sentis de plus en plus que les choses allaient tournées au vinaigre. Dès que je fus à bonne distance, son père s’en prit directement à moi en me demandant de lâcher sa fille. Ce que je fis immédiatement bien entendu.

« Je ne sais pas ce qu’on a pu vous raconter mais il faut que vous sachiez une chose. Je suis très amoureux de votre fille et jamais je ne pourrais lui faire de mal d’aucune façon »

Aaron semblait plus confiant que moi quand à la présence de mon père devant le lycée. Pour ma part je savais parfaitement ce qui nous attendait, mon père était en rage et cela risquait de faire des étincelles.

"Arizona viens ici tout de suite! Tu rentres à la maison avec moi et crois moi tu n'es pas prête d'en sortir.... Quant à toi mon garçon tu laisses ma fille tranquille, elle n'a que 15 ans et je me fiche bien que tu sois amoureux d'elle ou non. Ce que je sais c'est que tous les deux vous n'êtes pas prêt de vous revoir! Monte en voiture!"

Je regardais mon père en train de s'afficher devant tout le monde, je me tournais ensuite vers Aaron lui adressant un sourire triste, je savais que je ne pourrais pas aller contre la décision de mon père. Je caressais doucement la joue de mon homme avant de me faire tirer par le bras par mon père, je tentais de me dégager mais je n'y parvenais pas, je le soupçonnais de se servir de la magie pour me rendre docile.

"Aaron! Laisse moi! Papa lâche moi tu me fais mal! Aaron!"

Je ne pouvais pas partir comme ça, je ne voulais pas partir parce que je savais que je ne pourrais plus revoir Aaron avant un long moment, voir même jamais parce que mon père ferait en sorte que même au lycée on ne nous laisse pas nous approcher. Il me fourra sans ménagement dans la voiture et nous rentrions à la maison, je montais me cloîtrer dans ma chambre après qu'il m'ait confisqué mon téléphone et mon ordinateur. Je n'avais plus aucun moyen de parler avec Aaron. A minuit, je tentais de sortir de la maison par ma fenêtre mais mon père avait pris toutes les précautions possible, il avait jeter un sort sur la maison pour m'empêcher d'en sortir sans son autorisation. N'étais moi même pas une sorcière en raison de ma nature de loup, je n'avais aucun moyen de le contrer, je retournais me coucher rageusement.

Le lendemain et le sur-lendemain ne furent pas mieux, il me garda à la maison telle une bête en cage, je n'avais pas le droit de faire le moindre mouvement sans son accord et même ma mère était d'accord avec ça. Mais le soir de la pleine lune approchait à grand pas et je me demandais comment ils allaient gérer le fait d'avoir un loup enragé dans la maison. J'avais préparé quelques affaires dans un sac que je tenais prêt à côté de la porte. Le soir de la pleine lune arriva enfin et une dispute éclata avec mes parents, mon père ne voulait pas comprendre que c'était dangereux que je reste dans la maison sous ma forme lupine. Bien entendu, il ne voulait rien entendre et à minuit je me retrouvais sous ma forme lupine dans le salon, aboyant et grognant sur mes propres parents. Ils finirent par comprendre ou alors ils avaient peur de moi et je remontais dans ma chambre, attrapant mon sac dans ma gueule et sautant par la fenêtre. Je rejoignais l'endroit où j'étais certaine de trouver Aaron, c'était notre endroit. Je jetais mon sac dans un buisson et m'allongeais tranquillement en chouinant, j'espérais qu'il ne tarderait pas à venir, remarque il n'avait pas eu de nouvelle de moi depuis plus de quatre jours maintenant.

Je restais allongée par terre, telle une loque parce que je venais de me disputer avec mes parents et que je savais qu'il n'y aurait aucun retour en arrière possible, je n'avais plus de chez moi. Je redressais la tête en entendant du bruit et je me mettais à grogner en sentant une odeur étrangère à celle d'Aaron. C'était un autre loup, de la même taille que mon homme mais bien différent, je grognais, découvrant mes crocs pour montrer que je n'étais pas commode du tout.

Le père Arizona ne voulut rien savoir et il priva Arizona de me voir. C’était bien dur de ne plus la voir autant, elle me manquait vraiment. Ce soir c’était la pleine lune et j’allais la passer sans Arizona. Ca faisait bien longtemps que ce n’était pas arrivé et je m’étais habitué à sa présence. Une fois sous forme lupine, je trainais un peu partout et je rencontrais un loup d’une meute et je discutais un peu avec lui. En même temps, il fallait bien m’occuper un peu. AU bout d’un moment, je décidais d’aller faire mon tour habituel. Mais alors que je m’approchais de l’endroit, je sentis l’odeur d’Arizona que je reconnaissais encore mille. J’allais alors rapidement dans cette direction et quand j’arrivais le spectacle que je vis me mis hors de moi. Un loup était entrain d’essayer de monter sur ma petite amie. Je grognais et je lui sautais à la gorge en l’éloignant au maximum d’Arizona. Je fis en sorte de le garder à distance et Arizona en profita pour venir se mettre entre mes pattes.

« Tu vas bien ? Il ne t’a pas fait mal ? »

Je me concentrais à nouveau sur l’autre qui finit par partir. Je me mettais alors à lécher le haut de la tête de ma petite amie, bien content de la retrouver.

Je ne me laissais pas approcher par ce loup inconnu, je grognais en découvrant mes crocs et tentais de me défendre comme je le pouvais. Mais il m'attrapa au cou et me bloqua, je grognais plus fort en remuant pour me débattre. Aaron finit par arriver et il repoussa le loup loin de moi, je me précipitais alors dans ses pattes, me faufilant sous lui. J'étais plus petite alors je passais aisément sous son poitrail, on me voyait à peine et cela me convenait.

"Ca va, j'ai un peu mal au cou c'est tout...."

J'enfonçais le haut de ma tête dans son encolure puis je le laissais me lécher la tête. Je me calais un peu mieux contre lui, chouinant un peu à cause de ce que je venais de vivre.

"J'ai cru que tu n'allais jamais arriver.... J'avais hâte de voir, mon père m'empêche de sortir de la maison même ce soir il ne voulait pas que je sorte.... Je suis désolée de pas t'avoir donné de nouvelles.."

Je ronronnais un peu, retrouvant le réconfort d'être avec lui. Je le regardais avant de lui lécher la joue et de lui adresser un sourire.

"Mais t'es là maintenant, la soirée est un peu plus gaie..."

Arizona me dit qu’elle allait bien même si elle avait un peu mal au cou. Heureusement l’autre type était parti. Je léchais le haut de la tête d’Arizona pour la détendre. Je la laissais se blottir contre moi pour qu’elle se sente en sécurité car c’était le cas maintenant. Elle me dit qu’elle avait cru que je n’allais jamais arriver. Elle me dit que son père l’empêchait de sortir de chez elle.

« Ne t’excuse pas… Ce n’est pas de ta faute, c’est ton père le responsable. Mais je le comprends, j’ai touché à son petit bébé et je l’ai dévergondé »

Je rigolais légèrement puis Arizona se mit à ronronner contre moi. Je la regardais en souriant alors qu’elle me léchait la joue.

« Oh que oui elle va être plus gaie… »

Je ronronnais moi aussi et je me frottais doucement à elle, content de retrouver sa présence. Elle m’avait manqué et je n’avais pas envie de la lâcher de la soirée. Je voulais en profiter au maximum.

« Tu m’as trop manqué… Je t’aime tellement mon bébé… »