Alors que je me levais pour aller en cours en colère, Arizona me rattrapa et se planta devant moi. Elle me demanda si je faisais la tête parce qu’elle avait accepté d’aller au bal. Elle me dit que je ne voulais pas d’elle là bas pour ne pas gâcher ma soirée avec Eva. Arizona me dit qu’elle en avait marre de faire attention à ce qu’elle faisait parce que j’étais jaloux alors que nous sommes juste des amis. Elle ajouta qu’elle avait accepté parce que je n’avais pas le cran de lui proposer.

« Tu m’as dit que ça ne te plaisait pas ce genre de soirée alors je n’allais pas te le proposer et comme Eva voulait y aller et bien le choix à vite était fait ! Mais va donc au bal avec lui si tu préfère sa compagnie ! Et si tu en as marre que je sois soit disant jaloux et que tu dois toujours faire attention à ce que tu fais à cause de moi et bien je vais te faciliter la vie ! T’aura un poids en moins ! On est plus ami c’est fini comme ça, tu te sentiras plus libre de tes mouvements. Allez Adios gamine ! »

Je la contournais et je m’éloignais, elle me reprochait d’être trop jaloux et de l’empêcher de vivre. Et bien là, elle pourra faire ce qu’elle veut au moins si je ne suis plus dans sa vie. Je me fichais bien de la blesser dans mes propos car je n’avais pas aimé qu’elle me remette tout sur le dos. J’étais gentil avec elle, je passais du temps avec elle et je me fais encore critiquer après car limite je suis trop collant et jaloux.

"Je t'ai dit ça parce que tu voulais y aller avec elle! Parce que je ne voulais pas que tu te sentes obliger de m'inviter, je voulais que tu ais envie d'y aller avec moi que tu fasses ton choix tout seul sans avoir besoin de croire que tu devais m'inviter. Et tu ne l'as pas fait, je pensais que tu le ferais parce que tu aurais envie d'y aller avec moi mais tu l'as choisi elle et je n'ai rien dit! Parce que c'était ce que tu voulais, même si ça me blessait!"

Je le regardais, restant calme tout de même mais ce qu'il ajouta fini par me faire pleurer. Il ne voulait plus être mon ami, il s'en alla me laissant là toute seule au milieu de la cour. Je pleurais comme une sale gamine, j'étais toute seule à présent. Je soupirais et essuyais rageusement mes yeux, lui ça ne lui faisait rien de ne plus être mon ami, mais moi j'étais blessée. Si cela ne lui faisait rien, je ne devrais pas pleurer non plus, ne pas lui montrer qu'au fond il avait gagné. J'allais en cours et je ne bronchais pas, ne me mêlant pas aux autres lors des pauses. A la pause de midi, j'allais dans notre couloir sans même réfléchir, lorsque j'arrivais au coin, je l'apercevais assis en compagnie d'Eva, visiblement il m'avait vite remplacé, je faisais demi tour et me trouvais un nouvel endroit sous un escalier, un coin d'oublié en gros. Je restais là un bon moment à étudier mes cours et ce fut ainsi jusqu'aux vacances.

Suite à notre dispute, je passais mon temps en compagnie d’Eva mais elle n’arrivait pas à la cheville d’Arizona. Mon amie me manquait plus que de raison mais vu qu’elle était mal en ma compagnie et que je l’empêcher de faire ce qu’elle voulait avec ma jalousie, je lui avais facilité les choses. Après les vacances, le jour du fameux bal était arrivé. Je me préparais pour l’occasion me mettant sur mon 31. J’allais chercher Eva à son domicile et nous nous rendions à la fête. En arrivant nous prenions tous des photos par couple puis nous entrions dans la pièce principale où la fête battait son plein. J’allais nous chercher des verres et je trouvais un coin tranquille pour Eva et moi. Tandis que je buvais mon verre, au loin je vis Arizona arrivait avec son cavalier. Elle était vraiment magnifique dans sa robe mais elle n’était pas ma cavalière. Je détournais le regard et je discutais avec Eva avant d’aller danser un peu avec elle. Arizona était également sur la piste de danse, je faisais alors du coller serrer avec Eva. Je voulais m’afficher devant Arizona pour lui montrer ce que je continuais très bien ma vie sans elle-même si ce n’était pas le cas et qu’elle me manquait.

Je passais la dernière semaine de cours à éviter Aaron puisqu'il ne voulait plus de moi près de lui. Je restais seule tout le temps parce que je me sentais mal et que de toute façon je n'avais pas d'autre amis aussi fidèle que lui. Il me manquait beaucoup mais ça je ne le lui dirais pas. Je passais mes vacances toute seule également, ma soeur ayant mieux à faire que de me trimbaler partout avec elle. Je n'étais que très peu sortit de ma chambre ce qui avait inquiété un peu mes parents. Aujourd'hui c'était le jour du bal et je n'avais toujours pas de robe, je demandais alors à ma mère de m'accompagner et je dénichais bien rapidement ma robe.

Bref, je rentrais et me préparais tranquillement jusqu'à ce que Zack vienne me chercher, je partais en sa compagnie après qu'il m'ait glissé une fleur au poignet. Une fois sur place, nous prenions une photo de couple avant de nous mêler aux autres, je ne souriais pas beaucoup parce que j'étais malheureuse depuis trois semaines maintenant et que même le bal ne parviendrait pas à me changer les idées. Je dansais avec mon cavalier jusqu'à ce que j'aperçoive Aaron en train de faire de même avec Eva.

"Je suis désolée je ne peux pas.... Je vais aller me chercher un verre, je te retrouve tout à l'heure.."

Je m'éloignais de lui et allais me chercher un verre de soda. Je faisais attention à ce que personne ne me renverse quoique ce soit sur ma robe blanche avant d'aller m'assoir dans un coin. Je ne prêtais aucune attention à Aaron qui semblait prendre un malin plaisir à se placer juste sous mon nez pour danser avec sa pouf. Je plongeais alors mon regard dans mon gobelet de soda et restais dans ma bulle, j'étais passée experte là-dedans depuis 3 semaines et je ne prêtais attention à rien, même pas à mon cavalier qui était non loin de moi et qui disait à ses amis qu'il avait réussi son pari voir même mieux qu'ils ne le pensaient tous puisque je ne parlais plus à Aaron et que du coup il allait tenter d'aller plus loin dans son pari en couchant avec moi. Mais j'étais carrément perdu dans mes pensées et je n'écoutais même pas ce qu'il se disait.

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Alors que je faisais exprès de danser avec Eva de manière très rapprocher, Arizona abandonna son cavalier pour aller prendre un verre et elle prit place dans un coin. De loin, je la regardais, elle était vraiment belle cette sale gamine. J’aimais bien l’embêter en lui disant que c’était un bébé alors qu’en réalité c’était une sublime jeune femme. Arizona ne me prêtait pas attention et petit à petit, je mettais de la distance entre moi et Eva. Je l’abandonnais quelques instants pour aller me chercher un verre. Le cavalier d’Arizona était à quelques pas de moi avec son groupe de copain, il n’avait pas remarqué ma présence. Je l’écoutais alors qu’il parlait d’une histoire de pari. C’est alors qu’il disait que vu qu’elle ne me parlait plus, c’était l’occasion d’augmenter les enchères et de corser un peu le pari. Je me demandais ce qu’il allait faire celui là et je sentais que cela n’allait pas me plaire surtout que ça concernait Arizona. C’est alors qu’il disait qu’il pariait qu’il coucherait avec elle ce soir, il allait lui faire du mal et ça je ne pouvais pas l’accepter. J’allais d’un pas décidé vers lui et je l’attrapais par le col.

« Tu vas voir ce que je vais te faire si tu oses concrétiser ton pari ! »

Je le poussais en arrière et je venais lui mettre un bon coup de poing dans la figure dont il se souviendrait longtemps. J’étais vraiment mauvais et ce type ne savait pas qu’il se frottait à un loup et que je pouvais le réduire en pâtée pour chien s’il m’énervait. Je le regardais méchamment dans les yeux, le tenant bien fermement.

« Ose touchez à un seul de ces cheveux et ça sera la dernière chose que tu verras ! »

Je lui en recollais une quand soudain Arizona fendit la foule qui s’était agglutiné autour de nous. Je lâchais son cavalier et je m’écartais, elle allait m’en vouloir de gâcher sa soirée en frappant sur son cavalier. Mais pour moi ça n’avait pas d’importance car le principal étant que ce type savait que je l’avais à l’œil s’il la touchait en faisant ce stupide pari. Je la regardais un instant avant de baisser la tête.

Je ne prêtais aucune attention à Aaron et sa petite amie, je n'en avais pas envie, je ne voulais pas souffrir encore plus. Je n'avais pas vraiment besoin de le voir dans les bras d'une autre, je luttais alors contre mes larmes pour ne pas ruiner mon maquillage, il avait gâché ma soirée rien qu'en se mettant sous mon nez. Je me levais alors que je me rendais compte qu'un attroupement c'était formé non loin de moi, je pus alors apercevoir Aaron en train de se battre avec Zack, je fendais la foule pour les rejoindre, complètement paniquée.

"Aaron! Arrête!Aaron!"

Il lâcha alors Zack quand il croisa mon regard et s'écarta de lui en baissant la tête. Mais au lieu de m'occuper de savoir si mon cavalier allait bien, je me précipitais sur Aaron et lui faisais relever la tête. Je vérifiais en un seul coup d'oeil qu'il n'avait rien avant de soupirer de soulagement.

"Tu n'as rien..... Mais qu'est-ce....Pourquoi tu l'as frappé?"

Je ne criais pas, ça ne servait à rien. Je le regardais en espérant avoir une réponse mais Eva parvint à se frayer un chemin jusqu'à nous et se précipita sur Aaron pour voir si il n'avait rien et pour le gronder de s'être battu. Je le regardais avant de reculer, j'étais de trop, je n'étais pas sa cavalière et ce n'était pas à moi de m'inquiéter pour lui même si je l'étais. Je m'éloignais donc, fendant la foule en sens inverse pour sortir d'ici, je devais rentrer chez moi et la soirée serait enfin terminée.

Alors que je m’attendais à ce qu’Arizona me passe un savon parce que j’avais frappé son cavalier, elle se précipita vers moi. Je relevais la tête et elle eut l’air rassuré de voir que je n’avais rien. Arizona me demanda alors une explication pour savoir pourquoi j’avais frappé son cavalier.

« Et bien… »

Je fus étonné qu’elle ne me cria pas dessus mais je n’eus pas le temps de lui répondre qu’Eva arriva jusqu’à nous. Elle se mit à me gronder car je m’étais battu et je n’aimais pas qu’elle se permette de me faire la leçon, je n’en avais rien à faire d’Eva. Arizona en profita pour s’éclipser, je la vis fendre la foule et s’éloigner. Je regardais Eva et je l’envoyais bouler avant de fendre la foule à mon tour. J’arrivais rapidement à la rejoindre et je la retenais par le bras. Je fis en sorte qu’elle se tourne vers moi et je posais une main sur sa hanche pour la retenir. Je la regardais dans les yeux avant de caresser doucement son visage de mon autre main.

« Il avait fait un pari avec amis et il aurait profité de toi, je ne pouvais pas le laisser faire… Je ne veux pas qu’on te fasse du mal… »

Je venais l’embrasser tendrement et je la serrais contre moi. Je la regardais ensuite dans les yeux attendant pour juger de sa réaction.

Je parvenais à sortir et à prendre l'air, je me rendais alors compte que je pleurais telle une fontaine. Cela me bouffait de le voir avec cette fille et pourtant je n'avais pas le choix, il l'avait choisi....Elle et pas moi. Je savais qu'à ses yeux je n'étais qu'un bébé de plus qui ne valait pas la peine que l'on s'intéresse à elle. Je démontais ma coiffure laissant mes cheveux retomber sur mes épaules, j'étais bien décidée à rentrer chez moi et à laisser derrière moi cette fichue soirée, Aaron et les autres. Mais alors que je relevais le bas de ma robe afin d'être libre de mes mouvements pour pouvoir courir, une main s'abattit sur mon bras et je me retournais en me débattant légèrement. Je me retrouvais alors face à Aaron, je le regardais en tentant de ne plus pleurer. Il m'expliqua alors pourquoi il avait fait cela.

"Tu ne veux pas qu'on me fasse de mal, mais toi c'est ce que tu fais tous les jours depuis 3 semaines! Laisse moi!"

Il m'embrassa alors et je prolongeais doucement son baiser. Je le regardais ensuite, me demandant bien pourquoi il faisait cela, il se fichait de moi....

"Je.... Mais.....Et ta cavalière?"

Arizona me disait que c’était moi qui lui faisais du mal depuis trois semaines, j’en étais conscient et je m’en étais fait aussi. Mais ce n’est pas pour autant que j’allais la laisser partir. Je l’embrassais et la jeune femme y répondit. Je la regardais et un peu étonné elle me parla d’Eva.

« Je me fiche royalement d’Eva, il n’y a que toi qui compte. Je sais que j’étais jaloux mais c’était parce que je tenais à toi et que j’étais trop bête pour m’en rendre compte. J’ai fait l’idiot en me voilant la face… Je suis amoureux de toi-même si tu n’es qu’un petit bébé. Je t’aime… Tu me manques tellement depuis qu’on ne se parle plus, je n’arrêtais pas de penser à toi… »

Je la regardais, lui caressant doucement le visage. J’étais amoureux de cette jeune femme et je n’avais pas envie qu’elle me file entre les doigts. J’avais joué les idiots et j’espérais simplement qu’il n’était pas trop tard.

"Tu m'as fait du mal.... Tu l'as choisi elle au lieu de moi! Quand j'ai accepté de venir au bal, je pensais qu'au moins comme ça on pourrait être ensemble au moins un peu dans cette soirée. Mais tu m'as traité comme un chien parce que j'ai dit oui! Tu ne m'as même pas laissé le temps de m'expliquer....."

Je n'en revenais pas de tout ce qu'il me disait, il était amoureux de moi, oui mais je restais un bébé à ses yeux, la petite fille dont tout le monde avait pitié. Je le regardais en le laissant me caresser le visage, je me sentais mal et ça il ne pourrait pas le changer, tout du moins pas ce soir.

"Tu m'aimes et pourtant tu me fais souffrir en t'affichant avec elle, ça fait des semaines que tu me dis qu'elle te branche.... Je suis un bébé à tes yeux, rien de plus, la petite dont tu as pitié, la petite que tu as pris sous ton aile, mais je suis plus un bébé! Et si tu ne le comprends pas c'est dommage parce que temps que tu me considérera comme un bébé, tu ne peux pas m'aimer. Je suis amoureuse de toi, ça je ne peux pas le nier et je n'ai pas la moindre envie de jouer, pas avec ça, j'ai déjà trop souffert de la situation."

Je souffrais du fait que j'avais l'impression qu'il jouait avec moi, qu'il avait pitié et qu'il se sentait obligé de venir me voir, de me rattraper et de me dire tout ça. Il m'avait persuadé qu'il voulait cette fille et cela avait marché.

Arizona s’énerva et me dit que je lui avais fait du mal en choisissant Eva au lieu d’elle. Elle me dit qu’en acceptant d’aller au bal c’était parce qu’elle pensait qu’on pourrait être ensemble un peu durant la soirée. Elle me dit que je l’avais traité comme un chien quand elle avait accepté.

« Je l’ai mal pris car je commençais à me rendre compte que je t’aimais, j’ai du mal à t’imaginer avec un autre ça me met hors de moi »

Arizona se laissait caresser le visage mais elle continua de me dire tout ce qu’elle pensait de moi. Elle me dit qu’elle n’était qu’un bébé à mes yeux, une fille dont j’avais pitié. Elle me dit qu’elle n’était plus un bébé et que c’était dommage si je ne le comprenais pas car je ne pourrais jamais l’aimer. Elle me dit qu’elle était amoureuse de moi et qu’elle ne voulait pas jouer car elle avait déjà trop souffert de la situation.

« Je ne te considère pas comme un bébé, j’aime juste t’embêter avec ça c’es tout. Tu es une jeune femme merveilleuse et je suis amoureux de toi. Après si tu ne crois pas sur la nature de mes sentiments, je ne vois pas ce que je peux ajouter de plus… Prends le temps d’y réfléchir… »

Je la regardais dans les yeux et je venais l’embrasser tendrement avant de la lâcher et de m’écarter d’elle. Elle pourrait partir si elle le voulait, je n’allais pas la forcer à rester.

Aaron m'avoua qu'il ne me considérait pas comme un bébé, simplement il aimait m'embêter avec le fait que j'étais un bébé. Il me disait encore une fois qu'il m'aimait et je n'en revenais toujours pas. Il me dit de prendre mon temps pour y réfléchir mais je n'avais pas besoin d'y réfléchir, j'étais amoureuse de lui. Je prolongeais doucement son baiser, passant mes bras autour de son cou alors qu'il s'écartait de moi.

"J'ai pas besoin de réfléchir, même si je t'ai dit tout ça j'ai envie d'être avec toi....Je t'aime aaron..."

Même si je lui en voulais de m'avoir fait souffrir pendant trois semaines et d'avoir gâché ma soirée, je ne pouvais pas me résoudre à le laisser partir. Je lui caressais doucement la nuque tout en le regardant dans les yeux, mais je commençais à avoir froid là dehors.

"Est-ce qu'on pourrait rentrer? J'ai pas vraiment envie de retourner au bal, pas après ce qu'il s'est passé....."

Arizona prolongea à nouveau mon baiser avant de passer ces bras autour de mon cou alors que je m’éloignais d’elle. Elle me dit qu’elle n’avait pas besoin de réfléchir car elle avait envie d’être avec moi et elle ajouta qu’elle m’aimait. Je la regardais en souriant, ravie de sa réponse car je n’avais pas envie de la perdre à nouveau. Arizona me caressait doucement la nuque et je l’embrassais tendrement posant mes mains sur ces hanches. Elle me demanda ensuite si on pouvait rentrer car elle n’avait pas envie de retourner au bal.

« Oui on va rentrer, on va passer notre soirée ensemble. Rien que tout les deux, on sera bien mieux que là bas…On va aller chez moi on sera tranquille »

Je souriais puis j’allais jusque ma voiture qui se trouvait un peu plus loin sur le parking. Je la fis monté coté passager puis je pris place au volant. Je roulais jusqu’à mon appartement et je la tenais par la main pour l’amener chez moi. Je la fis entrer la première et je fermais la porte derrière moi. Je retirais ma veste de costume que je posais dans l’entrée. J’amenais Arizona vers le salon pour la faire s’asseoir sur le sofa.

« Je vais nous chercher à boire »

Je me rendais dans la cuisine et je revenais avec les boissons. Je nous servais et je buvais un peu avant de poser mon verre. Je posais ma main sur la cuisse d’Arizona et je me penchais vers elle pour venir l’embrasser tendrement, je ne pouvais pas me retenir. Depuis le temps que j’attendais de l’avoir rien que pour moi et qu’elle soit ma petite amie, je n’allais pas me priver même si je savais que je devais y aller doucement car c’était tout nouveau pour elle.

Aaron accepta de rentrer et de ne pas retourner au bal, il me proposa d'aller chez lui pour que l'on soit plus tranquille, je n'étais pas contre. Je le suivais alors à sa voiture et montais côté passager, remontant ma robe pour pouvoir m'installer correctement, c'est qu'elle prenait de la place. Je me tenais tranquille puis je descendais pour rentrer chez lui, le suivant calmement. J'allais m'installer sur le sofa prenant garde de ne pas abîmer ma robe de princesse.

"D'accord, prends ton temps..."

Je le laissais aller dans la cuisine, regardant un peu autour de moi, j'étais toute seule avec lui et cela allait nous faire du bien. Je buvais un peu de mon verre de soda, le laissant poser sa main sur ma cuisse. Je posais mon verre sur la table basse avant de le regarder, je prolongeais doucement son baiser, posant ma main sur sa joue. Je passais mes bras autour de son cou, jouant avec sa langue, je voulais profiter de lui, maintenant il était mon petit ami et je pourrais en profiter comme je le voulais. Je souriais contre ses lèvres avant de m'écarter un peu.

"Finalement ma soirée prends une tournure plus heureuse et c'est pas une soirée gâchée au final...."

Alors que je l’embrassais, Arizona prolongea mon baiser. Elle passa ces bras autour de mon cou et elle se mit à jouer avec ma langue. Elle finit par sourire contre mes lèvres avant de s’écarter de moi. Je la regardais alors qu’elle me disait que la tournure de la soirée était plus heureuse et que la soirée n’était pas gâcher au final.

« Oui elle est loin d’être gâché et loin d’être fini aussi… »

Je l’attirais contre moi et je l’embrassais tendrement. Je passais doucement mes mains dans son dos et je défaisais doucement les lacets qu’elle avait dans son dos. Cela permettrait d’enlever la vilaine robe qui m’embêtait d’atteindre la jeune femme. Je me mettais à sourire contre ces lèvres, continuant de défaire les lacets.

« Tu es magnifique dans cette robe mais elle est un peu trop encombrante… »

Je rigolais légèrement et je faisais en sorte de lui retirer sa robe.

Aaron me dit que la soirée était loin d'être terminée et il m'attira contre lui à nouveau. Je prolongeais amoureusement son baiser, le laissant me défaire les lacets de mon bustier, je souriais à mon tour, le regardant dans les yeux. Il aimait ma robe mais il ajouta qu'elle était trop encombrante, je le regardais et lui tirais la langue.

"Si je suis jolie avec, pourquoi me l'enlever hum? M'en parle pas, elle est énorme oui... Mais bon, c'est la robe que je voulais pour le bal, j'allais pas venir en jeans non plus..."

Je joignais mon rire au sien mais bien vite je me retrouvais en sous vêtements devant lui, parce que ce vilain garnement était parvenu à m'enlever ma robe. Je le regardais avant de me blottir contre lui en frissonnant, j'étais quelque peu gênée de me retrouver à moitié à poil devant lui. Je l'embrassais à nouveau, tentant de détourner son attention des dessous blanc et rouge en dentelles que je portais.

"Ben voilà, maintenant ma robe ne risque plus de te déranger...."

Arizona me regarda et me tira la langue quand je lui dis que sa robe était encombrante. Elle me dit que si elle était jolie avec pourquoi l’enlever.

« Parce que je suis certain que tu seras encore plus magnifique toute nue »

Je rigolais légèrement et je finis par lui retirer sa robe. Je ne pouvais pas m’empêcher de la mater alors qu’elle était en sous vêtement. Elle était carrément sublime et incroyablement sexy. Arizona vint se blottir contre moi et je prolongeais son baiser en caressant doucement son dos.

« Oh non elle ne risque plus de me déranger… On va pouvoir passer à la vitesse supérieure, si tu es d’accord bien sur ?... »

Je l’embrassais tendrement et je la soulevais pour l’amener dans ma chambre. Je la posais sur le lit et je m’allongeais avec elle. Je déposais des baisers sur son cou attendant de voir si elle se sentait prête, après tout elle n’avait jamais couché avec un homme. Je n’avais pas envie de la brusquer.

Je rougissais alors qu'il me disait qu'il était certain que j'étais encore plus belle toute nue. Personne ne m'avait jamais dit ça et puis c'était un peu gênant tout de même. Je me collais à lui alors que Monsieur se rinçait l'oeil, me sentant quelque peu mal à l'aise. Il me dit alors que non ma robe ne risquait plus de le déranger et qu'on allait pouvoir passer à la vitesse supérieure, je le laissais me porter dans sa chambre. Je frissonnais sous ses baisers, lui caressant le dos, je soupirais d'aise.

"Aaron...Je....Je n'ai jamais...Enfin tu sais..... Je sais pas ce qu'il faut faire..."

Je tournais la tête pour ne pas croiser son regard, je me sentais honteuse et nulle de ne pas savoir ce que je devais faire. Il allait vraiment me prendre pour un bébé maintenant, mais ce n'était pas de ma faute si j'étais encore jeune et que je n'avais jamais eu de petit ami.

"Je suis désolée d'être aussi nulle...."

Alors que je déposais des baisers sur son cou en attendant son approbation pour aller plus loin, Arizona me fit comprendre qu’elle ne l’avait jamais fait et qu’elle ne savait pas ce qu’il fallait faire. Je l’avais bien compris depuis quelques temps tout ça.

« Ne t’en fais pas, je suis là pour te montrer… Ne t’en fais pas, je vais y aller doucement… »

Je voyais bien qu’elle se sentait honteuse mais elle ne devait pas. A son âge, c’était tout à fait normal de ne pas avoir encore fait l’amour. Arizona me dit qu’elle était désolée d’être aussi nulle, je la regardais et je lui volais un baiser avant de sourire.

« T’es pas nulle et je suis certain que tu vas vite apprendre … »

Je l’embrassais tendrement et je me déshabillais rapidement. J’allais pouvoir m’occuper d’elle et elle n’aurait pas à se soucier de ce qu’elle devait faire ou non. Je lui retirais doucement ces sous vêtements, me montrant très doux. Je me frottais doucement à elle, lui faisant sentir l’érection qu’elle me provoquait. Je faisais en sorte de commencer les préliminaires pour bien la préparer à la suite.

Il tenta de me rassurer en me disant qu'il était là pour me montrer et qu'il allait y aller doucement. Je le regardais enfin et le laissais me voler un baiser, mais je ne me sentais toujours pas à l'aise, seulement il fallait que je me détende.

"C'est ce que tu crois... Je suis carrément nulle, tu vas me prendre pour un bébé complètement débile...."

Je prolongeais son baiser, le laissant se déshabiller et m'enlever mes sous vêtements. Il se montrait très doux avec moi et je passais doucement mes mains le long de son dos, jouant avec sa langue, il me demanda ensuite d'écarter les cuisses et je m’exécutais, le regardant avec anxiété tout de même.

"Comme ça? C'est bien?"

Je le regardais et l'embrassais à nouveau, il se mit à se frotter à moi pour me faire sentir son érection. Je jouais avec sa langue et me frottais moi aussi doucement à lui, j'étais sans doute un peu gauche mais au moins j'essayais. Je soupirais d'aise et de désir mêlé, le laissant faire et le laissant mener la danse, je n'y connaissais rien et il valait mieux qu'il prenne les choses en main. Je gémissais de désir pour lui et lorsqu'il me pénétra, je me mordais la lèvre parce que je ressentais une légère douleur.

"Attends, attends...... Ouf... Je.... Hum vas-y je crois que c'est bon, c'est passé..."

« Mais non je ne vais pas te prendre pour un bébé, tout le monde passe par là un jour. »

Alors que je lui demandais d’écarter les cuisses, Arizona s’exécuta avant de me demander si c’était bien comme ça. Je levais les yeux au ciel puis je me frottais à elle.

« Tu crois que je pourrais faire ça si ce n’était pas bien ?... »

Je rigolais légèrement continuant de me frotter à elle. Elle se mit à se frotter à son tour et je dois dire qu’elle m’excitait bien même si je ne la sentais pas des plus à l’aise. Elle finit par gémir de désir pour moi, je la sentais prête. Je la pénétrais en douceur car je savais qu’elle n’avait jamais couché. Je vis bien qu’elle eut mal même si j’allais doucement. Je m’arrêtais quand elle me demanda d’attendre puis je continuais quand elle me donna le feu vert. Je me mouvais doucement en elle, c’était ça première fois et je ne voulais pas la brusquer. On aurait tout le temps pour faire d’autre folie quand elle se sentira plus à l’aise en matière de sexe. Je la regardais pour voir si elle allait bien, c’était sa première fois alors je prenais des pincettes. Je l’embrassais tendrement tout en lui faisant l’amour. Je finis par lui faire atteindre l’orgasme puis je venais en elle. Je séparais nos corps et je venais m’allonger à ces cotés en l’attirant contre moi. Je passais doucement mes mains dans son dos et je lui souriais.

« Ca va ? Pas trop déçu pour cette grande première ? »

Je me mis à rire à mon tour, il est vrai que ma question était un peu débile mais je ne voulais pas mal faire. Je gémissais alors de désir pour lui et il me pénétra, je le stoppais dans son élan alors que j'avais mal puis le laissais reprendre là où il s'était arrêté. Je me mouvais moi aussi à mon tour en douceur, apprenant peu à peu comment faire. J'atteignais alors l'orgasme dans un cri rauque, frissonnant de tout mon long. Je me collais à lui lorsqu'il s'allongea à côté de moi, l'embrassant doucement dans le cou avant de rire un peu, j'étais heureuse et ça se voyait.

"Ca va parfaitement..... Non je ne suis pas déçue.... Et toi?"

Il pouvait très bien être déçu de moi, après tout je n'avais aucune expérience et cela l'avait peut-être soulé de devoir mon montrer et de m'apprendre en quelque sorte. Je me glissais sur lui et le regardais dans les yeux. Je me sentais bien avec lui et je ne pensais à rien d'autre qu'à nous.

"J'arrive pas à réaliser qu'on est vraiment ensemble.... J'ai l'impression d'être sur un petit nuage..."

Arizona avait l’air heureuse et ça me rassurait dans un sens car au moins elle ne regrettait pas ce que nous venions de faire. C’était sa première fois et je ne lui avais pas gâché ce moment. Arizona me dit qu’elle n’était pas déçue et que ça allait parfaitement, elle me demanda ce que j’en pensais.

« Je suis loin d’être déçu, pour un petit bébé tu t’en sors très bien »

Je rigolais légèrement continuant à l’embêter en lui disant que c’était un petit bébé. Je la regardais alors qu’elle se glissait sur moi, je posais mes mains dans son dos lui caressant doucement. J’étais vraiment bien avec elle, j’étais fière qu’elle soit ma petite amie. Arizona me dit qu’elle n’arrivait pas à réaliser qu’on était ensemble, elle avait l’impression d’être sur un petit nuage.

« En même temps, on a toujours été un peu en couple d’une certaine manière mais maintenant c’est concret alors on a dû mal à réaliser… Tu vas finir par redescendre de ton nuage car tu vas finir par te rendre compte que je ne suis pas l’homme parfait. J’ai mon sale caractère de loup. »

Je rigolais et je l’embrassais tendrement, descendant mes mains sur ces fesses pour les lui caresser. Elle était totalement sublime de corps et j’étais bien contente d’être celui qui s’en était rendu compte le premier. Aujourd’hui, j’avais une sublime petite amie dont j’étais fier et en plus de ça, elle pouvait partager le coté loup avec moi.

"Tu sais ce qu'il te dit le petit bébé? Il pourrait très bien te priver de ce que tu aimes...."

Je frissonnais sous ses mains dans mon dos, pour ma part, je l'embrassais dans le cou et le lui mordillais en riant un peu. J'étais contente d'être sa petite amie et qu'il ne soit pas avec une autre.

"On était pas vraiment en couple, plutôt de bons amis très proche...T'en fait pas, ton sale caractère je le connais sur le bout des doigts. Mais tu n'arriveras pas à me faire fuir ne t'en fais pas et puis tu sais je crois bien que moi aussi j'ai un sale caractère."

Je prolongeais son baiser, le laissant faire ce qu'il voulait de moi. J'étais calme pour une fois, cela devait le changer. Je posais ma tête contre son épaule et soupirais de bien être. Je m'amusais alors à lui dessiner le contour de ses abdos, fermant un peu les yeux.

"Je t'aime.... Même si tu es jaloux et que tu as un sale caractère... Maintenant tu es à moi et je suis à toi, je suis pas prête de te lâcher...."

« Oh non je veux pas être privé moi »

Je la laissais me mordiller tout en la gardant contre moi. Elle me dit qu’elle serait supporter mon sale caractère car elle le connaissait par cœur. Elle me dit que je n’arriverais pas à la faire fuir et qu’elle avait un sale caractère.

« J’ai pas envie de te faire fuir mais il est vrai que je ne suis pas facile à vivre »

Arizona posa sa tête contre mon épaule et elle s’amusa à dessiner les contours de mes abdo. Elle me dit qu’elle m’aimait et qu’elle n’était pas prête de me lâcher.

« Je t’aime aussi… Moi non plus je ne suis pas prêt de te lâcher. Je veux être le seul à t’avoir, rien qu’à moi… »

Je déposais des baisers sur son cou, passant mes mains dans son dos.

« T’es magnifique et je veux être le seul à en profiter »